mercredi 29 juin 2011
Alger vieux bâti restauration du vieux bâti péril en la demeure
La question du vieux bâti en Algérie se pose avec acuité. Alger en offre le triste exemple. Les vieilles constructions de la capitale, héritées de la période coloniale -s'étalant notamment d'El Harrach à Bab El Oued en passant par Belouizdad (ex-Belcourt], Hussein Dey et d'autres communes-, croulent comme des châteaux de cartes. La préoccupation des pouvoirs publics n'est visible qu'après coup. Une préoccupation qui succède aux dégâts. les anciennes bâtisses sont sérieusement menacées. Dans la région du centre de l'Algérie, la menace est plus persistante du fait des répliques telluriques répétitives qui surviennent à longueur d'année. Les pouvoirs publics évoquent des efforts dans ce sens. Ils parlent d'une volonté de prendre en charge cette question. La tutelle note qu'une enveloppe financière conséquente est destinée aussi bien à la réalisation de nouvelles constructions qu'à la restauration du vieux bâti.On vient juste de lancer une opération de restauration de quelques immeubles au niveau de la Grande Poste. Face à l'inexistence de statistiques fiables sur le nombre de constructions effondrées, il ne reste qu'à constater de visu Dans la restauration, il y a l'acte de réhabilitation qui est d'une grande importance. Il y a aussi un préalable : l'autorité de l'Etat doit s'exercer. Il faut aussi avoir un parc d'entreprises spécialisées, dresser un bon diagnostic et faire une bonne analyse avant d'engager une véritable opération de réhabilitation et de restauration. Il s'agit en vérité d'un investissement nécessaire qui implique l'intervention de l'Etat.Le vieux bâti est une phase de la problématique de l'habitat en Algérie. Incontestablement, la question n'a pas bénéficié de la prise en charge qu'elle mérite.
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