Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

samedi 1 décembre 2012

Desertec Algerie Allemagne Europe transfert technologie décembre 2012



View Larger Map


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le projet Desertec ne peut pas ne pas intéresser notre pays

Samedi 1er décembre 2012
Avec plus de 3 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2011, l’Allemagne est l’un des principaux partenaires de l’Algérie, d’autant plus que plusieurs pistes de coopération entre les deux pays sont identifiées. Dans cet entretien, Madjid Bouguerra, ambassadeur d’Algérie en Allemagne, fait le point sur les relations entre les deux pays.
Vous êtes là depuis deux ans et demi. Quel constat faites-vous des relations entre l’Algérie et l’Allemagne ?
L’Algérie a toujours entretenu une relation excellente avec l’Allemagne du temps des deux Allemagnes et après la réunification. Il va de soi que l’Algérie dans son effort de développement ne pouvait pas ne pas s’engager dans une relation économique forte avec la première puissance économique d’Europe. C’est dans ce sens que le président de la République, lors de sa visite officielle ici en décembre 2010, a engagé notre pays avec l’Allemagne sur un plan de développement des relations économiques extrêmement fort. Il porte sur plusieurs secteurs et en particulier le secteur industriel. Nous avons lancé avec l’Allemagne des projets industriels d’envergure nationale dont la production de véhicules utilitaires. Ce sont des projets qui vont de Tiaret, à Bel Abbès, à Constantine et qui vont créer beaucoup d’emplois, mais aussi impliquer une série d’entreprises sous-traitantes.
Vous avez parlé du projet de production de véhicules utilitaires en Algérie. Quand sera-t-il opérationnel ?
Les protocoles d’accord ont été signés et la production commencera dès 2013. Ce ne sont pas seulement des projets théoriques. Le constructeur de ces véhicules utilitaires sera Daimler et ils seront construits sous le label Mercedes. La production ira en augmentant selon les plans de charge qui seront définis pour ces différents projets. On a requis Sidi Bel Abbès pour l’électronique, Tiaret, Rouiba et Constantine pour les moteurs.
Vous avez assisté à la 3e conférence DII qui s’est tenue ici à Berlin, quelle est votre impression ?
Je dirais d’abord que ce grand projet Desertec ne peut pas ne pas intéresser notre pays qui dispose du plus grand potentiel solaire de toute la région. Nous avons développé des idées qui commencent à faire l’unanimité. Il s’agit d’exploiter cette ressource pour essayer de créer une coopération entre les pays de la rive sud de la Méditerranée et ceux de la région Nord. Les idées que nous avons développées ont été fort appréciées et je crois que nos partenaires les partagent. C’est ça la vision de l’Algérie et ce qui a été porté par notre propre plan national de développement des énergies renouvelables.
Puisque l’Algérie a déjà son propre plan, a-t-elle vraiment besoin de Desertec ?
Desertec est un projet monumental qui s’adresse à l’ensemble des pays de la rive Nord et de la rive Sud et nous faisons partie de cet espace. Il est évident qu’à l’intérieur de ce projet nous fassions promouvoir notre vision, notre stratégie et nos intérêts en ce qui concerne le développement de ce projet.
L’idée de ce projet est d’origine allemande. Croyez-vous que les pays européens soient prêts à le financer vu, notamment, la crise qu’ils traversent ?
Je sais que même au niveau de l’Union européenne leur vision de la politique énergétique doit être réfléchie en fonction de ce qui est porté par ce grand projet. L’intégration que nous visons doit prendre en compte les intérêts de toutes les parties concernées.
Un dernier mot…
L’Allemagne est une grande nation industrielle, c’est un pays qui dispose des technologies de pointe, d’un savoir-faire reconnu. Nous essayons d’œuvrer au développement de ces relations économiques qui doivent assurer un transfert de technologie, un transfert de savoir-faire vers notre pays. Je crois, étant donné la qualité des relations politiques et la qualité de ce qui a été déjà réalisé, que nous pouvons être optimistes. Moi je suis optimiste.
Mina Adel, El Watan

patrick le berrigaud 
radio web europe
Desertec Algerien Deutschland Europa Technologietransfer im Dezember 2012
يزيرتيك الجزائر ألمانيا نقل التكنولوجيا أوروبا في ديسمبر 2012
Desertec Algeria Germany Europe technology transfer in December 2012
Desertec Algerium Germania Europa technology translationis in December MMXII

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire