Négociation sur le nucléaire iranien
la venue de Lavrov à Genève présage éminent d’un accord
ALGER - L’annonce de la venue du chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov vendredi à Genève
pour participer aux négociations sur le dossier nucléaire iranien et les dernières déclarations sur les progrès réalisés, présagent d’un accord éminent entre l’Iran et les grandes puissances.
"Sergueï Lavrov se rend à Genève pour participer aux discussions sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères à des journalistes à Saint-Pétersbourg.
Seuls les ministres des Affaires étrangères des pays négociateurs ont autorité pour signer un accord.
Et l’annonce de la venue du chef de la diplomatie russe indique, selon les observateurs que ces négociations seraient sur le point d’aboutir, en dépit des obstacles soulignés par la délégation iranienne.
"Les discussions entre l’Iran et les grandes puissances ont fait des progrès, mais il reste des points de désaccord", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères et responsable des négociations nucléaires Mohammad Javad Zarif, ajoutant que les deux parties "doivent encore travailler sur ces points de désaccord", à la suite d’un entretien d’une heure avec son homologue européenne Catherine Ashton.
Des négociations qui déboucheraient sur un accord imminent
Les pourparlers se poursuivent à huis clos, les déclarations sont tantôt optimistes, tantôt pessimistes sur la conclusion d’un accord, mais les deux parties travaillent d’arrache-pied pour tenter de rapprocher les positions sur les points les plus cruciaux de la négociation.
Après d’intenses pourparlers jeudi, le ministre iranien a indiqué que les délégations des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) avaient rendu compte des entretiens à leurs gouvernements.
"Dans certains cas, cette coordination a apporté des résultats, a-t-il dit. Des mots ont été ajoutés (au projet d’accord) qui pourraient nous rapprocher d’une solution. Dans d’autres cas, nous devons encore travailler les points de désaccords".
En milieu de journée, il a précisé à l’agence Isna que les deux parties étaient "entrées dans la phase de la rédaction" de ces points. Il en a compté "trois ou quatre (...) dont un ou deux sont plus importants", sans détailler ces questions.
Selon l’agence officielle Irna, le droit à enrichir l’uranium et le sort du réacteur à eau lourde d’Arak, actuellement en construction, en font partie.
La négociation porte sur un texte présenté le 9 novembre par les 5+1, lors du précédent round de négociations à Genève, qui s’était achevé sans accord.
Le projet d’"accord intérimaire" de six mois, reconductible selon une source occidentale, prévoit une limitation du programme nucléaire de Téhéran en échange d’un allègement limité de sanctions.
Les détails n’en sont pas connus, mais "tout le monde sait quels sont les principaux enjeux", a souligné le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, Michael Mann, citant en particulier la question de l’enrichissement de l’uranium, "droit" revendiqué par les Iraniens mais dénoncé par les Occidentaux qui soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique.
L’un des autres points en discussion concerne le sort du stock iranien d’uranium enrichi à 20% (seuil critique pour arriver rapidement à un taux d’enrichissement à 90%, ouvrant la porte à l’arme nucléaire).
Peu de choses ont filtré sur la question des sanctions économiques qui frappent durement l’économie iranienne.
Selon des estimations de sources américaines, l’Iran perd 5 milliards de dollars chaque mois à cause de ces sanctions et aurait déjà perdu depuis leur mise en œuvre quelques 120 milliards de dollars. 100 milliards d’avoirs iraniens sont actuellement gelés dans diverses banques dans le monde.
Le chef de la diplomatie iranienne a tenu à saluer un "niveau de progrès considérable" depuis la reprise des discussions avec les grandes puissances mi-octobre, "dans la mesure où c’est la troisième fois qu’on discute à propos d’une question qui est un sujet de désaccord et de tension depuis 10 ans".
Ces discussions ont été rendues possibles avec l’élection en juin du président Hassan Rohani qui a accompli plusieurs gestes d’ouverture vis à vis de l’Occident.APS
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