jeudi 21 juillet 2011
Reflet culturel Algerie
Par : ABDENNOUR ABDESSELAM
De renommée mondiale pour ses nouvelles théories et conceptions relatives aux moyens de protection des écosystèmes dans le secteur industriel et de l’environnement en général pan mondial, l’américain William MacDonough est surnommé le “héros de la planète”. Il est l’inventeur de l’architecture intelligente qui s’inspire directement des métabolismes régénérateurs de la nature. Avec son ami, le chimiste allemand Michael Braungat, ils ont mis au point le concept de la formule “du berceau au berceau“ qui consiste en la régénération des matériaux tous secteurs confondus, sans perte de qualité des matières, au fur et à mesure de leur chaîne de transformation et de recyclage. La réutilisation des composants des produits de consommation, allant du simple produit à la voiture régénérée totalement, est leur but. La réorientation de la nouvelle usine principale du constructeur automobile Ford est un exemple de réussite d’une industrie écologique avec, notamment, sa conception du toit végétal filtrant les eaux de pluie et directement utilisable.
Au concept du moins polluant, il oppose plutôt celui canonique du non polluant du tout. William MacDonough considère que polluer moins n’est pas une solution efficace car cela veut tout simplement dire reporter et faire reculer dans le temps la destruction de l’environnement. Il n’est donc question que d’un sursis accordé à la nature. Son objectif à lui dépasse ainsi la notion qui consiste à minimiser les impacts négatifs sur la nature mais d’arriver plutôt à les éliminer purement et simplement. Il ne cesse de parcourir le monde pour vulgariser sa théorie d’une “économie circulaire” et d’une “industrie humaine”, qui repose sur la logique du “tout ce qui sort revient dans sa totalité”, qui a fait ses preuves. Ce qui, d’ailleurs, lui a valu des distinctions internationales mais, surtout, d’être consulté par des pays comme la Chine, notamment, qui vient de lui confier l’étude d’un nouvel urbanisme écologique basé sur une architecture intelligente.
Souhaitons que les assises nationales de l’urbanisme tenues récemment en Algérie lorgnent ce côté-ci, et la tenue d’une conférence pour la démonstration de ses théories expérimentées dans la protection de l’environnement est vivement souhaitée en Algérie aussi. Gageons que le nouveau couple ainsi formé des deux sciences, l’architecture intelligente portée par William MacDonough et la chimie naturelle portée par Michael Braugart, augurera très sérieusement des lendemains prospères pour notre environnement.
A. A.
kocilnour@yahoo.fr
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