Programme PME II - UE : Adhésion de plus de 30 entreprises
Depuis le lancement du Programme d'appui aux PME et à la maîtrise des technologies de l'information et de la communication (PMEII), en mars 2011, plus de 30 entreprises algériennes ont adhéré à ce programme».
“Depuis le lancement du Programme d'appui aux PME et à la maîtrise des technologies de l'information et de la communication (PMEII), en mars 2011, plus de 30 entreprises algériennes ont adhéré à ce programme».C’est ce qu’a relevé jeudi à Alger M. Yves Van Frausum, expert principal de ce programme. S’exprimant en mar-ge d'une journée de sensibilisation des PME algériennes à ce programme organisé à Algex, Yves Van Frausum a souligné que «notre objectif est d'avoir d'ici à 2013 entre 150 à 200 entreprises PME qui auront bénéficié des projets d'appui réalisés dans le cadre du programme PMEII avec des résultats probants». Il a souligné que «si les budgets sont renouvelés, nos ambitions seront augmentées », avant d’ajouter qu’ «il faut bien savoir que le programme PME II s’inscrit dans la démarche des autorités algériennes dans le programme de la mise à niveau». Il a souligné que «les entreprises ayant déjà adhéré au PME II sont réparties de manière assez équilibrée entre les secteurs ciblés, à savoir le secteur de l'industrie agroalimentaire, des matériaux de construction, de la mécanique et transformation des métaux, de la chimie et pharmacie, ainsi que de l'électricité, électronique et TIC ».
De la compétence à la performance
L’intégration de l’Algérie dans l’environnement économique international suppose des mutations profondes dans l’activité économi-que des entreprises, notamment des PME, qui impliquent des actions de mise à niveau permanentes. Améliorer la compétitivité des PME, leur environnement opérationnel, les accompagner dans une démarche de qualité, les encourager à utiliser davantage les TIC dans leurs domaines d’activité, à travers le lancement d’un réseau de centres techniques sectoriels, constitue une priorité pour l’Algérie. Dans cette optique, M. Yves Van Frausum insiste sur l’importance du programme de PMEII, indiquant qu’il est important pour les entreprises de participer à celui-ci parce que, selon lui, les résultats escomptés seront immenses. En effet, l’entreprise devrait beaucoup gagner dans le marché national. Une amélioration de quelques dizaines de points permettrait de changer toute la donne de l’entreprise, avec l’espoir de reprendre des marchés, voire même se qualifier pour l’exportation dans quelques années». Il dira dans le même contexte qu’ «il est aussi important de dire que notre objectif primaire, c’est d’atteindre un succes story à partir duquel l’Agence nationale pour le développement de la PME et d’autres instances pourront tirer avantage des conclusions quant à la structuration de l’offre de ces actions de mise à niveau». De son côté, M. Aziouez Laib, directeur général de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP), a indiqué que «le PMEII accorde une importance particulière à la mise en place de la démarche qualité et à l'utilisation des TIC, notamment dans le tissu institutionnel». En outre, il a souligné que «ce programme prévoit de contribuer au lancement d'un réseau de centres techniques sectoriels». Enfin il est à noter que le PME II est doté d'un budget de 44 millions d'euros destiné au financement d'activités de conseil, de formation et d'études dans les domaines de la mise à niveau des PME, de la qualité et du développement institutionnel. Le PME II a été mis en place par l'Algérie et l'Union européenne (UE) en 2009.
L’intégration de l’Algérie dans l’environnement économique international suppose des mutations profondes dans l’activité économi-que des entreprises, notamment des PME, qui impliquent des actions de mise à niveau permanentes. Améliorer la compétitivité des PME, leur environnement opérationnel, les accompagner dans une démarche de qualité, les encourager à utiliser davantage les TIC dans leurs domaines d’activité, à travers le lancement d’un réseau de centres techniques sectoriels, constitue une priorité pour l’Algérie. Dans cette optique, M. Yves Van Frausum insiste sur l’importance du programme de PMEII, indiquant qu’il est important pour les entreprises de participer à celui-ci parce que, selon lui, les résultats escomptés seront immenses. En effet, l’entreprise devrait beaucoup gagner dans le marché national. Une amélioration de quelques dizaines de points permettrait de changer toute la donne de l’entreprise, avec l’espoir de reprendre des marchés, voire même se qualifier pour l’exportation dans quelques années». Il dira dans le même contexte qu’ «il est aussi important de dire que notre objectif primaire, c’est d’atteindre un succes story à partir duquel l’Agence nationale pour le développement de la PME et d’autres instances pourront tirer avantage des conclusions quant à la structuration de l’offre de ces actions de mise à niveau». De son côté, M. Aziouez Laib, directeur général de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP), a indiqué que «le PMEII accorde une importance particulière à la mise en place de la démarche qualité et à l'utilisation des TIC, notamment dans le tissu institutionnel». En outre, il a souligné que «ce programme prévoit de contribuer au lancement d'un réseau de centres techniques sectoriels». Enfin il est à noter que le PME II est doté d'un budget de 44 millions d'euros destiné au financement d'activités de conseil, de formation et d'études dans les domaines de la mise à niveau des PME, de la qualité et du développement institutionnel. Le PME II a été mis en place par l'Algérie et l'Union européenne (UE) en 2009.
Lancement en 2012 d’un programme de développement de la sous-traitance
Intervenant par ailleurs lors d’un débat au- tour de la mise à niveau des entreprises algériennes, M. Mohamed Moncef Gharbi, expert principal au programme PME II, a relevé que le ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement est en passe de préparer un programme de développement de la sous-traitance tracé avec le PME II. Il a expliqué que «celui-ci tourne autour de trois axes : le premier, dont les études seront lancées en janvier prochain, porte sur la mise en place de trois projets pilotes dont un avec la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) pour la fabrication de lames ressorts, de ressorts à boudin, de pièces de décolletage et de pièces en caoutchouc pour l'industrie automobile. Concernant le deuxième axe de ce programme, M. Mohamed Moncef Gharbi a précisé que «celui-ci porte sur l'identification de projets de sous-traitance au niveau de trois composantes, à savoir la composante mécanique et transformation des métaux, l'électrique et électronique, ainsi que le caoutchouc et plastique». S’agissant du troisième axe du programme, il a souligné que «celui-ci se focalisera sur la réalisation de fiches projets». Il expliquera dans ce sillage qu’«à partir de l'identification des projets, nous allons lancer des études pour l'élaboration de fiches projets pour un grand nombre de projets à mettre en place et qui constitueront une boîte à outils pour le ministère ». Selon lui, des concertations ont été engagées depuis près de huit mois avec les bourses de sous-traitance et les différentes organisations patronales pour finaliser ce programme de développement de la sous-traitance qui s'étalera jusqu'à février 2013. M. Gharbi a fait remarquer que près de 600 experts nationaux et internationaux contribueront à son élaboration. L'Algérie dispose de potentialités importantes à développer dans divers secteurs d'ac- tivité. Dans cette optique l’expert a souligné qu’«il y a de grands donneurs d'ordre en Algérie, notamment des entreprises publiques telles que la Sonatrach, la Sonelgaz ou la SNVI qui a des besoins importants et pressants pour le développement de son industrie, particulièrement en matière de pièces de rechange et de pièces consommables, d'où la nécessité de sous-traiter localement».
Il a enfin estimé qu’«à la fin du programme, en février 2013, l'Algérie aura une boîte à outils pour l'émergence de six centres techniques: celui de la chimie, de la mécanique, de l'électronique, des matériaux de construction, de l'agroalimentaire et du textile. »Makhlouf Aït Ziane EL MOUDJAHID
Intervenant par ailleurs lors d’un débat au- tour de la mise à niveau des entreprises algériennes, M. Mohamed Moncef Gharbi, expert principal au programme PME II, a relevé que le ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement est en passe de préparer un programme de développement de la sous-traitance tracé avec le PME II. Il a expliqué que «celui-ci tourne autour de trois axes : le premier, dont les études seront lancées en janvier prochain, porte sur la mise en place de trois projets pilotes dont un avec la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) pour la fabrication de lames ressorts, de ressorts à boudin, de pièces de décolletage et de pièces en caoutchouc pour l'industrie automobile. Concernant le deuxième axe de ce programme, M. Mohamed Moncef Gharbi a précisé que «celui-ci porte sur l'identification de projets de sous-traitance au niveau de trois composantes, à savoir la composante mécanique et transformation des métaux, l'électrique et électronique, ainsi que le caoutchouc et plastique». S’agissant du troisième axe du programme, il a souligné que «celui-ci se focalisera sur la réalisation de fiches projets». Il expliquera dans ce sillage qu’«à partir de l'identification des projets, nous allons lancer des études pour l'élaboration de fiches projets pour un grand nombre de projets à mettre en place et qui constitueront une boîte à outils pour le ministère ». Selon lui, des concertations ont été engagées depuis près de huit mois avec les bourses de sous-traitance et les différentes organisations patronales pour finaliser ce programme de développement de la sous-traitance qui s'étalera jusqu'à février 2013. M. Gharbi a fait remarquer que près de 600 experts nationaux et internationaux contribueront à son élaboration. L'Algérie dispose de potentialités importantes à développer dans divers secteurs d'ac- tivité. Dans cette optique l’expert a souligné qu’«il y a de grands donneurs d'ordre en Algérie, notamment des entreprises publiques telles que la Sonatrach, la Sonelgaz ou la SNVI qui a des besoins importants et pressants pour le développement de son industrie, particulièrement en matière de pièces de rechange et de pièces consommables, d'où la nécessité de sous-traiter localement».
Il a enfin estimé qu’«à la fin du programme, en février 2013, l'Algérie aura une boîte à outils pour l'émergence de six centres techniques: celui de la chimie, de la mécanique, de l'électronique, des matériaux de construction, de l'agroalimentaire et du textile. »Makhlouf Aït Ziane EL MOUDJAHID
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