Le cinéma algérien était à l’honneur, dans la ville de Jemappes (Mons) en Belgique, dimanche, à l’initiative de l’association les étoiles du Maghreb et en collaboration avec Algebel ainsi que sud nord évolution de Lille.
Jemappes (Belgique)
De notre envoyé spécial
A l’occasion, la salle « Galva la Rotonde » a abrité des activités artistiques en présence des réalisateurs, cinéastes et comédiens venus d’Algérie et de France, notamment. Le film de Dahmane Ouzid « Es Saha » et la colline oubliée de Abderahmane Bouguermouh, projetés lors de cette journée ont drainé une assistance nombreuse. « L’histoire de ce produit permet à notre jeunesse de savoir qu’après les moments difficiles, il ya toujours de l’espoir», a précisé M. Ouzid. « Cette activité nous permet de faire découvrir de nombreux comédiens et autres hommes du cinéma.
Les Algériens de Belgique ont été long temps écartés des manifestations culturelles issues de leurs pays d’origine. C’est pour cela que nous voulons organiser des activités avec comme finalité de leur faire connaitre la diversité de la culture algérien en particulier et du Maghreb en général car, il faut savoir, que le cinéma comme un magnifique vecteur d’échange et de connaissance, et aussi un réel reflet de l’identité d’un peuple », a déclaré Mme Nadira Selhami, présidente de l’association les étoiles du Maghreb.
De son coté Hamid Abdelhamid, membre du conseil d’administration d’Algerbel , a expliqué « qu’à travers le cinéma, on a beaucoup de choses à dire et de chose à donner aux public ». Une table ronde était aussi au menu de cette journée. Les invités ont essayé d’évoquer l’importance de ce genre de manifestations pour la communauté algérienne établie en Belgique.
« La projection de films dans le cadre des manifestations culturelles à l’étranger permet de faire connaitre notre cinéma et de donner la chance aux algériens d’ici, de découvrir la réalité du terrain dans leurs pays d’origine », a souligner Fawzi Saichi ( Remimez), comédien.
Abondant dans le même contexte, Lyazid Khoudja, réalisateur, ajoute : « Garce aux mouvement association, nous pouvons arriver à donner de la visibilité à nos produits. Donc, nous devons réfléchir, désormais, à une dimension maghrébine du cinéma qui s’adresse à une double public», a-t-il expliqué.
Une intervenante, dans la salle, a émis les vœux de voir les réalisateurs s’intéresser beaucoup plus à des produits qui traiteront de la vie des étrangers en Europe. « Dans la majorité des films on a tendance à voir seulement comment vivent les algériens chez eux mais, on aimerait bien que ceux qui vivent dans notre pays puissent voir aussi comment elle est la vie à l’étranger. C’est important. C’est une façon, peut être, de dire à la jeunesse, surtout, qu’ici, ce n’est pas le paradis », a-t-elle laissé entendre.
Par ailleurs, notons que l’association les étoiles du Maghreb a élaboré un programme aussi riche que varié pour les prochaines semaines. Les membres de cette structure prévoient ainsi et en collaboration avec l’association convergence de Wattrelos (France) de célébrer, en janvier, Yennayer, premier jour de l’an amazigh avec la troupe folklorique El Arba et le ballet de danse berbère. « Le cinéma algérien sera également présent au festival du film d’amour prévu du 8 au 14 février prochain, à Mons (Belgique) . Nous préparons aussi plusieurs activités dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie », a indiqué Mme Nadira Selhami.
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