Apiculture : Le miel de Chachar s’invite à Vienne
«Nous voulons renforcer le partenariat entre les PME-PMI autrichiennes et algériennes», souligne l’ambassadeur d’Autriche à Alger Mme Aloisia Worgetter.
L’ambassadeur d’Autriche à Alger Mme Aloisia Worgetter. La coopération entre l’Algérie et l’Autriche a connu ces derniers temps, une amélioration constante.
Plusieurs hommes d’affaires et responsables autrichiens ont rendu visite à Alger où ils ont mis en évidence leur souhait d’investir d’avantage dans plusieurs domaines. Cette fois-ci les Autrichiens ont démontré leur intérêt pour le secteur agroalimentaire, en particulier l’apiculture.
Après une étude faite par leurs experts sur le miel de Chachar au niveau de la wilaya de Khenchela, ceux-ci ont découvert que ce produit répond aux normes requises en matière de qualité, de couleur, d’arôme et de goût.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée au niveau de l’ambassade d’Autriche, Mme Aloisia Worgetter a souligné que les relations entre l’Algérie et l’Autriche ne sont pas réduites aux seules visites des délégations, mais sont inscrites dans la concrétisation. Elle dira dans ce contexte que le souhait des opérateurs et hommes d’affaires autrichiens ne se limite pas aux rencontres conviviales et autres invitations, « C’est la promotion des entreprises algériennes, avec lesquelles nous voulons renforcer le partenariat entre les PME-PMI des deux pays », avant d’ajouter le fait que la dynamique enclenchée depuis quelques années en Algérie, notamment dans les domaines des Transports, « nous invite à changer de perspectives et de regard à l'égard de ce pays aux énormes potentialités. »
Mme Aloisia Worgetter n’a pas manqué au cours de son intervention de mettre l’accent, sur l’excellente relation qui existe entre l’Algérie et l’Autriche, en indiquant que « l’Algérie est un bon partenaire ».
De son côté, M. Tahar Kellil, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CACI), n’a pas omis de préciser le fait que les PME-PMI algériennes ont connu ces dernières années, « un développement très important surtout dans l’agroalimentaire ». Un développement qui ne peut échapper à personne, « ce constat est fait sur le terrain. Donc les entreprises algériennes peuvent faire beaucoup de choses », a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il est temps de faire connaître les entreprises algériennes dans les pays développés afin de trouver des partenaires. Des partenaires qui se chargeraient à leur tour de faire la promotion et la commercialisation des produits algériens, à l’extérieur du pays.
Tahar Kellil a indiqué que le rôle de l’instance qu’il préside, « est de faire une connaissance entre les entreprises des deux pays, pour créer un climat d’affaires. »
Allant plus loin dans ses explications, il a souligné qu’actuellement, « nous sommes en train de préparer les moyens avec lesquels nos entreprises vendent leurs produits sur le marché autrichien. »
Il dira dans ce contexte, « qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens va se rendre en Autriche prochainement, pour l’inspection du marché et en parallèle, participer à un Salon qui sera organisé à Vienne. Une manifestation d’ordre économique « où il sera question, pour nos opérateurs, de présenter leurs produits et trouver des partenaires potentiels ».
Mettant, par ailleurs, l’accent sur les lois des deux pays, le président de la Chambre de commerce a souligné « qu’il faut travailler selon les lois de coopération bilatérales et un terrain d’entente sera trouvé sans aucun doute », ajoutant également que les hommes d’affaires autrichiens et algériens « peuvent faire beaucoup de choses dans l’intérêt des deux pays ».
D’autre part, M. Gernot Fleischmann, gérant de la société Fleischmann Consult Succursale Algérie a évoqué les liens historiques d’amitié qui prévalent entre l’Autriche et l’Algérie. Déjà, dans les années 1980, les relations entre les deux pays étaient très importantes, surtout dans le secteur ferroviaire, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne l’exploitation apicole, M. Gernot Fleischmann a souligné le grand intérêt des opérateurs de son pays, d’investir d’avantage dans ce domaine et importer des grandes quantités de miel pour le marché autrichien.
Mettant l’accent sur les produits algériens exportés en Autriche, M. Gernot Fleischmann a déploré le fait que ceux-ci ne soient pas présents sur les étals des supermarchés autrichiens.
L’hôte de l’Algérie s’interrogera dans ce sens, qu’à l’instar des produits marocains et tunisiens, il est important de trouver le moyen de faire connaître les produits algériens qui sont, selon lui, « de très haute facture ».Makhlouf Aït Ziane EL MOUDJAHID
Plusieurs hommes d’affaires et responsables autrichiens ont rendu visite à Alger où ils ont mis en évidence leur souhait d’investir d’avantage dans plusieurs domaines. Cette fois-ci les Autrichiens ont démontré leur intérêt pour le secteur agroalimentaire, en particulier l’apiculture.
Après une étude faite par leurs experts sur le miel de Chachar au niveau de la wilaya de Khenchela, ceux-ci ont découvert que ce produit répond aux normes requises en matière de qualité, de couleur, d’arôme et de goût.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée au niveau de l’ambassade d’Autriche, Mme Aloisia Worgetter a souligné que les relations entre l’Algérie et l’Autriche ne sont pas réduites aux seules visites des délégations, mais sont inscrites dans la concrétisation. Elle dira dans ce contexte que le souhait des opérateurs et hommes d’affaires autrichiens ne se limite pas aux rencontres conviviales et autres invitations, « C’est la promotion des entreprises algériennes, avec lesquelles nous voulons renforcer le partenariat entre les PME-PMI des deux pays », avant d’ajouter le fait que la dynamique enclenchée depuis quelques années en Algérie, notamment dans les domaines des Transports, « nous invite à changer de perspectives et de regard à l'égard de ce pays aux énormes potentialités. »
Mme Aloisia Worgetter n’a pas manqué au cours de son intervention de mettre l’accent, sur l’excellente relation qui existe entre l’Algérie et l’Autriche, en indiquant que « l’Algérie est un bon partenaire ».
De son côté, M. Tahar Kellil, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CACI), n’a pas omis de préciser le fait que les PME-PMI algériennes ont connu ces dernières années, « un développement très important surtout dans l’agroalimentaire ». Un développement qui ne peut échapper à personne, « ce constat est fait sur le terrain. Donc les entreprises algériennes peuvent faire beaucoup de choses », a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il est temps de faire connaître les entreprises algériennes dans les pays développés afin de trouver des partenaires. Des partenaires qui se chargeraient à leur tour de faire la promotion et la commercialisation des produits algériens, à l’extérieur du pays.
Tahar Kellil a indiqué que le rôle de l’instance qu’il préside, « est de faire une connaissance entre les entreprises des deux pays, pour créer un climat d’affaires. »
Allant plus loin dans ses explications, il a souligné qu’actuellement, « nous sommes en train de préparer les moyens avec lesquels nos entreprises vendent leurs produits sur le marché autrichien. »
Il dira dans ce contexte, « qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens va se rendre en Autriche prochainement, pour l’inspection du marché et en parallèle, participer à un Salon qui sera organisé à Vienne. Une manifestation d’ordre économique « où il sera question, pour nos opérateurs, de présenter leurs produits et trouver des partenaires potentiels ».
Mettant, par ailleurs, l’accent sur les lois des deux pays, le président de la Chambre de commerce a souligné « qu’il faut travailler selon les lois de coopération bilatérales et un terrain d’entente sera trouvé sans aucun doute », ajoutant également que les hommes d’affaires autrichiens et algériens « peuvent faire beaucoup de choses dans l’intérêt des deux pays ».
D’autre part, M. Gernot Fleischmann, gérant de la société Fleischmann Consult Succursale Algérie a évoqué les liens historiques d’amitié qui prévalent entre l’Autriche et l’Algérie. Déjà, dans les années 1980, les relations entre les deux pays étaient très importantes, surtout dans le secteur ferroviaire, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne l’exploitation apicole, M. Gernot Fleischmann a souligné le grand intérêt des opérateurs de son pays, d’investir d’avantage dans ce domaine et importer des grandes quantités de miel pour le marché autrichien.
Mettant l’accent sur les produits algériens exportés en Autriche, M. Gernot Fleischmann a déploré le fait que ceux-ci ne soient pas présents sur les étals des supermarchés autrichiens.
L’hôte de l’Algérie s’interrogera dans ce sens, qu’à l’instar des produits marocains et tunisiens, il est important de trouver le moyen de faire connaître les produits algériens qui sont, selon lui, « de très haute facture ».Makhlouf Aït Ziane EL MOUDJAHID
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire