farouk ksentini a saisi le président de la république
Alger face au drame des réfugiés syriens
Le président de la Forem, comme d’ailleurs d’autres associations, invite à l’anticipation, pour aller au-delà des aides d’urgence et pour respecter la dignité humaine
La situation des réfugiés syriens en Algérie, qui appelle désormais une réponse claire de la part des autorités publiques, quant à leur statut, est au cœur des préoccupations de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNPPDH), des organisations et associations nationales.
Hier, le président de la CNPPDH, Farouk Ksentini, a réitéré son appel au président de la République pour une meilleure visibilité de ce dossier humanitaire. Selon lui, les réfugiés syriens “vivent dans des conditions déplorables”, avec la crainte d’être refoulés. Dans une déclaration faite par téléphone à Liberté, l’avocat, se basant sur les affirmations des représentants des réfugiés syriens, qu’il a reçus dernièrement, a annoncé que leur nombre est de 25 000 et qu’ils sont présents dans les wilayas d’Alger, d’Oran, de Tlemcen et d’Annaba. Le président de la CNPPDH a en outre signalé que les Syriens “sont entrés en Algérie avec un visa de 90 jours” et qu’ils risquent donc d’être considérés comme des “illégaux”, une fois passé le délai. “Leurs représentants ont demandé à l’Algérie de bénéficier d’un statut de réfugiés. Ils m’ont demandé d’intercéder auprès du président Bouteflika pour le statut de réfugiés”, a-t-il indiqué. Farouk Ksentini a laissé entendre que le sort des réfugiés syriens interpelle son institution. Il a aussi rappelé avoir transmis, il y a 15 jours, un courrier au chef de l’État, où il lui décrit la situation des Syriens, “en danger de mort”, qui ont rejoint notre pays. Pour le responsable de la Commission de promotion et de protection des droits de l'Homme, l’Algérie devrait répondre positivement aux doléances des réfugiés, compte tenu des relations particulières avec la Syrie.
Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mostefa Khiati, est revenu également sur la question du statut de réfugiés, en exprimant tout haut ce que pensent bon nombre d’Algériens. Dans une communication téléphonique, il a d’abord tenu à préciser que le problème des réfugiés ne touche pas seulement l’Algérie, ni les pays limitrophes, ni même la zone arabe. M. Khiati a ensuite invité le ministère des Affaires étrangères (MAE) à “définir le statut des réfugiés syriens”, puis de s’interroger : “Ont-ils été catalogués en tant que réfugiés, en tant que gens déplacés ou en tant que personnes en visite ?” En fait, le président de la Forem, comme d’ailleurs d’autres associations qui sont sur le terrain de la solidarité, invite à l’anticipation, pour aller au-delà des aides d’urgence et pour respecter la dignité humaine de nos frères et sœurs syriens qui se sont exilés. “La situation (en Syrie) est telle que le nombre des réfugiés ne peut qu’augmenter. Le MAE doit définir leur statut et aussi leurs points d’accueil, pour permettre aux associations nationales et, par la suite, aux institutions internationales de bien agir, en matière d’aide humanitaire”, a soutenu M. Khiati.
La situation des réfugiés syriens en Algérie, qui appelle désormais une réponse claire de la part des autorités publiques, quant à leur statut, est au cœur des préoccupations de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNPPDH), des organisations et associations nationales.
Hier, le président de la CNPPDH, Farouk Ksentini, a réitéré son appel au président de la République pour une meilleure visibilité de ce dossier humanitaire. Selon lui, les réfugiés syriens “vivent dans des conditions déplorables”, avec la crainte d’être refoulés. Dans une déclaration faite par téléphone à Liberté, l’avocat, se basant sur les affirmations des représentants des réfugiés syriens, qu’il a reçus dernièrement, a annoncé que leur nombre est de 25 000 et qu’ils sont présents dans les wilayas d’Alger, d’Oran, de Tlemcen et d’Annaba. Le président de la CNPPDH a en outre signalé que les Syriens “sont entrés en Algérie avec un visa de 90 jours” et qu’ils risquent donc d’être considérés comme des “illégaux”, une fois passé le délai. “Leurs représentants ont demandé à l’Algérie de bénéficier d’un statut de réfugiés. Ils m’ont demandé d’intercéder auprès du président Bouteflika pour le statut de réfugiés”, a-t-il indiqué. Farouk Ksentini a laissé entendre que le sort des réfugiés syriens interpelle son institution. Il a aussi rappelé avoir transmis, il y a 15 jours, un courrier au chef de l’État, où il lui décrit la situation des Syriens, “en danger de mort”, qui ont rejoint notre pays. Pour le responsable de la Commission de promotion et de protection des droits de l'Homme, l’Algérie devrait répondre positivement aux doléances des réfugiés, compte tenu des relations particulières avec la Syrie.
Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mostefa Khiati, est revenu également sur la question du statut de réfugiés, en exprimant tout haut ce que pensent bon nombre d’Algériens. Dans une communication téléphonique, il a d’abord tenu à préciser que le problème des réfugiés ne touche pas seulement l’Algérie, ni les pays limitrophes, ni même la zone arabe. M. Khiati a ensuite invité le ministère des Affaires étrangères (MAE) à “définir le statut des réfugiés syriens”, puis de s’interroger : “Ont-ils été catalogués en tant que réfugiés, en tant que gens déplacés ou en tant que personnes en visite ?” En fait, le président de la Forem, comme d’ailleurs d’autres associations qui sont sur le terrain de la solidarité, invite à l’anticipation, pour aller au-delà des aides d’urgence et pour respecter la dignité humaine de nos frères et sœurs syriens qui se sont exilés. “La situation (en Syrie) est telle que le nombre des réfugiés ne peut qu’augmenter. Le MAE doit définir leur statut et aussi leurs points d’accueil, pour permettre aux associations nationales et, par la suite, aux institutions internationales de bien agir, en matière d’aide humanitaire”, a soutenu M. Khiati.
LIBERTE Par : Hafida Ameyar H A
Syrian refugees Algiers before the tragedy in July 2012
السوري اللاجئين الجزائر قبل المأساة في يوليو 2012
radio web europe
patrick le berrigaud
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