Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 21 février 2013

Mr Youcef Yousfi Ministre de l’Énergie et des Mines forum d’Echaâb Algerie 2013



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Portail Algérien des ENERGIES RENOUVELABLES  

Notre priorité est la mobilisation

 de toutes nos ressources énergétiques

Mercredi 20 février 2013
M. Youcef Yousfi, Ministre de l’Énergie et des Mines, a affirmé hier au forum d’Echaâb que le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures permettrait de couvrir les besoins énergétiques de l’Algérie à long terme, notamment par l’intensification des activités d’exploration et de forage des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels.
Répondant à une question sur l’opportunité et l’intérêt que représente cette nouvelle loi, aux yeux des partenaires de l’Algérie dans le domaine de l’énergie, il a indiqué qu’en plus du fait qu’elle n’a pas été du "tout critiquée", cette nouvelle loi permettra la couverture des besoins du pays en énergie, qui est une priorité. "Cette loi comporte nombre de points positifs à même de relancer le secteur en matière d’investissements et de partenariat", a-t-il martelé, ajoutant que "la priorité pour notre pays consiste à mobiliser toutes ses ressources". Le ministre de l’Énergie a souligné que l’avenir des générations futures et la mise en place des moyens nécessaires pour garantir le bien-être et la prospérité de ces générations relèvent désormais de la responsabilité de tous. Il a fait savoir qu’au regard de la croissance démographique que connaît notre pays, et qui atteindra 60 millions d’habitats à l’horizon 2040 et l’augmentation constante du volume des besoins en produits énergétiques, une mobilisation et une exploitation de toutes les ressources énergétiques conventionnelles et non conventionnelles, renouvelables et alternatives, s’imposent pour pouvoir satisfaire ces besoins grandissants. Il a également exprimé la ferme volonté de l’Algérie d’aller vers l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste), précisant qu’il n’y a pas de risques majeurs sur l’environnement et sur les réserves du pays en eau, que certaines parties utilisent comme arguments pour décourager l’exploitation de ces ressources. Il a souligné enfin que le gaz de schiste constitue une source énergétique conventionnelle, et que ce sont les techniques de son extraction qui sont non conventionnelles.
À une question sur le développement des énergies renouvelables, outre celles du charbon et du nucléaire, le ministre a invoqué le programme adopté par le gouvernement portant sur le développement des énergies renouvelables avec des investissements publics de plus de 100 milliards de dollars d’ici 2030, ajoutant que la production ne couvrira alors que le tiers de la consommation de l’Algérie en électricité. Pour ce qui est de la réalisation de centrales nucléaires, il a indiqué que le fonctionnement de ces centrales nécessite de grandes quantités d’eau, citant, à titre d’exemple, la France qui utilise annuellement quelque 40 milliards de m3 d’eau pour fournir son parc de stations nucléaires. "Pour l’Algérie, il est hors de question de renoncer aux énergies renouvelables ou nucléaires", a-t-il assené, soulignant que le développement des hydrocarbures non conventionnels était un choix incontournable pour répondre aux besoins en matière d’énergie et au financement des projets d’investissement. Concernant le rendement de ces hydrocarbures, M. Yousfi a rassuré que les réserves de l’Algérie en gaz de schiste sont inépuisables et sont partout. Tout en soulignant l’important apport du secteur à sortir notre pays du sous-développement, à renforcer sa souveraineté sur ses richesses et à consolider son indépendance par un développement économique accru par la création d’une véritable industrie pétrolière et gazière, voire à aider d’autres pays à en faire autant, il a ajouté que l’Algérie a réalisé 31 découvertes d’hydrocarbures en 2012, rappelant que plus de 350 découvertes ont été effectuées depuis la nationalisation des hydrocarbures en 1971, 20 complexes d’industrie pétrolière, un réseau de transport de 18.000 km et 5 raffineries, le tout couronné par une présence forte sur le marché international, alors que les recettes d’exportation des hydrocarbures ont financé l’économie nationale à hauteur de 800 milliards de dollars au cours de cette même période. À cela viennent s’ajouter une capacité de 12. 000 mégawatts qui va doubler dans les cinq ans à venir. "En vérité, c’est cette richesse acquise par la pleine souveraineté de notre pays qui a été visée", a-t-il relevé, annonçant qu’un investissement dédié à la construction de six raffineries est déjà lancé. Et à l’occasion du 42e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, il a appelé à placer l’intérêt du pays au-dessus de tout autre considération, à travers notamment cette nouvelle loi qui préserve et renforce la souveraineté nationale sur ses richesses, qui ont été, en vérité, visées par l’attentat terroriste d’In Amenas. Et au sujet du redémarrage du complexe de Tiguentourine, à l’arrêt depuis l’attentat terroriste du 16 janvier dernier, il devrait reprendre dans peu de temps, et ce en concertation avec les partenaires de la Sonatrach, par la mise en service de l’un des trois trains les moins endommagés, selon le ministre. Comme première étape de son redémarrage, il fonctionnera avec un tiers de ses capacités globales qui sont de 9 milliards m3/an. Quant aux dégâts occasionnés, l’évaluation est en cours, a-t-il confirmé, sans donner une estimation financière des pertes. Le ministre a affirmé que les parties concernées s’emploient à établir avec précision l’étendue des dommages causés aux installations. M. Yousfi a affirmé que l’Algérie dispose des moyens nécessaires pour assurer la sécurité de ses installations énergétiques et industrielles, qui seront désormais renforcées sur tous les plans.
S’agissant des partenaires étrangers, il a mis l’accent particulièrement sur leurs engagements à continuer de travailler en Algérie en dépit de l’attentat qui a ciblé le complexe gazier d’In Amenas. Dans un message de solidarité et de soutien, il a tenu à rendre hommage aux travailleurs et cadres du secteur nationaux et étrangers, en particulier au jeune Mohamed Amine Lahmar, qui s’est opposé à l’entrée des terroristes au site, au péril de sa vie. Les sociétés partenaires ont exprimé leur engagement de continuer de fournir tout le soutien nécessaire pour continuer à travailler. Il a également salué et rendu hommage à l’ANP, dont l’intervention a permis de sauver de nombreuses vies humaines et protéger le site. Il a ensuite fait part de sa totale solidarité avec les familles des victimes de cet odieux attentat prémédité, soulignant que la confiance de notre pays et ses partenaires ne pouvaient qu’être renforcés dans des moments. Sur le renforcement des relations de coopération et de partenariat dans les domaines des hydrocarbures, de l’énergie et des mines, M. Yousfi a présenté les axes de coopération susceptibles d’être développés avec les entreprises, notamment dans les domaines de la prospection pétrolière, la pétrochimie, l’électricité, les énergies renouvelables, les mines, ainsi que la formation et la recherche et développement, annonçant à cette occasion la création en Algérie d’un institut de génie nucléaire.
Affaire de corruption Sonatrach 2
"Les mesures nécessaires seront prises après le verdict de la justice", affirme le ministre "Les mesures nécessaires concernant l’affaire dite de Sonatrach 2 seront prises une fois le travail de la justice terminé et que cette affaire confirmée", a annoncé M. Youcef Yousfi. "Des instructions très fermes ont été données (par les autorités, ndlr) aux entreprises pour défendre leurs intérêts et pour poursuivre toute personne susceptible d’avoir agi contrairement aux intérêts de nos entreprises", a affirmé M. Yousfi. "La justice est en train d’enquêter (sur l’affaire, ndlr). (...) Nous prendrons les mesures nécessaires lorsque la justice aura terminé son travail et que ces affaires sont confirmées et avérées", a ajouté le ministre. "Nous combattrons la corruption avec la plus grande détermination. Nous serons inflexibles dans ce domaine là", a-t-il souligné. Le procureur général près la cour d’Alger, M. Belkacem Zeghmati, avait déclaré, il y a 10 jours, qu’une information judiciaire dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2 avait déjà été ouverte. Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont "en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed (Alger) dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2", a précisé un communiqué signé par le procureur général. Cette précision intervenait suite aux informations publiées par des titres faisant état de "l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’État".
Projet de gazoduc algéro-italien
Les travaux seront entamés une fois la rentabilité économique confirmée Les travaux de réalisation du projet de gazoduc algéro-italien Galsi seront entamés une fois que sa rentabilité économique est confirmée, a annoncé le ministre de l’Énergie et des Mines, récusant le blocage de ce projet. "Nous sommes toujours en discussions avec nos partenaires italiens concernant ce projet, et il est vrai que l’Italie traverse une conjoncture économique difficile qui s’est traduite par une baisse de la demande (de l’énergie, ndlr)”, a indiqué M. Yousfi. "Il n’a jamais été question d’annuler ce projet destiné à acheminer le gaz algérien directement vers l’Italie", a-t-il ajouté. "Le coût de réalisation (du gazoduc, ndlr) est en hausse, et il faut que les deux parties se mettent d’accord sur sa rentabilité économique pour pouvoir commencer sa construction”, a ajouté le ministre, assurant que même si ce projet est annulé, "l’Algérie n’aura pas de problème à placer son gaz ailleurs”. Sonatrach avait annoncé, en décembre 2012, que la décision finale pour la réalisation du gazoduc Galsi, reliant l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, a été reportée pour "des raisons techniques” au 30 mai 2013, Sonatrach et ses partenaires italiens accordant toujours "le même intérêt” au projet. "L’Assemblée générale de GALSI, tenue en date du 14 novembre 2012 à Milan (Italie), a reporté à l’unanimité de ses membres la décision finale d’investissement (FID) au 30 mai 2013, pour des raisons techniques”, ajoutait le communiqué de Sonatrach qui détient une part majoritaire de 41,6% dans la société du projet Galsi qu’elle devrait construire en association avec les groupes italiens Edison et Enel. Galsi doit relier directement l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne pour un investissement initial de trois milliards d’euros, et sa mise en service est prévue pour 2014. Un accord intergouvernemental relatif à ce projet a été conclu en novembre 2007 par l’Algérie et l’Italie. Ce gazoduc doit relier Hassi-R’mel à El)Kala dans sa partie "On shore" sur une longueur de 640 km. Dans sa partie "Off Shore", le projet reliera El-Kala à Cagliari en Sardaigne sur une distance de 310 km. Une fois réalisé, il doit acheminer un volume annuel de 8 milliards de m3 de gaz. Il a été inscrit en 2009 par la Commission européenne dans la liste des projets prioritaires.
Complexe de Tiguentourine
La remise en marche se fera en concertation avec les partenaires Le complexe gazier de Tiguentourine, à l’arrêt depuis 16 janvier suite à une attaque terroriste, sera partiellement remis en marche en concertation avec les partenaires de Sonatrach, a indiqué M. Youcef Yousfi. Le ministre de l’Énergie a indiqué qu’une partie du complexe de Tiguentourine (250 km d’Illizi) est actuellement opérationnelle, ajoutant que sa remise en service se fera en concertation avec les partenaires étrangers de Sonatrach (BP et Statoil). Il a précisé que les dégâts causés par l’attaque perpétrée par un groupe d’une trentaine de terroristes sont actuellement en cours d’évaluation, en parallèle à la poursuite des travaux de réparation des parties endommagées par l’attaque. Le ministre n’a pas, cependant, voulu donner une estimation de ces dégâts ni des prévisions sur le remise en marche totale du complexe qui assure jusqu’à 18% des exportations gazières du pays. Pour ce qui est du retour des travailleurs expatriés, M. Yousfi a répondu que certains d’entre eux sont déjà présents, en attendant l’arrivée d’autres en fonction de l’avancement des travaux de réparation. S’agissant du renforcement des mesures de sécurité au niveau de l’ensemble des installations énergétiques du pays, le ministre a expliqué que ceci se fait en collaboration avec les forces algériennes de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire (ANP). "Nous avons pris des mesures extrêmement sérieuses (pour renforcer la sécurité des installations). Il y a même des gens qui se sont plaints des fouilles effectuées par les agents de sécurité (à l’entrée des sites, ndlr)”, a indiqué M. Yousfi, ajoutant que les opérations de vérification ont permis de "découvrir des cartes d’accès trafiquées”. Lundi dernier, le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, avait déclaré que l’usine de Tiguentourine devrait redémarrer avant le 24 février, date de la nationalisation des hydrocarbures. Ce complexe gazier devrait reprendre dans peu de temps, avec la mise en service de l’un des trois trains les moins endommagés. Comme première étape de son redémarrage, le site gazier fonctionnera avec un tiers de ses capacités globales qui sont de 9 milliards de mètres cubes par an.
Hydrocarbures, 31 découvertes en 2012
L’Algérie a réalisé 31 découvertes d’hydrocarbures en 2012 entre efforts propres de Sonatrach et association avec des partenaires étrangers, a annoncé hier le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. "C’est un nombre (de découvertes) conséquent, mais qui n’est pas à même de compenser les niveaux actuels de production d’hydrocarbures”, a déclaré M. Yousfi, mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre l’effort d’exploration pour augmenter les capacités de production et tenter de compenser une partie de ce qui a été produit. Dans ce sens, le ministre a indiqué que l’entrée en production du gisement d’El Merk (Illizi) est attendue pour l’année en cours. Cet important gisement s’ajoutera au champ voisin de Menzel Ledjmet Est (LME) déjà opérationnel depuis près d’un mois, a-t-il précisé. Pour l’année 2011, 20 découvertes d’hydrocarbures ont été réalisées, dont 19 par Sonatrach en effort propre et une en association avec l’Allemand EON. Ces découvertes ont totalisé un apport en réserves prouvées et probables de 157 millions TEP. En outre, le ministre a avancé que plus de 300 découvertes ont été réalisées depuis la nationalisation des hydrocarbures en 1971, alors que les recettes d’exportation des hydrocarbures ont financé l’économie nationale à hauteur de 800 milliards de dollars durant 40 ans.
Nationalisation des ressources énergétiques en 1971, De nouvelles opportunités de développement
La nationalisation des hydrocarbures en 1971 a ouvert "de nouvelles opportunités" pour le développement économique et social en Algérie, a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. "Le recouvrement de la souveraineté nationale sur le secteur des hydrocarbures a ouvert de nouvelles opportunités pour le développement de l’économie nationale", a souligné M. Yousfi, quatre jours avant le 42e anniversaire de cet évènement. Ainsi, les exportations algériennes en pétrole et gaz ont généré plus de 800 milliards de dollars de revenus en quatre décennies et qui ont permis de financer les efforts de développement économique et social du pays. 800 milliards de dollars de revenus en quatre décennies. De même, "des dizaines de complexes industriels dans divers secteurs sont réalisés et des centaines de milliers de foyers sont accordés en électricité et en gaz", note le ministre, ajoutant que tous ces acquis "ne pourraient pas être réalisés sans la nationalisation des hydrocarbures en 1971". En outre, les enjeux de l’avenir portent, pour le ministre, sur la couverture à long terme des besoins du pays en énergie, la sécurisation du financement du développement économique et social du pays et la création d’industries énergétiques fortes, notamment dans les domaines de la pétrochimie et du raffinage. C’est dans le cadre de cette démarche que la loi sur les hydrocarbures a été modifiée afin d’accompagner le renforcement des efforts d’exploration et l’augmentation des capacités nationales de production d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels, a-t-il relevé.
Sites énergétiques, Renforcement des mesures de sécurité
S’agissant du renforcement des mesures de sécurité au niveau de l’ensemble des installations énergétiques du pays, le ministre a expliqué que ceci se fait en collaboration avec les forces algériennes de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire (ANP). Revenant sur les incidents récurrents qui ont touché ces derniers mois la raffinerie de Skikda, actuellement en réhabilitation, il a reconnu que cette répétition est "inacceptable", soulignant, toutefois, que ces accidents n’ont pas eu d’impact sur la sécurité des travailleurs (bien qu’un nombre très limité de blessés légers ait été enregistré) et de la population, ni sur l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers.
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السيد يوسف يوسفي وزير الطاقة والمناجم، الجزائر منتدى Echaab 2013
Mr Youcef Yousfi Minister of Energy and Mines, Algeria forum Echaab 2013
Mr Youcef Yousfi Minister Energy et fodinis, Algeriæ forum Echaab MMXIII


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