Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

samedi 31 décembre 2011

Algerie montants des pensions de retraites 2012


Les montants des pensions de retraites en Algérie seront augmentées de 20 à 30% en 2012 selon le gouvernement algérien.Cette disposition devrait permettre de soulager le quotidien d’un grand nombres de retraités en Algérie, fait de combats et de fins de mois difficiles. Directrice d’école préscolaire à la retraite, Salima Djezarli, bénéficiaire d’une pension mensuelle de 13 000 Dinars (132 euros), dit s’étonner elle-même de pouvoir subvenir à ses besoins. Elle a suivi avec intérêt le déroulement de la réunion tripartite de septembre entre syndicats, patronat et gouvernement avant de déchanter, comme de nombreux retraités
Les participants ont en effet réussi à sécuriser une augmentation du salaire minimum en Algérie, mais n’ont pas réussi à obtenir une décision sur le dossier des retraites. Pour remédier à cette situation, le 18 décembre, lors du conseil des ministres, le gouvernement a approuvé une augmentation de 30 % des pensions égalant 15 000 DA, une augmentation de 28 % des pensions supérieures à 15 000 DA et inférieures à 30 000 DA et enfin une augmentation de 20% des pensions d’un montant supérieur.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Magharebia

Mr Abdou Benziane n'est plus


Décès du journaliste Abdou Benziane à Alger
ALGER - Le journaliste Abdou Benziane, plus connu sous le nom de Abdou B, est décédé samedi matin au CHU Mustapaha Pacha (Alger) suite à un malaise cardiaque, a-t-on appris auprès de ses proches. Né le 12 aôut 1944 à Barika (Batna), Abdou B. est l’un des diplômés de la première promotion de l’institut national de journalisme d’Alger dans les années soixante.
Abdou Benziane qui a fait ses premiers pas de journaliste à la revue "El Djeich", a dirigé dans les années 80, en tant que Rédacteur en Chef, la revue "Les 2 écrans", un périodique consacré au cinéma et à la télévision. Il a par ailleurs travaillé à l ’hebdomadaire" Révolution africaine".
Abdou B. a été nommé à deux reprises directeur général de l ’ENTV (1990-1991) et (1993-1994). En 2003, Il a été chargé du dossier de l’audiovisuel, lors de la manifestation " Année de l’Algérie en France".
Il a d’autre part occupé le poste de consultant auprès du Conseil national économique et social (CNES) lors des assises nationales sur le développement local.
Journaliste audacieux prônant la liberté, Benziane a collaboré dans de nombreux journaux nationaux, particulièrement "La Tribune" et " le Quotidien d’Oran" où il était chroniqueur.
En 1991, M. Benziane a subi une opération à cœur ouvert. Abdou B. qui laisse derrière lui Trois enfants, sera enterré dimanche au cimetière de Sidi Yahia (Alger).
Le ministre de la communication rend hommage au défunt Abdou Benziane
Le ministre de la communication, Nacer Mehal, a rendu hommage au défunt Abdou Benziane, plus connu sous le nom de Abdou B, qui a mené un combat au quotidien "dans la lignée d’une Algérie plurielle et démocratique".
Dans un message de condoléances adressé à la famille de Abdou Benziane décédé samedi suite à un malaise cardiaque, le ministre a indiqué que le défunt "talentueux journaliste et dirigeant mobilisateur, défenseur des causes justes et avocat de la liberté d’expression, ne s’est jamais départi d’une posture patriotique pour inscrire son combat au quotidien dans la lignée d’une Algérie plurielle et démocratique".
"La famille de la presse vient de perdre l’un des ses premiers bâtisseurs en la personne de Abdou Benziane qui a consacré une vie entière à la défense de la profession et à ses valeurs essentielles" a ajouté le ministre de la communication dans le message.
M. Mehal a indiqué que le défunt "a laissé le souvenir du confrère fidèle en amitié et du père de famille affectueux et exemplaire", soulignant "qu’en ces moments pénibles pour tous mais résigné devant la volonté d’Allah" je m’incline en hommage à la mémoire de cet homme de rectitude qui a marqué les deux générations de la presse nationale depuis le recouvrement de l’indépendance.
Le ministre a également rendu hommage ’’avec respect’’, au défunt, pour "son engagement et son militantisme", en adressant à sa famille, ses condoléances attristées et ses sentiments de solidarité et de vive sympathie.APS

Mr Abdelaziz Bouteflika président de la République signature du décret ratification des statuts IRENA



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES  

Ratification des statuts

 de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

Conformément à l’article 77-11 de la Constitution, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé à la signature du décret portant  de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA, adoptés à Bonn le 26 janvier 2009.
Cette ratification survient 15 jours avant la tenue de la deuxième session de l’assemblée de cette Agence les 14 et 15 janvier 2012 à Abu Dhabi.
L’Agence IRENA encourage l’adoption accrue et généralisée et l’utilisation durable de toutes les formes d’énergies renouvelables en tenant compte des priorités nationales et internes et des avantages tirés d’un bouquet de mesures en faveur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Cet effort tient également compte de la contribution des énergies renouvelables à la préservation de l’environnement grâce à une pression moins forte sur les ressources naturelles et à la réduction de la déforestation, notamment en milieu tropical, de la désertification et de la perte de biodiversité, ainsi que de leur contribution à la protection du climat, à la croissance économique et à la cohésion sociale, notamment en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté et en faveur du développement durable, à l’accès à l’énergie et à la sécurité des approvisionnements énergétiques, au développement régional et à la responsabilité entre les générations.
Centre d’excellence des technologies pour les énergies renouvelables, facilitateur et catalyseur, l’Agence apporte une expérience en matière d’applications pratiques et de politiques, un appui sur toutes les questions liées aux énergies renouvelables, une aide aux pays pour qu’ils bénéficient du développement efficace et du transfert des connaissances et des technologies.
Samy Bouchaib,
Portail Algérien des Energies Renouvelables

vendredi 30 décembre 2011

Algerie France l'avenir 2012 diplomatie coopération partenariat fondamentaux

Que l'année 2012 soit tournée beaucoup plus vers l'avenir que vers le passé. C'est le souhait formulé par le chef de la diplomatie française Mr Alain Juppé et son homologue algérien Mr Mourad Medelci. L'année prochaine marquera les cinquante ans de l'indépendance algérienne.

2012, année du cinquantenaire de l'indépendance algérienne. Une année sensible et riche en symboles, à laquelle Paris et Alger se préparent depuis des mois dans l'espoir du moins officiellement que cette date anniversaire marque un nouveau départ, comme l'indique Mr Mourad Medelci chef de la diplomatie algérienne :

« Ce que nous allons en 2012 initier ou finaliser comme action fera probablement de cette année 2012 une année emblématique en ce qu'elle représente, pour nous et pour vous, comme pesanteur de la mémoire mais aussi comme dynamisme de l'espoir, celui qui est permis entre deux peuples qui souhaitent continuer à travailler ensemble dans l'amitié, la considération, et le respect réciproque.

Le Wali Mr Mohamed Kebir Addou les Algérois seront fiers de leur capitale


Les Algérois seront fiers de leur capitale dans les prochaines années (wali)
ALGER - Le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, a affirmé vendredi que les Algérois seront "fiers" de leur capitale dans les prochaines années, après la finalisation du plan stratégique de réaménagement de la ville d’Alger et sa périphérie.
Dans une déclaration à l’APS en marge des Assises nationales sur le développement local, M. Addou a indiqué que "dans deux ou trois années, au plus tard, les Algérois seront fiers de leur capitale" qui, a-t-il dit, avant l’établissement du plan de réaménagement "n’avait pas de perspectives de développement".
Il a rappelé que depuis près de 5 ans, deux grandes études ont été entamées, celle de la baie d’Alger et celle relative au plan d’urbanisme directeur, relevant que ces études "ont permis d’avoir une vision sur le développement de la capitale".
Il a rappelé aussi que cette vision a été examinée en Conseil interministériel, approuvé par le chef de l’Etat qui a alloué à la fin de l’exercice 2011, la somme de 200 milliards DA pour le nouveau plan stratégique de développement de la capitale.
Cette enveloppe financière sera consacrée à la réalisation des "projets prioritaires" d’aménagement urbain, c’est-à-dire l’élargissement des routes, la création de nouvelles routes, l’ouverture de nouvelles bretelles afin de fluidifier la circulation, le programme d’embellissement des autoroutes et le programme d’aménagement de la plage Les Sablettes, "pour la rendre aux citoyens".
M. Addou a cité également le projet de construction d’une piscine dans le quartier populaire de Bab El Oued, le projet de réhabilitation de la Casbah et du vieux bâti, et de mise à niveau de 21 communes "pour que la capitale se développe harmonieusement". La Place des Martyrs connaîtra un réaménagement et en face d’elle sera construite la terrasse du port et "la Promenade de l’Indépendance" qui va englober plusieurs structures, dont un aquarium.
Nous espérons lancer l’ensemble des projets au cours du premier semestre 2012
Le wali d’Alger a souligné que ce programme va s’étaler sur une période de 2 à 4 ans, ajoutant que les études le concernant vont être lancées "incessamment", rappelant néanmoins que des projets faisant partie du plan de la capitale sont déjà en cours de réalisation, tels que les routes.
"Nous espérons lancer l’ensemble de ces projets au cours du premier semestre 2012", a-t-il indiqué, précisant que des projets en cours seront réceptionnés, tels que les facultés de Droit et de Médecine, le Lycée international, les deux grands stades de 40 000 places à Douéra et Baraki, la faculté des Sciences humaines à Bouzaréah et le nouveau campus universitaire de Sidi Abdellah d’une capacité de 20 00 étudiants et 11.000 places pédagogiques.
Interrogé sur les solutions proposées pour atténuer les embouteillages dans la capitale, le wali a répondu en substance que ce problème ne peut être solutionné de manière radicale, estimant cependant que pour l’atténuer la conjonction des projets structurants est nécessaire.
"Nous ne pouvons demander aux citoyens de cesser l’achat des véhicules, nous devons donc nous adapter avec le niveau de vie qui a évolué", a-t-il dit, ajoutant que l’ouverture de nouvelles routes, l’aménagement des routes et des axes et les équipements de transport collectif, permettront la fluidité de la circulation. A ce propos, il a indiqué qu’outre le tramway et le métro, 4 parkings sont en cours de réalisation (Châteauneuf, Kouba, El Madania et Sidi M’hamed).
D’autre part, la gare routière de Caroubier sera remplacée par 3 gares routières, à Bir Mourad Rais, Dar El Beida et Zéralda, une opération qui "va décentraliser le mouvement des bus vers un même axe de la capitale et soulager notablement la circulation à Alger", selon M. Addou.
Pour la mise en œuvre du plan de la capitale, le wali a précisé que l’Ecole des Beaux-Arts et l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU) ont été sollicitées pour qu’elles soient "partie prenante de ce programme". M. Addou a enfin appelé les médias à accompagner la réalisation de ce plan par sa vulgarisation auprès des citoyens pour qu’"ils le comprennent, le défendent et fassent qu’il soit le leur".APS

Algerie le développement locale


Adoption de la plateforme des recommandations de la Concertation nationale
ALGER - La plateforme des recommandations, dégagées par la Concertation nationale sur le développement locale, a été adoptée, vendredi à Alger, par les quelque 1.300 participants aux Assises nationales, troisième et dernière étape du processus.
L’adoption de cette plateforme qui a été enrichie lors des assises nationales, ouvertes jeudi à Alger, a été adoptée par les représentants de la société civile, les élus locaux et les walis de l’ensemble du territoire national, lors d’une plénière présidée par le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès.
La plateforme, qui sera soumise au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et introduite dans le programme national des réformes, comprend sept principaux axes ayant trait aux différents aspects du développement local.
Il s’agit de recommandations portant sur "les transformations structurelles et changements de paradigmes", "les réaménagements institutionnels", "les réformes relatives aux systèmes et modes de gouvernance" et "les reconfigurations des actions de développement en lien étroit avec l’implication des partenaires économiques et sociaux".
La prise en charge de la demande sociale, les recommandations reliées aux attentes des populations de certaines régions et les réaménagements techniques et instrumentaux, figurent également dans cette plateforme, première du genre depuis l’indépendance de l’Algérie. Ce document, résultant des rencontres locales tenues entre le 5 septembre et le 1er novembre derniers, puis les assises régionales sur le développement local du 13 au 28 novembre dernier, comprend 48 recommandations.
Il est attendu de ces recommandations de donner une nouvelle base au développement local en Algérie, à travers la réforme des processus d’administration, de gestion, de gouvernance et de participation, dans les délais de mise en œuvre modulés.
Les recommandations du premier axe proposent les actions pour un "recentrage" du rôle de l’Etat et l’installation d’un nouveau régime de croissance, ainsi que les voies et moyens de parvenir à revitaliser les territoires "dormants ou inexploités". Les deuxième et troisième ordres regroupent, quant à eux, les recommandations relatives au renforcement de la démocratie et du processus démocratique, ainsi que la clarification des relations entre les élus et l’administration locale et la société civile.
Il est question également dans ces deux catégories d’ouvrir le champ aux initiatives du mouvement associatif et la nécessaire révision de la gouvernance tant au niveau local que national.
Par ailleurs, les recommandations des groupes quatre, cinq et six portent sur des réformes visant, à titre d’exemple, la mise en place des institutions de développement et d’espaces intermédiaires spécialisés consacrés à l’encadrement des collectivités locales, ainsi qu’une amélioration de l’enseignement à différents paliers du système de santé dans le pays.
Le septième et dernier axe, qui traite des questions économiques, comprend quatre principales recommandations : une réforme du code des marchés et de la fiscalité locale, l’émergence d’institutions locales de financement, l’amélioration des disponibilités foncières pour l’investissement et l’élargissement du principe de la contractualisation territoriale.APS

Alger 1500 personnes sans-abris prise en charge secours social centre Azazane Benouda.


Prise en charge de plus de 1500 personnes sans-abris en 2011 à Alger
ALGER - Quelque 1582 personnes sans-abris dont 200 femmes, 50 personnes âgées et 32 enfants ont été prises en charge par le centre de secours social au niveau d’Alger durant 2011, a indiqué le directeur du  
Plus de 200 personnes venues des wilayas intérieures du pays ont été prises en charge par le centre, a précisé M. Azazane à l’APS.
Ainsi, 30 jeunes ont bénéficié de micro-crédits et d’autres de postes de travail au niveau de leurs wilayas respectives, a révélé le responsable qui a ajouté que le centre a contacté les institutions concernées pour faciliter leur réinsertion en milieu professionnel.
La mission du centre "ne se limite pas uniquement à l’hébergement provisoire des personnes en difficulté, mais s’étend également à l’insertion de ces personnes dans la société", a fait savoir le responsable. Après l’évaluation de leur situation sanitaire, psychique et sociale, les personnes concernées sont prises en charge en vue de trouver les solutions à leurs problèmes.
Durant la saison hivernale, le centre intensifie ses campagnes d’inspection pour venir en aide à cette catégorie de personnes au niveau d’Alger à travers trois équipes composées de médecins et psychologues. Leurs missions consistent à convaincre les sans-abris à se rendre dans les centres d’hébergement d’urgence en vue de recevoir les secours nécessaires. En dépit des efforts déployés, certaines personnes refusent de se rendre dans ces centres pour plusieurs considérations dont l’habitude à la mendicité et au vol.
Selon M. Azazane, toute personne contrainte à rester dans la rue après 23.00 heures, pour diverses raisons, est considérée comme un sans-abri. Dans le but d’évaluer l’ampleur de ce phénomène et connaître la situation sociale des sans-abris, le centre de secours social a entamé, depuis septembre dernier, une enquête sur le terrain pour recenser le nombre global de cette catégorie et définir les causes de ce phénomène.
Cette catégorie est composée d’enfants, personnes âgées, jeunes en quête de travail venus des autres wilayas, mères célibataires et divorcées.APS

Mr Mourad Medelci Ministre des Affaires étrangères développement des énergies renouvelables

Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES 

 Il faut qu’on aille vers le développement des énergies renouvelables

Lors d’une interview accordée au quotidien d’Oran, le Ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, répondant à la question sur la reprise des négociations de l’Algérie avec l’OMC et sur les motivations de l’Algérie, a déclaré que : l’impression que nous donnons à l’extérieur est que nous ne voulons pas aller à l’OMC. Cette impression est relayée chez nous par des milieux économiques au motif qui serait que si nous y allions, ce serait exposer nos capacités économiques nationales d’une manière plus ouverte aux marchés extérieurs. C’est vrai et c’est faux à la fois. On ne négocie pas avec l’OMC une réduction des tarifs douaniers mais leur consolidation mais c’est la question des services qui est la plus importante. Et nous sommes vulnérables parce que nous sommes exportateurs d’hydrocarbures et nous sommes d’autant plus vulnérables parce que les crises économiques nous frappent de plein fouet. Il faut qu’on aille vers le développement des énergies renouvelables. Il faut aussi qu’on produise pour exporter. C’est une décision politique.

jeudi 29 décembre 2011

Algerie Sanofi-Aventis l’usine de Sidi Abdellah 2011


Le projet d’usine  de Sanofi-Aventis au pôle pharmaceutique et biotechnologique de Sidi Abdellah près d’Alger a été annoncé en février dernier avec la signature d’une convention du groupe français avec l’ANDI, l’agence pour l’investissement algérienne. Des « fuites » ont laissé présager il y a quelques semaines que le projet était menacé. La filiale du groupe pharmaceutique français n’appréciant pas les tracasseries multiples que ses opérations en cours connaitraient dans le pays. Finalement, c’est par la voie de son PDG, Thierry Lefèvre, que Sanofi-Aventis Algérie réitère ses engagements.


Une brève publiée fin novembre sur le site Medafco développement avait annoncé que le groupe Sanofi Aventis pourrait renoncer à la réalisation de la  nouvelle usine de médicaments à Sidi Abdellah, à 25 km à l’ouest d’Alger. L’information évoquait une source proche de Sanofi qui faisait état d’interrogations du groupe français de médicaments  sur l’opportunité de maintenir ce projet au moment où il est confronté depuis plusieurs mois à de nombreuses difficultés dans ses activités en Algérie, notamment le blocage de la matière première pour la fabrication des médicaments. Le groupe Sanofi Aventis Algérie est présent en Algérie depuis l'an 2000 avec deux unités de production de médicaments, qui emploient 650 personnes. Une usine de production de médicaments à Aïn Benian (Alger), qui produit 12 millions d’unités (formes liquides), et une autre en partenariat avec le groupe Saidal (J.V Winthrop Pharma Saïdal), qui produit actuellement 20 millions d’unités (formes sèches)
L’usine avait été annoncée en grandes pompes par l'Agence nationale de développement des investissements algériens (ANDI) lors de la signature avec "Sanofi Aventis Algérie" d'une convention pour la réalisation de l’usine de médicaments et d'un centre de stockage au pôle pharmaceutique et biotechnologique de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. L’usine doit produire près de 30 millions de boîtes de sachets, 40 millions de boîtes de blisters (comprimés et gélules), 12 millions de flacons sirops et suspensions et 0,5 million de boîtes de sachets suspensions, soit 80% à 85% de la gamme des produits enregistrés et commercialisés en Algérie sous les différentes marques du Groupe. Le montant estimé de cet investissement est de 6,6 milliards de DA. La future usine de Sidi Abdellah emploiera plus de 133 jeunes diplômés algériens.

Des soupçons récurrents de surfacturation

L’information donnée par Medafco annonçait que les services de sécurité auraient retiré le passeport de Thierry Lefebvre, directeur général de Sanofi Aventis et ce dans le cadre d’une enquête des services de sécurité sur les activités de son entreprise. Sanofi Aventis ainsi que d’autres groupes pharmaceutiques étrangers présents en Algérie seraient soupçonnés de surfacturations.
Le laboratoire Sanofi Aventis a confirmé, lors du Forum Algérie-France, qui s'est tenu fin décembre à Alger, la construction l’usine de production. Selon JP Francou, directeur de projet au sein du groupe, « Sanofi confirme sa volonté de réaliser le projet industriel à Sidi Abdellah » et qu’il « travaille afin de réaliser les différentes étapes du projet, en coopération avec les différents acteurs impliqués dans le projet. Il avait rajouté que « le groupe a confiance dans ses perspectives en Algérie comme il l'a démontré durant les dernières années et est sensible au support apporté par les autorités Algériennes au projet. "
Dans un récent communiqué annonçant la fabrication en Algérie de deux  médicaments destinés  au traitement de l’hypertension artérielle, le directeur général de Sanofi Aventis Algérie, Thierry Lefebvre a réaffirmé que son groupe a consenti les investissements nécessaires à la fabrication locale de médicaments fortement demandés par le marché. Sanofi déclare s’inscrire dans la perspective de la réalisation de l'objectif des pouvoirs publics qui est de développer la production locale des médicaments afin d'arriver à couvrir 70% des besoins du pays. « C'est dans cette optique que nous entendons affirmer notre présence sur le marché local et participer fortement à la substitution des produits importés par des produits fabriqués localement » a déclaré Thierry Lefebvre.ÉCRIT PAR SAID BENMERAD
Magrheb EMERGENT

Alger FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Les agences de voyages affichent complet

A quelques jours du réveillon de fin d'année, la majorité des commerces d'Alger-Centre ont décoré leurs devantures spécialement pour la circonstance (guirlandes, sapins…) avec les classiques souhaits de joyeuses fêtes et de bonne année.

Pour cette occasion, nombreux sont les Algériens qui sortent le grand jeu et qui n'hésitent pas à dépenser des sommes exorbitantes dans des voyages organisés à l'étranger ou dans le Sud algérien, estimant qu'à Alger,  les offres manquent d'originalité. Au niveau de l'agence de voyages African Travels Tours,

le gérant nous dira que la demande est importante en cette période de l'année, spécialement durant la dernière semaine de vacances qui correspond aux fêtes de fin d'année. «Nous enregistrons un pic cette semaine et nous avons beaucoup de clients», déclare un agent commercial au niveau de la même agence. Les destinations privilégiées en voyage organisé pour cette année sont spécialement la Turquie, le Maroc et Dubai.

«Pour les deux premiers pays, ce ne sont pas des destinations éloignées et les Algériens qui ont de courtes vacances préfèrent ne pas s'éloigner»,
nous précisera le gérant de l'agence. «La demande est plus importante par rapport à l'année dernière étant donné que le jour de l'an coïncidait avec l'Aïd et que la plupart des gens ne pouvaient pas se permettre d'autres dépenses», indiquera le gérant d'African Travels Tours. La plupart des agences de voyages affichent complet

cette semaine et les clients rencontrés sur les lieux n'ont pas pu avoir de places pour des séjours. Cela s'explique par le fait que les agences de voyages n'ont pas pris le risque de préparer beaucoup de places (hébergement, transport,

billetterie, restauration, visites guidées…) étant donné la crise économique actuelle, l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat.

«Ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre de telles dépenses, surtout en ces moments durs», nous dira le même agent. Le marché étant très concurrentiel vu le nombre important d'agences de voyages, les agences jouent sur la prestation et la qualité de service. Ainsi les tarifs varient pour le Maroc entre 80 000 à 100 000 Da,

 pour le sud entre 26 000  à 35 0000 Da.  Algérie Ferries,  quant à elle, a enregistré une augmentation dans la billetterie à destination de Marseille et  Alicante.
Un agent commercial au niveau de l'agence déclare que des remises ont été offertes cette année avec des tarifs de billets qui varient entre 12 000 et 20 000 DA. Pour Dubaï, Istanbul et Casablanca, les prix varient entre 100 000  et 140 000 DA. Il est aussi à noter que l'agence de voyages nationale  Air Algérie a revu ses tarifs à la baisse avec un taux de 50% pour les destinations du Sud afin d'encourager le tourisme local.
La bûche est toujours à la mode 
La bûche, gâteau incontournable du jour de l'an, a encore de beaux jours devant elle. En effet, la plupart des vitrines des pâtisseries d'Alger sont garnies de différentes catégories de buches avec de multiples choix. Au niveau de la pâtisserie Papi à Didouche-Mourad, le chef pâtissier nous précise que «la veille du jour de l'an, pas moins de 800 pièces sont vendues».
Pour ce qui est des prix affichés, ils varient entre 1000 et 2000 DA et cela ne dissuade pas la population d'acheter. En demandant au pâtissier de nous expliquer les raisons d'un tel tarif, il répondra que cela «demande un travail manuel important et que la matière première utilisée dans la confection (beurre, amandes, chocolats) coûte cher».
Il nous avouera par la suite que les commerçants profitent de l'occasion pour arrondir leur chiffre d'affaires durant cette période festive.
Les autres variétés de gâteaux ne sont pas en reste durant les fêtes de fin d'année et les macarons et chocolats sont très appréciés par la clientèle  même si le prix du kg dépasse parfois les 2000 Da. 
«100 kg de macarons et de chocolats se vendent le 31 décembre de chaque année», précise le vendeur de la pâtisserie Papi. Une autre pâtisserie
au niveau de la place Audin propose  des tarifs  plus abordables pour les bûches. Les prix varient entre 600
et 700 DA la pièce et sont plus accessibles.
«La bûche est d'actualité jusqu'au 10 janvier», nous dira le gérant de la pâtisserie. Il nous dira par ailleurs qu'il y a eu une régression au niveau de la demande par rapport aux années précédentes car la plupart des familles considèrent que cela n'est pas autorisé par la religion et préfèrent célébrer la fin de l'année en achetant un entremet ou une autre catégorie de gâteau.
Par ailleurs, les Algériens fêtent différemment le passage à la nouvelle année et cela varie du simple dîner en famille à la soirée branchée entre amis et au voyage organisé.
C'est le cas de Mme Fatiha. B, une enseignante en fin de carrière qui déclare fêter le réveillon en famille avec ses enfants et cela en préparant un dîner spécial accompagné de friandises. Notre enseignante passe la soirée devant la télévision à regarder une émission de variétés en attendant minuit pour souhaiter la bonne année.
«La bûche est une tradition européenne et pour cela, je préfère préparer un gâteau tout autre pour marquer la fin de l'année», indique Mme Fatiha. Un  jeune chef d'entreprise déclare quant à lui «passer le début de soirée en famille  autour d'un plat spécial fête et sortir en boîte en fin de soirée». 
A ce sujet, il est à noter que plusieurs hôtels au niveau de la capitale organisent des fêtes spéciales fin d'année à des prix qui varient entre 5000 à 20 000 DA. Il est aussi à constater que pour cette année, la carte de fin d'année est redevenue à la mode.
Dans un bureau de tabacs à Alger-Centre, le vendeur nous dira que les gens sont nombreux à acheter des cartes et trouve que c'est plus significatif de se souhaiter la bonne année avec une carte qu'en envoyant un sms ou un mail. La nouvelle année est aussi l'occasion de faire le bilan de l'année précédente en tirant des leçons des erreurs passées et en se remettant en question et en faisant une halte.
C'est de cette manière que beaucoup de gens prennent des résolutions pour la nouvelle année en espérant qu'elle sera meilleure que la précédente.
Cylia Lateb
 LE TEMPS D'ALGERIE 

Algerie Autriche Europe ambassadeur d’Autriche à Alger Madame Aloisia Worgetter.



Apiculture : Le miel de Chachar s’invite à Vienne

«Nous voulons renforcer le partenariat entre les PME-PMI autrichiennes  et algériennes», souligne l’ambassadeur d’Autriche à Alger Mme Aloisia Worgetter.
L’ambassadeur d’Autriche  à Alger Mme Aloisia Worgetter. 

La coopération entre l’Algérie et l’Autriche a connu ces derniers temps, une amélioration constante.
Plusieurs hommes d’affaires et responsables autrichiens ont rendu visite à Alger où ils ont mis en évidence leur souhait d’investir d’avantage dans plusieurs domaines. Cette fois-ci les Autrichiens ont démontré leur intérêt pour le secteur agroalimentaire, en particulier l’apiculture.
 Après une étude faite par leurs experts sur le miel de Chachar au niveau de la wilaya de Khenchela, ceux-ci ont découvert que ce produit répond aux normes requises en matière de qualité, de couleur, d’arôme et de goût.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée au niveau de l’ambassade d’Autriche, Mme Aloisia Worgetter a souligné que  les relations entre l’Algérie et l’Autriche ne sont pas réduites aux seules visites des délégations, mais sont inscrites dans la concrétisation. Elle dira dans ce contexte que le souhait des opérateurs et hommes d’affaires autrichiens ne se limite pas aux rencontres conviviales et autres invitations, « C’est la promotion des entreprises algériennes, avec lesquelles nous voulons renforcer le partenariat entre les PME-PMI des deux pays »,  avant d’ajouter le fait que la dynamique enclenchée depuis quelques années en Algérie, notamment dans les domaines des Transports, « nous invite à changer de perspectives et de regard à l'égard de ce pays aux énormes potentialités. »
 Mme Aloisia Worgetter  n’a pas manqué au cours de son intervention de mettre l’accent, sur l’excellente relation qui existe entre l’Algérie et l’Autriche, en indiquant que « l’Algérie est un bon partenaire ».
De son côté, M. Tahar Kellil, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CACI), n’a pas omis de préciser le fait que les PME-PMI  algériennes ont connu ces dernières années, « un développement très important surtout dans l’agroalimentaire ». Un développement qui ne peut échapper à personne,  « ce constat est fait sur le terrain. Donc les entreprises algériennes peuvent faire beaucoup de choses », a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il est temps de faire connaître les entreprises  algériennes dans les pays développés afin de trouver des partenaires. Des partenaires qui se chargeraient à leur tour de faire la promotion et la commercialisation des produits algériens, à l’extérieur du pays.
Tahar Kellil a indiqué que le rôle de l’instance qu’il préside, « est de faire une connaissance entre les entreprises des deux pays,  pour créer un climat d’affaires. »
Allant plus loin dans ses explications, il a souligné qu’actuellement, « nous sommes en train de préparer les moyens avec lesquels  nos entreprises vendent  leurs  produits sur le marché autrichien. »
Il dira dans ce contexte, « qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens va se rendre en Autriche prochainement, pour l’inspection du marché et en parallèle, participer à un Salon qui sera organisé à Vienne. Une manifestation d’ordre économique « où il sera question, pour nos opérateurs, de présenter leurs produits et trouver des partenaires potentiels ».
Mettant, par ailleurs, l’accent sur les lois des deux pays, le président de la Chambre de commerce  a souligné « qu’il faut travailler selon les lois de coopération bilatérales et un terrain d’entente sera trouvé sans aucun doute », ajoutant également que les hommes d’affaires autrichiens et algériens « peuvent faire beaucoup de choses dans l’intérêt des deux pays ».
D’autre part, M. Gernot Fleischmann, gérant de la société Fleischmann Consult Succursale Algérie  a évoqué les liens historiques d’amitié qui prévalent entre l’Autriche et l’Algérie. Déjà, dans les années  1980, les  relations entre les deux pays étaient très importantes, surtout dans le secteur ferroviaire, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne l’exploitation apicole, M. Gernot Fleischmann a souligné le grand intérêt des opérateurs de son pays, d’investir d’avantage dans ce domaine  et importer des grandes quantités de miel pour le marché autrichien. 
 Mettant l’accent sur les produits algériens exportés en Autriche, M. Gernot Fleischmann a déploré le fait que ceux-ci ne soient pas présents sur les étals des supermarchés autrichiens.
L’hôte de l’Algérie s’interrogera dans ce sens, qu’à l’instar des produits marocains et tunisiens, il est important de trouver le moyen de faire connaître les produits algériens qui sont, selon lui, « de très haute facture ».
Makhlouf Aït Ziane EL MOUDJAHID

Algérie investissements 2011


Algérie: les investissements ont triplé en 2011

Pour un montant de 1.300 milliards de dinars, les investissements en Algérie ont été trois fois plus importantes durant les onze mois de l’année 2011, en comparaison à la même période de l’année 2010.

Le nombre de projets initiés est de 7.047 avec la création de 140.770 nouveaux emplois. Le nombre d’emplois enregistrés a été deux fois plus élevé que celui de l’année 2010. C’est ce qu’a indiqué jeudi à l’APS  Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement  de l'investissement (ANDI)
Le bilan non encore finalisé de l’ANDI rapporte que 99.71% des investissements sont initiés par des investisseurs nationaux avec une valeur de 850.6 milliards de dinars.
Les investisseurs étrangers, sont présents en Algérie avec un pourcentage 33 % d’une valeur de 423 milliards de dinars. Les investissements étrangers en 2010 ont enregistré 6 projets, cette année le nombre de projets a quadruplé, soit 24 projets déclarés, selon l’ANDI.
L’ANDI par le biais de son responsable  considère que cet accroissement des investissements  est le fruit de  la stabilité de la législation durant l’année 2011.  ELWATAN

Agence Nationale de Développement de l’Investissement ANDI


Portail des Energies Renouvelables en Algérie

La production des panneaux solaires attire les investissements

Jeudi 29 décembre 2011

L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement ANDI a annoncé que les investissements en Algérie ont triplé durant les onze premiers mois 2011 par rapport à la même période de l’année passée avec 7.047 nouveaux projets déclarés pour un montant de près de 1.300 milliards de DA (mds DA).
En termes d’emploi, 140.770 nouveaux emplois sont prévus par les projets déclarés durant les 11 premiers mois 2011, soit deux fois plus que la même période de l’année 2010, a précisé à l’APS, Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement.
Cette hausse des investissements, explique le premier responsable de l’agence, est générée principalement par les 7.023 projets initiés par des investisseurs nationaux (99,71% du total), pour une valeur de 850,6 mds de DA, selon un bilan provisoire de l’agence.
Avec 24 projets déclarés, contre 6 durant la même période en 2010, les investissements étrangers, représentent, avec une valeur de 423 mds de DA, 33% du montant global des investissements.
Les investissements nationaux devraient créer quelque 128.200 emplois, soit 91% de l’ensemble des postes de travail alors que les projets d’investissements impliquant les étrangers devraient créer 12.520 emplois (9% du chiffre global), selon la même source. Cette "importante" reprise des investissements, est due à la stabilité de la législation durant cette année, ainsi qu’aux dernières mesures prises par le gouvernement pour encourager les investissements, selon le premier responsable de l’ANDI.
Cette amélioration est due aux mesures prises par les pouvoirs publics en faveur de l’investissement et de l’entreprise notamment lors du Conseil des ministres du 22 février dernier et les décisions prises lors de la tripartite du 28 mai 2011consacrée au soutien de l’entreprise et à la promotion d’un climat propice à l’investissement, a souligné M. Mansouri.
Par secteur d’activité, les chiffres de l’ANDI précisent que toutes les activités ont enregistré des augmentations en terme de valeur et de nombre de projets déclarés notamment l’industrie avec un volume de 497 mds de DA et 920 projets qui devraient créer 32.770 emplois.
"Globalement, ces projets sont de plus en plus importants dans le secteur industriel et dans des activités porteuses de technologie visant à réduire la facture des importations notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, mécanique, matériaux de construction", a commenté le DG de l’agence.
D’autres domaines ont attiré des investissements, il s’agit du secteur de l’énergie notamment la production de l’électricité et des panneaux solaires, de celui de l’agroalimentaire, la chimie (production d’engrais), la récupération et transformations des déchets et la transformation du verre.
M. Mansouri a également relevé le retour significatif des projets d’investissement en partenariat avec des promoteurs étrangers, notamment dans l’industrie avec 21 projets industriels pour un montant de 40 mds de DA et deux projets touristiques pour 382 mds DA et un (1) projet dans les services. Le secteur du tourisme a occupé la seconde place en terme de valeur avec un montant de près de 430 mds de DA et 51 projets qui devraient créer 15.000 emplois.
Concernant le classement des projets déclarés, les Transports sont toujours en tête avec 3.942 projets, suivis par le BTPH (1.235 projets), l’industrie (920), les services (803), la santé (67), le tourisme (51) et enfin l’agriculture avec 29 projets. Toutefois, les montants financiers alloués changent ce classement puisque c’est l’industrie qui engage une enveloppe conséquente avec 496,84 mds de DA soit plus de 39% du volume global des investissements, suivie par le tourisme (429,34 mds DA) soit 33,72% du total.
Les services ont attiré des investissements d’un montant de 149,96 mds DA, suivis par le BTPH (101,76 mds DA), le transport (73,8 mds DA), l’agriculture (16,55 mds DA) et la santé (4,9 mds DA).
Les secteurs de l’agriculture et de l’industrie sont les premiers pourvoyeurs d’emplois durant cette période, avec respectivement 33.660 et 32.770 emplois, suivis par le BTPH (23.932 emplois), services (17.57), transport (16.705), tourisme (15.033) et enfin la santé avec 1.102 postes d’emploi.
En 2010, l’ANDI avait enregistré 9.499 projets d’investissements pour une valeur de 479 milliards de DA.

Algerie accès des jeunes au logement secteur de l’habitat en 2011


L’accès des jeunes au logement et l’éradication des bidonvilles, priorité du secteur de l’habitat en 2011
ALGER - L’accès des jeunes au logement et l’éradication de l’habitat précaire ont constitué, durant l’année 2011, une priorité majeure pour l’Etat qui a inscrit un quota supplémentaire de 50.000 unités aux moins de 35 ans, et accéléré le relogement de milliers de familles qui vivaient dans des bidonvilles.
Outre les 40% qui leurs sont réservés dans chaque programme de logements publics locatifs (LPL) réalisé, en vertu d’un décret mis en œuvre depuis 2008, les jeunes se sont vus consacrés cette année ’’la part du lion’’ : un quota additionnel de 50.000 logements promotionnels aidés (LPA), accessibles en vente à tempérament.
Annoncé lors du Conseil des ministres du 22 février dernier, ce supplément de logements à destination des jeunes, s’inscrit dans le cadre du programme quinquennal 2010-214 dont l’objectif est la réalisation de 2,450 millions de logements, dont 550.000 LPA.
Selon les prévisions du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, 1,4 million de logements de ce programme seront réceptionnés à l’horizon 2014. 2011 a enregistré, par ailleurs, des dizaines d’opérations de relogement à travers le pays ayant concerné des milliers de locataires d’abris de fortune plantés aux portes ou au sein même des grandes villes.
Squattant, pendant plusieurs années, des espaces publics et vivants dans des conditions déplorables, de nombreux résidents de bidonvilles ont bénéficié, à titre gracieux, de logements décents et parfois même de "haut standing".
Ces opérations de relogement, organisées régulièrement durant cette année, ont touché, également, des familles qui habitaient dans des immeubles menaçants ruine ou dans des appartements trop exigus situés dans les vieux quartiers des villes et agglomérations du pays.
L’Algérie, un des rares pays dans le monde à reloger aux frais de l’Etat ses citoyens, a réceptionné plus de 260.000 logements entre janvier 2010 et juin 2011, soit 21% du programme quinquennal qui consacre au seul secteur de l’habitat un cinquième de son budget global, estimé à 286 milliards de dollars.
Les pouvoirs publics ont doublé, d’autre part, leurs efforts en faveur du développement du logement rural constitue un moyen efficace pour réduire le phénomène de l’exode rural et contribuer au développement de l’intérieur du pays.
Mieux, la réglementation en vigueur permet à tout citoyen désirant construire lui-même son logement rural de bénéficier d’une aide financière de 700.000 dinars et de nombreuses facilitations notamment pour l’obtention d’une assiette foncière.
Un nouveau programme de 400.000 logements ruraux, qui s’ajoute aux 200.000 autres déjà mis en chantier, a été lancé conformément aux directives présidentielles relatives à la mise en route immédiate de la quasi-totalité du programme quinquennal de logements ruraux, totalisant 700.000 unités.
D’importantes décisions ont été prises ainsi par l’Etat en 2011 afin de développer l’offre en matière de logement et d’accélérer le lancement des projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal en cours.
Saisissant l’occasion du Conseil des ministres de février dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exhorté le gouvernement à finaliser certains sites de logements promotionnels demeurés en chantier pour des contentieux divers, affirmant dans ce contexte, que la situation juridique de ces cas doit être solutionnée et les habitations mises en état d’occupation.
Le chef de l’Etat a ordonné, par ailleurs, l’accélération de l’exécution des programmes de logements ruraux totalisant 700.000 unités, relevant qu’au moins un tiers de ce contingent devra être lancé avant la fin 2011. Il a également exhorté le gouvernement à intensifier la réalisation, en cours des 340.000 logements destinés à la résorption de l’habitat précaire à travers le pays et à encourager l’accès des citoyens aux crédits pour la promotion immobilière.
L’année 2011 a vu, d’autre part, le lancement des dispositifs d’octroi de crédits bancaires à taux bonifiés mis en place en 2010 dans le but de faciliter l’accès des jeunes et des citoyens aux revenus moyens au logement. Dès sa mise sur le marché, ce nouveau produit bancaire a connu un engouement particulier.
A titre d’exemple, le montant des crédits hypothécaires à taux bonifié octroyé par la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep-banque) a quintuplé durant les trois premiers trimestres de l’année en cours, atteignant ainsi 8.716 crédits totalisant un montant global de 12,26 milliards de dinars. Ces crédits, soumis à des taux bonifiés à 1% et 3%, ont ainsi représenté 45,5% des engagements de la banque en matière de crédits hypothécaires durant la même période.
L’adoption d’une nouvelle loi sur la promotion immobilière, en janvier dernier par les deux chambres du Parlement, a contribué, par ailleurs, au renforcement du cadre juridique régissant cette activité et à l’encouragement de la participation des entreprises nationales dans la mise en œuvre des programmes de logements.
Même si l’Algérie a réussi à réaliser le nombre record de 1,45 million de logements entre 2005 et 2009, il est, toutefois, important de souligner que la construction est un acte complexe nécessitant d’importants moyens financiers, mais surtout un outil de réalisation efficace, porté par des entreprises et une main-d’œuvre qualifiées.
Doté de plus de 3.700 milliards de dinars (environ 50 milliards de dollars), le programme quinquennal (2010-2014) du secteur de l’habitat comprend notamment la réalisation de 550.000 LPL, 500.000 LPA, 400.000 unités consacrées au relogement des locataires des bidonvilles et 700.000 logements ruraux.APS

Algerie Tlemcen capitale de la culture islamique 2011


Année 2011, Tlemcen capitale de la culture islamique
TLEMCEN - La capitale des Zianides, Tlemcen, consacrée tout le long de 2011, "Capitale de la culture islamique" aura vécu une année intense et chargée d’activités scientifiques, artistiques et culturelles de haute facture présentées par des troupes nationales et internationales.
Cet événement, inauguré en grande pompe, a rendu à Tlemcen son lustre d’antan. Il a contribué de manière significative, par le biais des films documentaires, des colloques, des semaines culturelles nationales ou étrangères, du théâtre, des expositions, à dépoussiérer une grande partie du patrimoine immatériel et matériel que recèle la "Perle du Maghreb".
Les films produits et présentés par leurs réalisateurs dans ce cadre -plus d’une trentaine-, constituent un fond cinématographique de grande importance puisqu’il met en valeur des hommes et des femmes et d’autres figures illustres qui ont marqué l’histoire de Tlemcen et de sa région dans divers domaines.
Le 4ème art s’est, quant à lui, penché sur l’histoire et les hommes qui ont fait l’histoire de la cité en présentant des spectacles abordant Sidi Haloui, Sidi Boumediène et autres faits historiques mettant en exergue un patrimoine et une histoire inégalable aussi riche que variée. Au total, ce sont 17 pièces théâtrales sur les 19 programmées qui ont été présentées à un public avide de connaître et de s’approprier son histoire.
Des programmes multiples et variés
Les grandes expositions sur l’art musulman, le patrimoine immatériel oral en terre d’Islam et autres ont attiré de manière spectaculaire le public vers les différents musées de Tlemcen, nouvellement crées à l’instar du musée d’art et d’histoire, situé en plein c£ur de la ville. Une dynamique qui s’est développée au fil de l’année grâce à la qualité des expositions qui ont permis au public de s’imprégner d’autres cultures de pays musulmans comme c’est le cas avec les Semaines culturelles internationales qui ont vu défiler un nombre important de pays musulmans ou amis de l’Algérie.
Les derviches tourneurs turcs, l’Opéra italien, le Samaa soufi iranien, l’andalou marocain, le malouf tunisien, la danse soufie indienne, le folklore koweitien et émirati, l’habit camerounais, le chant religieux musulman américain représentée par la troupe "Native Deen", l’art traditionnel indonésien, la calligraphie arabe de manière générale ont été autant de thèmes qui ont subjugué le public présent à chaque fois en grand nombre.
L’activité scientifique n’est pas en reste dans ce grand événement qui a marqué l’année 2011, puisque dix colloques internationaux sur les douze programmés à cette occasion ont été tenus avec une participation record d’éminents historiens, chercheurs et universitaires venus des quatre coins du monde.
Ces colloques ont permis de mettre la lumière sur les grands savants, écrivains et grands hommes de l’histoire ancienne et contemporaine de Tlemcenà l’instar de Sidi Daoudi, premier savant dans le monde musulman au 10ème siècle à commenter "Sahih el Boukhari", ou Messali Hadj, l’un des père du nationalisme algérien, ou Mohamed Dib ou encore Sidi Abou Médien El Ghouth, le saint patron de la ville de Tlemcen et le soufi universel qui a instauré les fondements du soufisme au Maghreb et dans plusieurs pays islamiques.
Une année riche en sonorités et couleurs
Tlemcen 2011 a été aussi riche en couleurs avec la participation de toutes les wilayas d’Algérie qui ont mis en valeur un patrimoine séculaire, montrant combien la culture nationale est riche et variée. D’autres festivals comme ceux de la musique andalouse et les musiques anciennes, de danses populaires, de gnaoui et diwan, d’el inchad ont imprimé une ambiance exceptionnelle que les tlemcéniens ne sont pas prêts d’oublier de sitôt.
Cette manifestation culturelle d’envergure internationale, parrainée par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, et organisée par le ministère de la Culture, a également permis de renforcer les structures culturelles de la cité des Zianides.
Le nouveau palais de la culture d’Imama, le théâtre de verdures et les halls d’exposition de koudia, le musée d’art et d’histoire de Tlemcen, le palais royal d’El Mechouar, la salle de cinéma "Le colisée" et le centre d’études andalouses figurent parmi les plus importants acquis de Tlemcen et qui vont certainement lui permettre de devenir, dans un futur proche, un pôle de rayonnement culturel national par excellence.
A cela, s’ajoutent les multiples opérations de restauration ayant touché l’ensemble des sites et monuments historiques qui ont attiré tout au long de cette année, de nombreux touristes notamment nationaux.
Tlemcen est appelée donc également à devenir un véritable pôle de développement du tourisme culturel, créateur de richesses et d’emplois.
La wilaya de Tlemcen qui a vécu une année durant sous le signe de la culture, compte capitaliser désormais cette expérience et en faire d’elle un levier pour réinstaurer les traditions culturelles sur des bases solides et pérennes.APS