Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

lundi 30 avril 2012

Algerie réseau national de micro-nanoélectronique et micro-nanosystèmes 2012


Lancement du réseau national de "micro-nanoélectronique" et "micro-nanosystèmes"
ALGER - Le réseau national de "micro-nanoélectronique" et "micro-nanosystèmes" a été lancé officiellement lundi à Alger par le Centre de développement des technologies avancées (CDTA).
Lancé dans le cadre de la mise en œuvre des orientations de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ce réseau se fixe pour objectif principal de fédérer les compétences et mutualiser les moyens pour mener des projets d’intérêt commun dans les domaines de la microélectronique.
Il s’agit également de former les formateurs en conception de circuits, de systèmes sur puce et de microsystèmes, en assistant les laboratoires de recherche dans leurs travaux expérimentaux.
Cette initiative vise, en outre, à faciliter l’adaptation des étudiants aux nouvelles techniques, aux développements récents dans la conception, la réalisation et les applications de micro et nanosystèmes.
Ce réseau sera ouvert aux laboratoires de recherche et établissements d’enseignement supérieur et de la formation.
Il devra fonctionner par l’entremise d’un point focal, qui sera placé au niveau du CDTA, désigné comme point de référence pour les activités du réseau et assurera, ainsi, le soutien logistique et la coordination autour de ses thématiques de prédilection.
Selon Mohand Tahar Belaroussi, directeur de recherche au CDTA, le lancement de ce réseau permettra au secteur économique de bénéficier "d’un potentiel d’innovation locale susceptible d’attirer les investisseurs et créer une activité à très haute valeur ajoutée".
Pour ce faire, un plan d’action a été élaboré, en vue de permettre à la communauté scientifique de contribuer, de manière active, au développement du pays, a-t-il expliqué.APS

Algerie Indonésie ÉNERGIES RENOUVELABLES coopération 2012



Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES  

Les entreprises indonésiennes invitées à investir dans les énergies renouvelables

Lundi 30 avril 2012
Le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi qui a reçu dimanche l’ambassadeur d’Indonésie à Alger, H. Ahmad Ni’am Salim, a invité les entreprises indonésiennes à investir en Algérie dans le domaine énergétique.
Les entretiens entre le ministre et l’ambassadeur ont porté sur le renforcement des relations de coopération entre l’Algérie et l’Indonésie dans les domaines de l’énergie et des mines.
M. Yousfi a invité, à cette occasion, les entreprises indonésiennes à investir en Algérie notamment dans l’exploration et la production des hydrocarbures et dans le domaine des énergies renouvelables à travers la fabrication locale des équipements nécessaires au développement de ces énergies ainsi que les phosphates.

La-fa-mi-diese sortie prochaine à Alger de l’album Chi-ness 2012


Sortie prochaine à Alger de l’album "Chi-ness" du groupe
 "La-fa-mi-diese"
ALGER - "Chi-ness", un album présentant une subtile synthèse entre le chaabi et des musiques occidentales du groupe algérien "La-fa-mi-diese" sortira en Algérie à partir du 7 mai prochain.
"La-fa-mi-diese", un groupe formé autour de Kamel Ould-Ahmed (auteur, compositeur, interprète et guitariste), Douid Tayeb (percussionniste) et Salah Habak (basse et mandole) évolue en Europe depuis le début des années 90.
L’album "Chi-ness", premier opus du groupe est le fruit d’une multitude de rencontres et d’échanges musicaux entre son fondateur et des musiciens de divers horizons croisés en Espagne, en Angleterre ou encore Suisse pendant près de vingt ans.
Une fois établi à Lausanne (Suisse), Kamel Ould-Ahmed forme son groupe en 2010 avec Eloi Fournier, batteur et pianiste de funk, et Manuel Burnier, bassiste de reggae, deux musiciens qui ont permis au groupe d’élargir ses horizons musicaux avant d’enregistrer "Chi-ness", sorti en Europe en 2011.
L’album, composé de huit titres est un mélange de funk, de folk et de reggae avec une prédominance chaabie, mêlée à quelques sonorités kabyle. Les poèmes, en arabe ou en français, reprennent avec une grande liberté de ton les thèmes de l’amour, de l’espoir, les maux sociaux... avec la voix douce et mélancolique de Kamel Ould-Ahmed.
Les thèmes de prédilection du groupe s’annoncent clairement dans le premier titre de l’album du même nom, une chansonnette chaabie au rythme rumba. Le chaabi plus conventionnel a aussi sa place dans cet opus comme dans la chanson d’amour "El Hamama", interprétée dans le pur style de cette musique.
Proche du style du chanteur français Francis Cabrel, le titre "Cette femme" dévoile les talents de Kamel Ould-Ahmed comme auteur et interprète francophone. L’empreinte de "Raina Rai" est aussi très audible dans le titre "Ness el biida" qui reproduit même les riffes de guitare de lotfi Attar, du célèbre groupe de rai.
Seule fausse note, la jaquette de l’album : un dessin représentant les silhouettes d’un groupe de touareg assis au pied d’une montagne du Hoggar, mais qui ne reflète aucunement son contenu musical.
Au final "Chi-ness" comme beaucoup d’autres oeuvres algériennes n’est autre que l’expression de toutes les influences musicales des artistes algériens vivant à l’étranger, mais aussi le résumé de toutes leurs rencontres. Après le "Gourbi rock" de Hocine Boukella (Cheikh sidi Bémol) qui présentait une fusion berbèro-celtique et le groupe Castigroove avec sa fusion chaabi-rock, "La-fa-mi-diese" revendique lui un "Gourbi funk", une fusion de chaabi rehaussée de funk, de blues et de plusieurs autres styles occidentaux.APS

Alger palais de la culture portes ouvertes sur l’art chorégraphique 2012


Portes ouvertes sur l’art chorégraphique au Palais de la culture d’Alger
ALGER - Des portes ouvertes sur l’art chorégraphique se tiendront du 30 avril au 3 mai au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la danse, coïncidant avec le 29 avril de chaque année, ont annoncé samedi les organisateurs.
Plusieurs troupes de danse algériennes et étrangères participeront à cette manifestation culturelle, organisée par le Ballet national. Des spectacles chorégraphiques ainsi que des conférences thématiques et ateliers seront au menu tout au long de l’évènement.
L’Algérie, pays hôte, sera représentée par des troupes de danse d’Alger, de M’sila, de Tamanrasset et de Tlemcen qui se produiront chaque soir aux côtés de troupes en provenance de Cuba, d’Espagne, de Côte d’Ivoire, du Maroc, de Syrie et de Bulgarie, précise le Ballet national dans un communiqué.
Les troupes présenteront aussi des spectacles dans d’autres villes algériennes, comme Boumerdès, Béjaïa, Skikda, Jijel et Batna.APS

Algérie Emirats Arabes-Unis commission de suivi des dossiers de l’investissement en partenariat Mr Karim Djoud ministre des Finances 2012

L’Algérie et les Emirats Arabes Unis créent une commission de suivi des dossiers d’investissement (Djoudi)
ALGER - L’Algérie et les Emirats Arabes-Unis ont créé une commission de suivi
 des dossiers de l’investissement en partenariat, a annoncé, lundi à Alger,
 le ministre des Finances, Karim Djoudi.APS

Boxe JO-2012 boxeurs algériens ont accédé dimanche aux quarts de finale du tournoi africain 2012


Boxe (JO-2012) : cinq Algériens en 1/4 de finale du tournoi qualificatif africain de Casablanca
RABAT - Cinq boxeurs algériens ont accédé dimanche aux quarts de finale du tournoi africain qualificatif aux Jeux olympiques de Londres-2012, organisé du 28 avril au 5 mai à Casablanca (Maroc).
Il s’agit de Brahimi Samir (52 Kg) face au marocain Nafil Samir (16 points à 12), Abbadi Ilyas (69 Kg) devant le tunisien Mejri Aymen (18-14), Flissi Mohamed (49 Kg) contre le Kenyan Warui Peter (abandon au 2è round), Rahmani Kamel (+91 Kg) qui a pris le dessus sur le Namibien Munitange Mabata (18-15) et Chadi Abdelkader (60kg) face au Botswanais Nogeng MMoloki (21-5).
Samedi, lors de la première journée les pugilistes algériens Chadi Abdelkader (60 Kg) et Berrag Sid Ali (64 Kg) se sont qualifiés pour les 8è de finale. Le premier face au Congolais Selenge Leon qui a déclaré forfait tandis que le second a pris le dessus sur le Sud-Africain Mbenga Tulani (11-8).
Pour rappel, l’Algérie a déjà deux qualifiés pour les Jeux de Londres (27 juillet - 12 aout) en l’occurrence Abdelhafid Benchabla, à la faveur de son titre mondial WSB (World Series Boxing) dans la catégorie 80-85 kg, et Mohamed Amine Ouadahi (56kg), quart-finaliste aux Mondiaux de Bakou (Azerbaïdjan).
154 pugilistes représentant 30 pays prennent part à ce tournoi qualificatif dont le coup d’envoi a été donné samedi à la salle couverte du complexe sportif Mohammed V à Casablanca.
L’équipe algérienne est présente avec huit boxeurs à savoir, Mohamed Flissi (49 kg), Samir Brahimi (-52 kg), Abdelkader Chadi (- 60 kg), Sid Ali Berrag (-64 kg), Ilyas Abbadi (69 kg), Abdelmalek Rahou (-75 kg), Chouaïb Bouloudinat (91 kg) et Kamel Rahmani (+91kg).APS

Examen de la coopération algéro-néerlandaise dans le secteur des ressources en eau 2012


Examen de la coopération algéro-néerlandaise dans le secteur des ressources en eau

ALGER - Le ministre des Ressources en eau Abdelmalek Sellal a évoqué dimanche avec l’ambassadeur des Pays-Bas à Alger Frans Bijvoet, les moyens de développer la coopération bilatérale dans les ressources en eau notamment dans ses volets scientifique et technique.
Selon un communiqué du ministère, les deux parties ont abordé "les voies et moyens à mettre en œuvre pour développer la coopération entre les deux pays dans le domaine des ressources en eau", soulignant que "la coopération scientifique et technique est un axe à privilégier avec notamment les échanges d’expériences dans les domaines d’intérêts mutuels".
MM. Sellal et Bijvoet se sont dits disposés à encourager les opérateurs algériens et néerlandais opérant dans le domaine des ressources en eau pour mieux se connaître dans la perspective de contribuer au programme de développement directement ou en partenariat.APS

dimanche 29 avril 2012

Mr Xavier Driencourt ambassadeur de France en Algérie je retiendrai ce mot affection 2012

Si je dois résumer en un mot mon passage en Algérie, les relations entre les deux peuples, je retiendrai ce mot “affection


Synonymes affinité, amitié, amour, attachement, entente, lésion, lien, passion,
Attachement, tendresse. Synonyme

Mr Xavier Driencourt ambassadeur de France en Algérie fait le bilan avril 2012


L’ambassadeur de France en Algérie fait le bilan de sa mission

“Les relations algéro-françaises ne seront jamais banales”


Dans cet entretien accordé à Liberté à la veille de son départ d’Algérie au terme d’une mission diplomatique de quatre ans, Xavier Driencourt fait son bilan. Sa nomination étant intervenue dans un contexte difficile dans les relations algéro-françaises, l’ambassadeur estime avoir réalisé des avancées notables et réglé des problèmes en suspens mais que beaucoup de chantiers demeurent ouverts à l’instar de celui de la mémoire. Convaincu de la nécessaire refondation des relations, le diplomate est plus que jamais persuadé de cette option est incontournable quel que soit le vainqueur de la présidentielle française. 

Liberté : À la veille de votre départ d’Alger, comment résumeriez-vous le bilan de votre mission ?

Xavier Driencourt : J’espère que mon bilan sera globalement positif ou que les Algériens le jugeront globalement positif. C’est assez difficile de faire un bilan. J’ai passé 4 ans à Alger, plus longtemps que plusieurs de mes prédécesseurs et 4 ans je crois que c’est un bon bail pour construire quelque chose. Je voudrais rappeler que je suis arrivé en 2008, une période difficile dans les relations algéro-françaises. Il y avait eu en 2007 les deux visites du président de la République, puis en juin 2008, celle du Premier ministre, François Fillon, je suis arrivé juste après. Il y a eu alors cette “affaire Hasseni”, vous en souvenez, elle a compliqué les relations pendant deux ans, de 2008 à 2010. C’était une période tendue pendant laquelle les relations algéro-françaises étaient quasiment gelées. On s’en souvient : peu de ministres français venaient ici alors que rien qu’entre 2007 et 2008, 13 ministres ont fait le déplacement à Alger, peu de dialogue existait. M. Kouchner, ministre des Affaires étrangères, n’est pas venu à Alger. Et puis après, les choses sont reparties fin 2010. Après le règlement de l’affaire Hasseni, il y a eu la visite de Michèle Alliot-Marie et de Jean-Pierre Chevènement et les deux visites de Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée à l’époque. Nous avons décidé, entre Claude Guéant et les autorités politiques algériennes, le président Bouteflika et le Premier ministre Ouyahia, de partir d’un commun accord sur des bases nouvelles en se fixant pour priorité des dossiers d’avenir. Cette approche pragmatique a donné lieu à la mission de J.-P. Raffarin qui a elle-même enclenché celle d’Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères. Enfin, la visite de
M. Medelci à Paris. Je crois avoir joué, modestement, un rôle dans le montage de la visite d’Alain Juppé car compte tenu de mes relations personnelles avec lui, je l’ai convaincu de venir à Alger. Nous avons alors discuté de tous les dossiers : les relations bilatérales, la mémoire, les visas, les dossiers qui fâchent, la Libye, le Sahel, la Syrie, etc.
Quels sont les projets que vous avez réalisés ?
Un certain nombre de dossiers de nature économique, avec la mission de Jean- Pierre Raffarin ont progressé. Au début, en mai 2010, il y avait 12 dossiers ; 10 ont été réglés maintenant. C’est plutôt positif. Deuxièmement, l’ancienne Chambre française de commerce et d’industrie connaissait des difficultés d’ordre administratif et juridique dans ses rapports avec l’administration algérienne : avec l’aide et la bonne volonté des administrateurs de la Chambre et avec l’aide des services algériens et notamment du ministre de l’Intérieur de l’époque, ce dossier a aussi progressé et la Chambre française de commerce et d’industrie est devenue une Chambre algéro-française de commerce et d’industrie, plus représentative, avec des membres algériens et français et un conseil d’administration paritaire. C’est un nouvel essor pour les relations économiques bilatérales. La troisième chose dont je suis assez fier, c’est la transformation des 5 centres culturels français en un Institut français d’Algérie en janvier 2012. Nous avons ainsi maintenant “une force de frappe” culturelle. Quatrième dossier, la question scolaire. En septembre 2012, une nouvelle école primaire à Alger, de la maternelle à la
6e au lycée Alexandre-Dumas ouvrira ses portes. Elle aura certainement beaucoup de succès vu les demandes d’inscription. Plus tard, nous espérons ouvrir une école à Oran, à Annaba et à Béjaïa et poursuivre cette dynamique.
C’est une belle chose. Le dernier dossier est celui des visas même si je sais que beaucoup d’Algériens ne seront pas d’accord. Dès octobre 2008, l’externalisation du traitement des visas avec l’installation de Visa France a amélioré le traitement des dossiers. Sur cette lancée, notre consul général, Michel Dejaegher, a facilité l’obtention des visas pour un certain nombre de professions, journalistes, médecins, avocats, hommes d’affaires, dentistes, magistrats, commerçants, etc. Un dossier que je regrette ne pas mener à bout, c’est la réouverture du centre culturel de Tizi Ouzou. Nous avons un projet architectural, un projet administratif dont j’espérais poser la première pierre en été qui permettra l’installation dans cette ville d’une antenne de l’Institut français pour répondre à la demande locale. Tout ceci est plutôt positif, sans oublier les cycles de formation pour les journalistes montés par notre conseillère Loan Forgeron. 

Et quel projet aviez-vous à cœur de réaliser et que vous n’avez pas vu aboutir ?

J’avais proposé à plusieurs interlocuteurs algériens d’utiliser le “savoir-faire”, l’expertise, l’expérience d’un certain nombre d’ex-coopérants dans tous les domaines, l’enseignement du français, l’agronomie, la médecine, les professions d’ingénieurs, de techniciens, vétérinaires, chercheurs, etc. Vous savez qu’il y a eu beaucoup de “coopérants” français venus en Algérie dans les années soixante à quatre-vingt- dix, plus de 50 000 au total. J’ai eu l’idée, assez simple au demeurant, au moment où on parle en France du débat de l’âge à la retraite d’utiliser l’expérience et la disponibilité de ces anciens coopérants et assistants techniques sur une base volontaire, alors qu’ils atteignent aujourd’hui 60 ans. À 60 ans, on est encore jeune, on a encore beaucoup d’imagination et beaucoup de force : faire revenir, sur une base volontaire bien sûr, des personnes qui pourraient former en quelques mois, dans les universités, les écoles, les hôpitaux, etc., des formateurs algériens dans les domaines de l’enseignement du journalisme, du français, de la médecine, des mathématiques, de l’agronomie, par exemple, pour répondre à une demande algérienne très spécifique et forte. Je pense que c’est un concept dynamique, et d’ailleurs toutes les autorités auxquelles j’en ai parlé, étaient séduites par cette approche pragmatique. Je suis sûr que sur les 50 000 coopérants, il y en a des milliers qui voudraient revenir, par amitié d’abord, se disant qu’il y a 30 ans, l’Algérie leur a beaucoup apporté dans leur vie professionnelle et personnelle et que maintenant c’est à leur tour de rendre ce service bénévolement à l’Algérie, pour former des jeunes Algériens, de donner leur savoir-faire de trente années de travail en France. Ce serait du “gagnant-gagnant” et à mon sens, une belle illustration de nos relations. Je regrette qu’il n’ait pu voir le jour.
Vous avez été durant ces 4 ans témoin de polémiques et controverses notamment sur certains dossiers chauds, on peut citer la mémoire, les accords de 68 et la LFC 2009, que faut-il faire, selon vous, pour éviter que ces questions n’aient pas d’impact sur les rapports bilatéraux ?
Je commence par la loi de finances complémentaire 2009. Lorsqu’elle a été publiée, il y a eu une “poussée d’urticaire” chez certains et vous vous souvenez que la Chambre de commerce de Marseille, par exemple, avait adressé une pétition à Mme Idrac, alors ministre du Commerce extérieur. Je crois là aussi pouvoir mettre ce dossier à mon actif : j’ai réussi, avec mes collaborateurs du service économique de l’ambassade, à calmer le jeu. Je suis allé à Marseille avec Marc Bouteiller, le conseiller économique d’alors pour 48h et expliquer à la Chambre de commerce de Marseille, aux industriels et au président de la région Paca et au maire,
M. Gaudin, qu’il était possible de s’adapter à cette loi. Peut-être n’était-ce pas ce que les Marseillais et les entreprises françaises souhaitaient, mais c’est le droit souverain de l’Algérie de prendre les mesures qu’elle estime utiles. L’Algérie est un pays souverain, et ce n’est pas aux entreprises françaises ou d’autres pays d’ailleurs, de lui dire comment il faut faire. J’ai pris une comparaison amusante : nous sommes obligés de dédouaner au port de Jijel certaines marchandises, les voitures, puis les pièces d’occasion pour le matériel agricole et les camions, etc. Dans le fond, cette mesure, que certains critiquaient n’était que la copie de ce qu’avaient décidé trente ans plus tôt Mme Cresson et J.-P. Chevènement qui avaient contraint les Japonais à dédouaner les magnétoscopes à Poitiers… J.-P. Chevènement à qui je racontais cela a bien ri ! Les autres dossiers, comme la mémoire, les accords de 1968 sont hélas des dossiers permanents dans les relations bilatérales, des dossiers à forte connotation politique. C’est à nous de savoir comment les traiter. Ce sont des dossiers difficiles, certains sont politiques, d’autres plus administratifs. Sur les visas, je le disais tout à l’heure, nous avons essayé, Michel Dejeagher, le consul général et moi, de débloquer certaines choses sur le plan administratif mais nous ne pouvons supprimer les visas pour les Algériens, nous n’y sommes pas autorisés, ceci n’est pas de notre responsabilité. C’est un dossier qui existe et il faut adapter, changer parfois un certain nombre de réglementations, il faut assouplir les choses quand on le peut, dans le cadre de la réciprocité, et dans ce cadre qui existe, je veux dire la réglementation Schengen. La mémoire est un dossier tellement politique qui nous amène à poser la question à nouveau de la refondation des relations bilatérales.
La refondation a-t-elle toujours des chances d’aboutir ?
J’ai quelques idées : je pense qu’entre la France et l’Algérie, un certain nombre de rendez-vous ont été manqués. Je ne remonte pas à la guerre de Libération. Mais rien que ces 10 dernières années, à plusieurs reprises, il y a eu des conjonctures favorables, des “fenêtres de tirs” mais les circonstances se sont alors liguées pour empêcher d’en profiter. Il y a eu d’abord la période 2003 avec le projet de traité d’amitié qui n’a pas pu aller jusqu’au bout parce que la loi de février 2005 a stoppé ce processus et “gelé” les relations sur plusieurs dossiers dont celui de la mémoire. Il y a eu une deuxième “fenêtre de tir” en 2007 après l’élection du président de la République et les deux voyages qu’il a faits en Algérie. Il a réservé son premier voyage hors Europe à l’Algérie, puis une visite d’État en décembre 2007 avec son très beau discours de Constantine. Mais malheureusement les “irritants” ont ressurgi comme l’affaire Hasseni, l’affaire de Tibhirine et la “liste noire aérienne” qui ont compliqué encore une fois les choses.

Nous aurions pu faire cette refondation en 2012 parce que l’année s’y prête avec le cinquantenaire de l’Indépendance. Quelle belle  opportunité ! Nous  avions  des projets ! Mais le fait d’avoir ce télescopage entre deux élections, législatives en Algérie et présidentielle en France, et deux campagnes électorales en Algérie et en France, et vous, savez que les campagnes électorales ne sont jamais propices à la sérénité et au calme. Des excès de part et d’autre, parfois une surenchère verbale… C’est donc difficile d’envisager cette refondation maintenant. Mon sentiment personnel c’est qu’il va y avoir à nouveau une fenêtre après vos et nos élections ; là nous aurons un créneau pour essayer de faire ce que j’appelle un “reset” au sens informatique du terme : si je peux prendre une image, l’ordinateur franco-algérien connaît un certain nombre de bugs, il faut alors l’arrêter, faire un “reset”, on formate le disque dur, et ce disque reformaté, tout en gardant une partie de sa mémoire vive peut repartir ! Essayons ensemble après nos élections de procéder à ce reformatage de nos relations, ce reset.

Est-ce possible lorsqu’on sait qu’il existe un certain consensus dans la classe politique française, qu’elle soit, de droite ou de gauche, sur la question de la mémoire ?

Sincèrement je pense que nous pourrons avancer après les élections. J’ai quelques idées là-dessus mais je les réserve d’abord au gouvernement français. Je pense que nous pouvons et nous devons faire ce “reset” et cette “refondation” quel que soit le président vainqueur de la présidentielle. Parce que si nous ne le faisons pas, c’est encore une génération qui sera passée à côté des choses. La responsabilité de la “génération de l’Indépendance”, c’était la libération du territoire, la responsabilité historique de ma génération, c’est de normaliser les choses, de procéder à cette refondation dans nos relations.
Si nous ne le faisons pas, nous entrerons alors dans une sorte de banalisation des relations algéro-françaises, une indifférence réciproque polie, et je pense que ni vous Algériens ni nous Français n’accepteronts que ces relations deviennent banales ou indifférentes.

Votre vision est positive mais peut-on être sûr que les deux pays ne connaîtront pas  dans  une année ou deux les mêmes tensions comme celles vécues avec l’affaire Hasseni ou Tibhirine ?

Il y  aura  certainement  d’autres tensions : je pense que c’est ce qui caractérise nos relations qui sont “à fleur de peau”. Le moindre coup d’épingle entraîne une inflammation, une irritation.
C’est normal parce que nous n’avons pas des relations banales. Mais il faut aussi mettre dans ces relations de l’affection. Si je dois résumer en un mot mon passage en Algérie, les relations entre les deux peuples, je retiendrai ce mot “affection”.

LIBERTE Par : Salim Tamani S. T

Milieu saharien organise Journée portes ouvertes à l’unité de recherche en énergies renouvelables Adrar Algerie 2012


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES 

 Journée portes ouvertes à l’unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar

Dimanche 29 avril 2012
L’unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien organise, depuis quelques jours, des journées portes ouvertes afin de rendre public ses recherches et ses innovations aux visiteurs composés, essentiellement, de chercheurs universitaires, d’étudiants et d’industriels, a-t-on appris auprès du directeur de l’unité, le Dr Hamouda Messaoud.
Au menu de l’activité, plusieurs conférences ont été tenues sur les énergies renouvelables et ses applications, conférences animées par des chercheurs de l’unité ainsi que des expositions des prototypes sur : les sécheurs, cuiseurs solaires, distillateurs, pompes solaires, et des innovations des chercheurs. Une forte participation de lycéens, collégiens, universitaires et citoyens a été enregistrée dès l’ouverture de cette manifestation.
Ces journées portes-ouvertes ont été marquées aussi par la visite d’une délégation de la Gironde à Adrar. Des étudiants de l’ISNAB, Institut des Sciences de la Nature et de l’Agrobiologie de Bordeaux, ont participé à ces journées portes-ouvertes par une maquette sur la ville d’Adrar, les foggara et le système de drainage de l’eau dans le cadre de coopération entre la ville d’Adrar et la Gironde signée depuis 2003. Une maquette qui a attiré les étudiants de l’université d’Adrar et les lycéens de plusieurs daïras venus à cette occasion de Aoulef, Aougrout, Founouril, Khaled Iben El oualid et les élèves du CEM Tililane.
Ces journées ont été marquées aussi par plusieurs conférences sur le développement durable et l’eau animées par des experts de l’unité de recherche et des professeurs de la délégation de la Gironde. II est à noter que la délégation de la Gironde est en visite à Adrar,depuis quelques jours, afin de concrétiser des conventions de collaboration surtout avec le centre d’énergie renouvelable d’Adrar et l’université Adrar. Plusieurs ateliers de travail ont regroupé les chercheurs des deux villes, Adrar et Bordeaux.
Bentouba Said , Le Quotidien d’Oran

Madame Seloua hommage Youtube Alger avril 2012


ALGER - Une soirée artistique a été organisée samedi soir à la salle Ibn Zeydoun de Riadh el Feth (Alger) en hommage à la chanteuse algérienne Seloua en présence d’une pléiade d’artistes, d’amis et de membres de la famille de l’artiste.
Cette soirée-hommage à laquelle a assisté la ministre de la Culture, Kalida Toumi, a été organisée à l’occasion de la sortie d’un coffret de CD regroupant les plus belles chansons interprétées par Seloua tout au long de 60 années d’un riche parcours artistique, et en reconnaissance de l’apport de cette grande artiste à l’art algérien en général et à la chanson en particulier.
Cet hommage entre également dans le cadre de la valorisation, la conservation et la mise en valeur par le ministère de la culture de notre patrimoine artistique au profit de la jeunesse.
Des vedettes de la chanson algérienne ont participé à cette soirée, parmi lesquelles figurent Wahiba Mehdi et Dounia qui ont interprété des chansons à succès de Seloua avec beaucoup de fierté et d’humilité.
"Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de me produire aux côtés d’une icône de la chanson algérienne et j’espère avoir été à la hauteur en interprétant la chanson +Nahouak ya el ghali+", l’une des plus célèbre chansons de Seloua, a déclaré Wahiba.
Abdelmadjid Meskoud à pour sa part participé à cet hommage en interprétant a cappella les couplets de succès de Seloua avant de lui dédier ainsi qu’à la ville de Blida, dont sa famille est originaire, une chanson intitulée "Blida".
En fin de soirée la chanteuse Seloua est montée sur scène pour gratifier le public nombreux, venu lui rendre hommage, de ses titres phares. Accueillie avec des applaudissements et des youyous, Saloua, plus épanouie que jamais a donné libre cours à sa voix qui a gardé toute sa douceur et sa force en interprétant un bouquet de ses plus belles chansons notamment "Laadjar oual hayek" en hommage, a-t- elle dit, à cet habit traditionnel de la femme algérienne qui a disparu au fil des temps".
La soirée a débuté par un documentaire retraçant la vie et le parcours de la chanteuse. Seloua, de son vrai nom Lemiti Fatouma, est née à Alger le 19 mars 1935. Elle passe son enfance dans le quartier Douirat à Blida, ville des roses, de Dahman Benachour, Baya et autres stars de la culture algérienne. Dès son jeune âge elle rejoint la chorale de la ville des roses, puis accompagnée de son amie d’enfance, Farida Saboundji, elle animera des émissions pour enfants à la radio algérienne.
Sa rencontre avec Rédha Jilali fut le début de son parcours dans la chanson. Elle apprendra les notions élémentaires de l’art de la chanson avec de grands noms de la chanson à l’instar du chanteur tunisien Mohamed El Djermouni et autres Amrani Missoum et Halleche.
Saloua compte à son actif un riche répertoire de chansons qui ont marqué toute une génération d’Algériens dont notamment "Kif rayi hamelni", "Ya ouled el houma", "Allah yaatik essabr" et "Mebrouk alik el Kitana sidi leloulid".APS
Soirée artistique en hommage à la chanteuse Seloua

Fondation Emir Abdelkader Mr Mohamed Boutaleb président de la Fondation TIZI-OUZOU Algerie 2012


Fondation "Emir Abdelkader" : projet de création d’une représentation à Tizi-Ouzou

TIZI-OUZOU - Le président de la Fondation "Emir Abdelkader", Mohamed Boutaleb, a fait part, samedi à Tizi-Ouzou, d’un projet de création, dans cette wilaya, d’une représentation de cette institution qui sera destinée à faire connaître à la jeunesse cette figure de proue de la résistance populaire algérienne.
Le président de cette Fondation, qui a fait cette annonce lors d’une rencontre à la maison de la Culture consacrée au fondateur de l’Etat algérien moderne, a indiqué que "la diffusion de l’histoire de ce héros national dans le milieu de la jeunesse constitue un devoir de mémoire incombant à la société civile, aux institutions éducatives et aux pouvoirs publics".
"Le jeune Abdelkader fils de Mohiédine a été plébiscité émir à l’âge de 24 ans pour conduire le djihad contre l’occupant, un fait disposant ce résistant émérite à être un modèle pour la jeunesse d’aujourd’hui", a estimé M Boutaleb. Le président de cette institution et son vice-président, Benomar Laid, ont présenté une rétrospective sur le parcours de ce farouche combattant, dont la lutte contre l’occupant français, qui a duré plus de 17 ans.
Selon les deux responsables de cette Fondation, la Kabylie faisait partie des huit (8) provinces qui constituaient l’Etat national de l’Emir Abdelkader. Elle était dirigée alors par Ahmed Ben Salem, assisté par trois adjoints.APS


Mr El Hadi Khaldi ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels formation professionnelle Oran 2012


Formation professionnelle : mise en place de huit télé centres de proximité dans des zones rurales à travers le pays (ministre)
ORAN - Le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi, a annoncé, samedi à Oran, la mise en place de huit (8) télé-centres de proximité dans des zones rurales à l’échelle nationale.
Il s’agit de structures pédagogiques destinées à la formation de jeunes et des femmes dans les zones rurales pour les initier à l’usage des nouvelles technologies de l’information et leur permettre d’intégrer le monde du travail, a-t-il expliqué au "Forum des citoyens", organisé par l’entreprise de presse "Ouest Tribune".
Le ministre a annoncé également la mise en place prochaine, à titre expérimentale, de cinq (5) mobilbus conçus par la SNVI et équipés d’un système satellite "V.SAT" avec bande passante qui sillonneront les zones rurales afin de permettre aux jeunes une meilleure employabilité et insertion sociale.
M. Khaldi a fait part, par ailleurs, de la mise en place d’un système d’information géographique (SIG), une plate-forme qui renseigne sur toutes les données du secteur avec un portail web.
Il a expliqué, dans ce contexte, que "la mission de son département, dans le cadre de la réforme du secteur, est de répondre à la fois à la demande sociale exprimée par les jeunes et aux besoins de la qualification professionnelle exprimés par les entreprises et le marché de l’emploi".
Le programme de réforme a pour objectif de réhabiliter des métiers manuels pour accompagner les grands projets de l’Etat, notamment dans le bâtiment et l’agriculture ainsi que la revalorisation des métiers de l’artisanat traditionnel, a-t-il souligné.
"Il est temps de valoriser la blouse bleue, car on a trop favorisé le col blanc", a déclaré le ministre rappelant que "des progrès significatifs ont été réalisés dans le secteur mais malheureusement peu médiatisés".
Il a cité dans la foulée la formation pour le BTPH qui est passée de trois pour cent (3%) en 2004 à 39 % en 2012, prenant l’exemple des wilayas d’Aïn Témouchent et Relizane où le problème de main d’£uvre qualifié dans ce domaine a connu une amélioration notable.
Le ministre a abordé également l’ouverture de spécialités de formation telles l’audiovisuel (son, image, ...) l’infographie, les arts graphiques et les NTIC, qui nécessitent d’être portées à la connaissance du public. Une tache qui incombe aux commissions chargées de l’orientation, a-t-il souligné.
Dans ce contexte, M. Khaldi a déploré que seules 10 commissions d’orientation sont opérationnelles sur tout le territoire du pays, appelant à plus d’implication des cadres de son secteur. Au sujet des conseils locaux de partenariat qui sont placés sous l’autorité des walis, le ministre a indiqué que les "besoins doivent être exprimés au niveau local", en faisant observer que "la nomenclature des métiers doit être dynamique et évolutive".APS

samedi 28 avril 2012

Alger Front de mer Youtube Couleurs d'Algérie واجهة البحر الجزائر العاصمة

L'Allemagne a choisi d'investir en force en Algérie locomotive Algerie Europe 2012

La «locomotive» allemande en Algérie

L'Allemagne a choisi d'investir en force en Algérie. Mercredi dernier, l'Allemagne a signé, avec notre pays, un procès-verbal de coopération multisectorielle. Un premier contingent de 60 hommes d'affaires accompagnait la Secrétaire d'Etat au ministère fédéral allemand de l'Economie et de la Technologie, Mme Ruth Herks, qui a paraphé à Alger, le document avec notre ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi. Des opérateurs qui se disent «très intéressés» par les affaires qu'ils comptent faire en Algérie. Dans le domaine de la santé, de l'industrie, des énergies renouvelables, des travaux publics et bien entendu dans la formation. Vu l'ensemble des domaines concernés et le nombre des opérateurs allemands présents, on devine aisément que le montant des investissements doit être important. Très important. Il faut dire aussi que cette signature n'est intervenue qu'après une longue maturation des dossiers par les deux parties. Même si quelque 200 entreprises allemandes n'ont pas attendu la signature de l'accord de mercredi dernier pour s'être implantées dans notre pays, la deuxième session de la commission mixte qui a débouché sur ce dernier accord de coopération est passée à la vitesse supérieure. Conjoncture politique oblige, il aura fallu du temps pour parvenir à ce résultat. C'est ce qu'on peut comprendre lorsque Mme Herks dit avoir «pris des décisions courageuses» pour dynamiser les relations bilatérales entre son pays et l'Algérie. C'est en avril 2001 que le Président Bouteflika s'est rendu en Allemagne. C'était le premier chef d'Etat algérien à effectuer une visite officielle dans ce pays. Ce n'est que six années plus tard, en 2007, que le Président allemand Köhler atterrit à son tour à Alger. Il sera suivi l'année d'après par la chancelière Angela Merkel. Six mois après cette visite, l'accord algéro-allemand, relatif à la non-double imposition en matière d'impôts, est entré en vigueur. Plusieurs de ses ministres se succéderont durant deux années pour faire avancer le dossier de coopération. En décembre 2010, le Président Bouteflika se rend pour la deuxième fois en Allemagne. Visite au cours de laquelle fut annoncée la création de la commission économique mixte algéro-allemande qui sera constituée en mars 2011. C'est dire que la préparation de l'événement de mercredi dernier ne date pas, c'est le cas de le dire, d'hier. Un événement qui prend une plus grande importance dans ces moments de grave crise financière et économique que traverse l'Europe, sauf l'Allemagne qui est le seul pays épargné. Par cet important accord avec l'Algérie, les Allemands viennent, une nouvelle fois, de prouver la pertinence de leurs choix économiques et leur statut de «locomotive économique» européenne. Un statut reconnu par leurs voisins qui n'hésitent pas à les citer publiquement en modèle à suivre. La France est de ceux-là. Cette même France qui avait toute latitude d'investir massivement en Algérie mais qui à force de tergiverser se voit, aujourd'hui, ravir d'importantes opportunités d'affaires par l'Allemagne. Une tergiversation qu'on a du mal à comprendre quand on sait l'urgence qu'a la France à restaurer son économie. A vrai dire, c'est la politique en cours qui entrave et retarde sérieusement l'économie française. D'ailleurs, le directeur de la mission économique Ubifrance a reconnu, en marge du colloque algéro-français sur les services qui s'est tenu mercredi dernier, que «la fameuse règle des 51/49% (qui) faisait peur au début...n'est plus un problème pour les entreprises françaises». Il a justifié ce long retard par un «manque d'éclairage et d'explication». Les Allemands ont cet avantage de comprendre plus vite! L'EXPRESSION Par 

Algérie à l’honneur 5e festival de la bande dessinée à Riad El Feth 2012


5e festival de la bande dessinée à Riad El Feth


L’Algérie à l’honneur

Le 5e Festival international de la bande dessinée se tiendra du 6 au 13 octobre 2012, à l’esplanade de Riad El Feth à Alger.
 

Placée sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, cette prochaine édition  de la bande dessinée  proposera un programme des plus  divers et riches à la fois. Lors d’une rencontre informelle, tenue jeudi au restaurant du Grill Room au Bois des arcades de Riad El Feth, la présidente du festival et directrice des éditions Dalimen, Mme Dalila Nadjem, a dévoilé une partie des grandes lignes de ce rendez-vous. Vu l’engouement du public pour la BD, le festival sera, cette année, prolongé de quatre  jours.  Si cette année l’Algérie sera l’invitée d’honneur, il n’en demeure pas moins que plusieurs pays étrangers seront présents.
Concernant  cette participation étrangère, la conférencière indiquera : «Nous maintenons  une forte délégation étrangère, l’une des marques de fabrique du festival étant de tisser des liens avec une trentaine de pays invités, et parmi eux des pays qui ont accompagné notre mouvement national, comme Cuba, les USA, la Belgique, mais aussi le Japon dont nous fêtons cette année le cinquantenaire de l’établissement, la Belgique, la Suisse, mais aussi de nombreux grands pays de BD, comme l’Angleterre, l’Italie... Le Maghreb et le Machrek seront bien entendu présents à travers des artistes marocains, tunisiens, égyptiens, libanais... Ainsi que ceux de notre continent.»
Ainsi, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, une imposante exposition retraçant 50 ans de la BD algérienne sera à l’honneur, sur une superficie de 1000 m2. Elle rassemblera sur une scénographie des plus recherchées d’anciens et de nouveaux bédéistes algériens. D’autres espaces seront maintenus, à l’image de la librairie BD, ou encore la bulle de lecture. Les organisateurs  ont reconduit les mêmes activités habituelles avec, cependant, un dispatching différent de celui des années précédentes. Les matinées seront consacrées aux activités de jeunesse et aux ateliers. Les après-midi, à partir de 14h, les intéressés potentiels pourront assister à des conférences et à des master class.   
A 18h, place à l’événement festif où des performances en live, des projections de films d’animation ainsi que des concerts se tailleront la part du lion. De même que des  formations en scénario et en film d’animation seront organisées pendant la durée du festival, «mais le FIBDA maintient sa politique de formations longues, débouchant sur des publications. Une de ces formations est en cours, toujours sous la direction du bédéiste belge et ami du festival, Etienne Schredder, et qui devrait déboucher sur différentes publications autour du thème ‘‘Résistances’’», explique la directrice du festival. Il est à noter, par ailleurs, que trois concours de création à destination des talents nationaux, ainsi qu’un concours international ont été ouverts à tous les bédéistes depuis la mi-avril dernier.
 
Nacima Chabani El WATAN

Algerie Europe Cédigaz 2012


Rôle croissant de l’Algérie dans l’approvisionnement
 européen en gaz (Cédigaz)
PARIS - Une estimation du commerce gazier en 2011 a souligné vendredi le rôle croissant de l’Algérie dans l’approvisionnement de l’Europe en produits gaziers dans un contexte marqué par une croissance tant de la production (+3%) que de la demande mondiale.
Selon un Panorama de l’année gazière 2011 rendu public par l’Observatoire mondial de la statistique du Gaz, Cédigaz, l’Algérie représente le premier pays arabe et africain fournisseur de gaz à l’Europe avec une proportion de 9%, derrière la Russie (26%), mais devançant le Nigéria (3%) et le Qatar (8%).
’’Cette tendance se poursuivra cette année et même à moyen terme du fait que le gaz est devenu par excellence l’énergie du 21e siècle’’, a indiqué le président d’honneur de Cédigaz, Olivier Appert, lors d’une conférence de presse à Paris.
Selon lui, quatre fondamentaux expliqueraient cette tendance haussière : l’accident de Fukushima au Japon et l’arrêt de l’activité nucléaire dans ce pays, l’augmentation de la consommation gazière en Chine, la compétitivité des gaz alternatifs et l’expansion de l’industrie du gaz naturel liquéfié (GNL).
L’apport de l’Afrique dans l’approvisionnement mondial en gaz, notamment en Europe, a été souligné lors de cette rencontre, en dépit du fait que le continent a été lourdement affecté en 2011 par des conflits politiques, à l’image des interruptions des livraisons de la Libye vers l’Italie.
Des contraintes majeures sur l’offre du gaz expliquent une baisse de la production de 5,8% en Afrique en 2011, selon Cédigaz qui estime que cela a ’’directement’’ impacté les exportations pour préserver les besoins domestiques.
Interrogé sur le rôle de l’Algérie dans l’approvisionnement européen en gaz, M. Appert a rappelé que ce pays est un des fournisseurs traditionnels du Vieux Continent et jouit de cette capacité de l’alimenter soit par méthaniers soit via les gazoducs.
’’Il est clair que la demande de l’Europe va crescendo, contrairement à la production domestique qui ne va pas augmenter, d’où une dépendance accrue des importations. L’Algérie est un des fournisseurs traditionnels et présente l’avantage d’être proche géographiquement. Elle a un potentiel important de développement soit par la flotte de méthaniers ou via ses gazoducs’’, a-t-il indiqué à l’APS.
Le même expert a par ailleurs relevé qu’il est ’’ symptomatique de voir que l’Allemagne n’apporte pas un M3 de GNL’’, se demandant si ce pays "ne va se reconvertir dans le contexte post Fukushima, auquel cas ça ouvrirait des possibilités nouvelles".
"Je pense qu’il y a place à la fois pour les approvisionnements par gazoducs ou en GNL, et, je l’espère, un développement de la production intérieure de l’Europe, mais qui, pour l’instant, tarde à se concrétiser », a-t-il ajouté.
Dans son Panorama de l’année gazière, Cédigaz signale que la production en Europe, en baisse dans tous les principaux pays producteurs, a enregistré une chute ’’exceptionnelle’’ de 9,4%. Le commerce du GNL a enregistré une progression jugée rapide de 9,4%, avec le passage de la part du GNL dans les flux mondiaux de 29% en 2010 à 31% en 2011, indiquent les estimations de Cédigaz, qui signale que le commerce international par gazoducs a, lui aussi, enregistré une progression de 2 ,0%.
Evoquant les prix à l’international, l’Observatoire mondial de la statistique gazière relève que depuis 2011, les différentiels des prix se sont accentués entre les trois grands marchés consommateurs. En Asie, ils sont montés en flèche après la catastrophe de Fukushima pour atteindre 17 dollars par Million Btu.
Ces prix ont atteint actuellement 12 dollars MBtu en Europe et poursuivent leur déclin aux Etats-Unis avec seulement 2 dollars pour la même unité.APS

Egypte bibliothèque d’Alexandrie célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie 2012


Cinquantenaire : La bibliothèque d’Alexandrie célèbre l’événement
ALGER - Un fonds documentaire sur la révolution algérienne sera mis en place par la bibliothèque d’Alexandrie (Egypte) dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, ont rapporté jeudi des médias égyptiens.
Le responsable du projet intitulé "mémoire d’Egypte contemporaine", M. Khaled Aazeb a indiqué que le site dédié à cette mémoire possède une matière riche et rare, relative à la révolution d’Algérie, obtenue auprès de plusieurs sources.
Les personnes en charge de l’élaboration du fonds documentaire sur l’histoire de l’Egypte contemporaine et moderne ont accordé un intérêt particulier à la révolution algérienne, a fait savoir l’intervenant rappelant que cette dernière "compte parmi les événements historiques majeurs dans lesquels l’Egypte a joué un rôle prépondérant".
Le site comporte des archives de presse et des fichiers vidéos qui renseignent sur la révolution algérienne.
Parmi les fichiers vidéo, il a cité le film documentaire "l’Algérie et l’occupant français" (1960), "l’Algérie et la guerre de libération" (1960), la célébration de la journée de l’Algérie à la ligue arabe en présence de l’ancien président égyptien Djamel Abdennacer (1960), des vidéos reproduisant l’accueil par Abdenacer d’une délégation de combattantes algériennes (1958), et un autre sur les manifestations d’Egyptiens au Caire contre les massacres d’Algériens par l’occupation française.
L’affiche du film "Djamila", une enveloppe commémorative émise par la Poste égyptienne intitulé "Algérie" et des archives de presse concernant la révolution et la participation de l’ancien président Anouar Sadat au festivités du 20ème anniversaire de la guerre de libération figurent également sur le site.
Le groupe de travail sur le projet "mémoire d’Egypte contemporaine" a rappelé pour sa part que la bibliothèque de mémoire sonore comprenait une série de chants rares faisant l’apologie de la révolution algérienne interprétées notamment par Faiza Kamel, Nadjah Salam, Souad Mohamed, Warda et Abdelhalim Hafez ainsi que l’hymne nationale d’Algérie et l’opérette "Watani El Akbar" (Mon grand pays).APS

Union du Maghreb arabe UMA et l’Organisation des Nations-Unies coopération Rabat 2012

UMA-FAO : programme de coopération pour lutter contre le charançon rouge des palmiers
RABAT - Un programme de coopération entre l’Union du Maghreb arabe (UMA) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été signé à Rabat pour fournir l’assistance technique nécessaire aux pays de l’UMA dans la lutte contre le charançon rouge des palmiers.APS

vendredi 27 avril 2012

Madame Khalida Toumi ministre de la Culture Le canon Baba Merzoug avril 2012


Le canon Baba Merzoug est aussi l’affaire du ministère de la Défense

La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a appelé, lors d’une visite hier au palais royal d’El Mechouar à Tlemcen, à une mobilisation de tous pour récupérer le canon Baba Merzoug d’Alger pris durant la période coloniale par les Français.

Baptisée «La consulaire», le canon, une pièce d’artillerie de 7 mètres de long et de douze tonnes, avait été installé à Brest par les militaires français. Selon la ministre, la mobilisation concerne autant le ministère des Affaires étrangères que celui de la Défense nationale ainsi que la société civile. «C’est un véritable combat. Lorsqu’il avait été pris, Baba Merzoug était un bien militaire. Ce n’était pas un bien culturel. Pour le récupérer, on ne peut appliquer ni la loi algérienne ni la Convention de l’Unesco sur le patrimoine culturel», a-t-elle souligné. Ce n’est qu’une fois restitué que le canon pourrait être classé bien culturel. «Les Français ne veulent pas le restituer maintenant. Comme a dit Aboubakr Belkaïd, les seuls combats perdus sont ceux qu’on ne mène pas.
J’ai de l’espoir tant qu’il y a des Algériens qui se battent. Il faut bien se battre, avoir de son côté tous les éléments du droit. En France, des millions de personnes pensent qu’il y a eu un pillage commis par la colonisation et qu’il existe des biens qu’il faut restituer», a déclaré la ministre. Khalida Toumi a indiqué que la loi 98/04 sur le patrimoine culturel précise les procédures pour classer un bien culturel (inspirée de la Convention de l’Unesco de 1972). Une commission nationale des biens culturels appuyée par des experts est chargée d’étudier tous les dossiers. Elle a révélé que son ministère, avec l’aide de celui de la Défense, va déterrer des canons ensevelis par le maréchal Louis de Bourmont lors de la conquête d’Alger en 1830. «Ce chef militaire avait affronté une résistance avant l’invasion d’Alger.
Une fois entrés dans la ville, lui et ses hommes avaient pris et enterré des canons pour signifier leur victoire. Nous allons à la faveur des festivités du cinquantenaire de l’indépendance, réériger ces canons pour la symbolique», a-t-elle souligné. Elle a annoncé que l’Algérie souhaite classer la vieille ville de Tlemcen parmi le patrimoine mondial de l’Unesco. Un travail est mené en ce sens depuis deux ans. Elle a indiqué que la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», clôturée mercredi soir, a permis de réaliser onze nouvelles infrastructures et d’engager 90 projets de restauration du patrimoine architectural et culturel.
Par ailleurs, Mme Toumi a annoncé que la nouvelle salle de cinéma Djamel Chanderli de Tlemcen sera versée au répertoire de la Cinémathèque algérienne. «Cette salle avait été la cible d’un attentat terroriste en 1994. C’est donc la victoire de la culture sur l’ignorance», a-t-elle noté. Selon elle, le ministère de la Culture mène actuellement une procédure judiciaire pour récupérer une autre salle, celle de l’ex-Luxe pour en faire un théâtre, qui sera baptisé Cheikha Tetma, la première femme à avoir osé chanter l’andalou en public à Tlemcen au siècle dernier. «Cheikha Tetma, comme Kateb Yacine, Mustapha Kateb ou Keltoum, est un patrimoine commun à tous les Algériens », a-t-elle dit.
Fayçal Métaoui ELWATAN