Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

lundi 23 avril 2012

Algerie FMI Mr Karim Djoudi ministre des Finances 2012


L’Algérie sollicitée pour accroître la capacité de prêt du FMI aux pays en crise (Djoudi)
WASHINGTON - L’Algérie a été sollicitée par le FMI pour qu’elle contribue dans le renforcement des capacités de prêt de cette institution financière internationale dans un contexte d’incertitude économique mondiale, a indiqué à l’APS le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
Après plusieurs appels lancés par la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le "pare-feu" financier de cette institution financière, le G20, rappelle-t-on, s’était engagé vendredi dernier à Washington à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires.
’’La demande a été donc faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers’’ pour accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin, souligne M. Djoudi.
Quant à la réponse qui sera donnée, le premier argentier du pays a précisé que l’Algérie "va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails".
En effet, explique-t-il, "nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer".
"C’est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse’’, indique le ministre, ajoutant que pour le moment, ’’nous ne disposons pas encore des éléments relatifs aux conditions de cette initiative’’ proposée par le FMI.
Sur ce plan, M. Djoudi a tenu à rappeler que la gestion prudente des réserves de change du pays se fonde sur trois critères que sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d’un portefeuille diversifié, et leur liquidité, c’est-à-dire qu’elles peuvent être retirées à tout moment.
Quant au délai auquel l’Algérie fera connaître sa position à cette demande, le ministre a seulement avancé qu’elle le fera avant la tenue de la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la BM qui aura lieu en octobre prochain à Tokyo (Japon).
Dans son dernier rapport publié samedi dernier, le FMI estime que l’Algérie clôturerait l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars et pronostique un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars pour 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).
Par ailleurs, la Banque d’Algérie avait indiqué en août dernier que les placements des réserves à l’étranger, répartis à environ 98% entre les Etats-Unis et l’Europe, avaient rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010 (contre 4,74 milliards de dollars en 2009).APS

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