Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 27 avril 2012

Algerie stratégie globale pour le développement des énergies renouvelables 2012


Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES 

 Mise en place d’une stratégie globale pour le développement des énergies renouvelables

Vendredi 27 avril 2012
Dans le but de répondre à la problématique du développement durable, une stratégie globale s’articulant autour de grands axes du domaine a été mise en place par le Ministère de l’Energie et des Mines.
Il s’agit du développement des énergies renouvelables, de la promotion de carburants propres, la réduction des émissions de gaz à effets de serre, la promotion de la maîtrise d’énergie et l’efficacité énergétique, ainsi que le renforcement des capacités de recherche et le renforcement institutionnel et du cadre législatif, a expliqué Mme Zohra Bouhouche, chargée d’études et de synthèses au ministère de l’Energie et des Mines.
S’exprimant à l’ouverture de la Journée d’information avec la société civile sur le sommet de Rio+20, elle a relevé que développement de nouvelles sources énergétiques renouvelables (ENR) et la promotion de l’efficacité énergétique ont pour objectifs de réduire notamment la dépendance des hydrocarbures, contribuer au développement durable, participer à la diversification de l’économie et la création de l’emploi.
A cet effet, Mme Bouhouche a annoncé qu’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques, solaires thermiques, fermes éoliennes et centrales hybrides seront réalisées à l’horizon 2030, ajoutant que d’ici la même échéance (2030), environ 40% de l’électricité destinée à la consommation nationale sera produite à partir de sources d’énergie renouvelables.
Elle a expliqué que la production nationale d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables sera réalisée en trois phases, à savoir le lancement de projets pilotes pour tester les technologies disponibles (2010-2013), puis l’évaluation de la première phase (2013-2015) avant le déploiement du programme à grande échelle (2016-2020).
A ce titre, plus de 37% d’électricité seront produits grâce à l’énergie énergie solaire d’ici 2030. Pour ce qui est de l’énergie solaire thermique (CSP), deux projets pilotes de 150 MW chacun sont prévus pour 2011-2013 et quatre centrales avec stockage d’une puissance de 1200 MW (2016-2020), a-t-elle dit, rappelant qu’une centrale hybride de 150 MW dont 25 MW en solaire a été mise en service à Hassi R’mel en juillet 2011.
S’agissant du Potentiel éolien, jugé modeste pour le moment, il devrait permettre la production de 3% d’électricité d’ici 2030, la première ferme éolienne de 10 MW ayant été lancée à Adrar en 2012.
En parallèle, des unités expérimentales en géothermie, dessalement des eaux saumâtres et climatisation à partir de l’énergie solaire continuent d’être installées, a ajouté la représentante du ministère de l’Energie et des Mines. Mme Bouhouche a également appelé à promouvoir une consommation "plus efficace et optimale" de l’énergie en améliorant notamment l’isolation thermique des bâtiments et en développant le chauffe-eau et la climatisation solaires.
En matière d’efficacité énergétique, les objectifs fixés consistent en l’augmentation de 20% la part de marché du GPL/C dans le parc automobile d’ici 2020 et la mise en circulation de 100 bus au GNC à Alger à titre d’essai d’ici 2013 avant la généralisation de l’opération à d’autres grandes villes du pays.
Afin d’accompagner toutes ces mesures incitatives à l’utilisation des énergies propres et renouvelable, une usine de fabrication des modules photovoltaïques d’une capacité de 120 MW/an devrait entrer en service fin 2013 à Rouïba (Alger).
Par ailleurs, Mme Bouhouche a insisté sur l’implication "forte" et "réelle" de la société civile à travers les associations pour une "meilleure" à l’effet de sensibiliser les citoyens pour une consommation rationnelle et durable de l’énergie.
La Journée d’information avec la société civile sur le sommet de Rio+20 a été organisée par le ministère des Affaires étrangères en collaboration avec plusieurs autres départements ministériels en relation avec l’environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

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