Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 17 avril 2012

Algerie Belgique l'Algérie est le second partenaire commercial de la Belgique sur le continent africain 2012


VŒUX DE PARTENARIATS « WIN WIN » ALGERO-BELGES…SANS FACILITATION DE VISAS

Par : Arezki Mokrane
L'Algérie est le second partenaire commercial de la Belgique sur le continent africain et la balance économique de ces dernières années présente un rapport positif au bénéfice de notre pays. Si l'Algérie importe peu de biens d'équipements agricoles (382 millions de dollars US en 2011) il n'en est pas de même dans le secteur de l'alimentation ou des biens d'équipements industriels. Inversement, sur un montant de 73.390 millions de dollars US à l'export, plus de 71.241 millions de dollars sont consacrés au secteur de l'énergie et des lubrifiants. C'est probablement pour tenter de diversifier nos échanges qu'une cinquantaine d'entreprises algériennes ont répondu à l'appel de la Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI) pour  participer  à  un séminaire " sur les Opportunités  d'investissement et le cadre juridique des investissements en Algérie qui s'est tenu  mardi dans les locaux de l'Hôtel Bristol à Bruxelles.
Pendant la matinée, la Chambre de Commerce Belgique-Luxembourg-Pays arabes a permis de livrer aux participants  des informations actualisées sur les échanges algéro-belges alors que dans l'après-midi des rencontres en vue d'éventuels partenariats étaient mises sur pied.
Alain Demaegd,  du Cabinet du Ministre bruxellois  du Commerce extérieur et de l'Economie a insisté sur l'importance de l'Algérie mais il a regretté que ces relations économiques soient surtout consacrées aux marchandises et non aux services alors que la caractéristique essentielle de l'économie de la capitale belge relève à 85% des services avec un savoir-faire évident dans le tissu des petites et moyennes entreprises.
Ameziane MEDJEKOUH, Vice-président de la CACI a rappelé dans son introduction la place particulière de la Belgique qui fait partie des rares nations avec lesquelles «  les deux pays ont tissé des relations fortes". Il a aussi insisté sur le rôle des relations humaines "vecteur de toute bonne réussite".  Selon lui, il est remarquable de constater que la Belgique a connu, en 2011, un taux de croissance de 2% alors que l'Europe était minée par la crise économique et financière mais on prévoit en Algérie un taux de croissance de 4% en 2012. Dès lors, le représentant de la CACI, propose à la tribune de ce séminaire des partenariats gagnants-gagnants de « préciosité »  entre des sociétés belges et des sociétés algériennes en rappelant la mission économique prometteuse menée par le Prince Philippe dans notre pays il y a dix ans.
L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles Amar Bendjema devait assister à cette rencontre mais il a été contraint de gagner à Alger pendant quelques jours et c’est le chargé d’Affaires Belgaid qui a pris la parole après le vice-président de la CACI pour se souvenir de l’action solidaire menée par des Belges pendant la lutte d’indépendance et souligner les relations excellentes qui se sont tissées entre la Belgique et l’Algérie. Il a annoncé l’éventualité  « cette année »  encore d’une visite en Algérie du ministre belge des Affaires Etrangères Didier Reynders et a rapidement brossé les différents secteurs de formation et d’expertise menés dans le cadre de la coopération au développement pour un montant global de quelque 40 millions d’euros. Dans le domaine politique, le « numéro deux » de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles a rappelé la date des prochaines élections législatives et a présenté le contenu  des six dernières  lois votées au Parlement. Le tableau de la coopération algéro-belge n’est toutefois pas rose dans tous les domaines car une cinquantaine d’opérateurs algériens auraient dû assister à cette rencontre bruxelloise mais une quinzaine d’entre eux n’ont pas obtenu leurs visas d’entrée dans le royaume…Si la circulation des marchandises est importante , l’excellence des relations commerciales ne peut exister sans facilitation de visas susceptible d’engendrer les conditions d’un réel partenariat gagnant-gagnant.
LIBERTE A.M

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