Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mercredi 18 avril 2012

Société Générale Algérie SGA poursuit sa progression depuis sa création en 1999 2012


La filiale algérienne de Société générale (SGA) poursuit sa progression depuis sa création en 1999. Le produit net bancaire de SGA qui était de 2 milliards de dinars en 2004, est passé à 14.5 milliards de dinars en 2011. Le climat des affaires en Algérie « n’est pas mauvais », estime le président du directoire de la banque.

Société générale Algérie (SGA) a dévoilé, aujourd’hui au Sofitel d’Alger, les résultats de l’exercice 2011.  Il en ressort un résultat net de 4.4 milliards de dinars et un produit net bancaire de 14.5 milliards de dinars avec respectivement une croissance de 20,9 % et de 27, 2 % par rapport à 2010. Les résultats ont été présentés par le président du directoire de la SGA, Pierre Boursot, assisté par d’autres cadres de la banque. Les fonds propre de la SGA s’élèvent à 24.4 milliards de dinars avec une rentabilité estimée  à 20 %.
Pour ce qui est du financement de l’économie, la banque a accordé, l’année écoulée, 241 milliards de dinars dont 89 % (232 milliards DA), aux entreprises. SGA se considère comme « premier prescripteur », auprès du FGAR (fonds de garantie de crédit au PME) avec 1.3 milliard de dinars de fonds levés pour la création de 25 nouvelles entreprises.  Dans la catégorie du crédit immobilier la banque a accordé un millier de prêts pour un montant total de l’ordre de 3 milliards de dinars. Dans le leasing, souligne Pierre Boursot, SGA est « le premier acteur » avec des prêts qui s’élevaient à 11 milliards de dinars.
Au 31 décembre 2011, la banque compte prés de 300 000 clients dont plus de 271 758 particuliers, plus de 21 500 professionnels, 5395 entreprises et 288 grandes entreprises. La SGA compte actuellement 84 agences répartis sur 26 wilaya et envisage d’ouvrir une quinzaine de nouvelles enseignes durant l’année 2012. Le nombre de collaborateurs de la banque de 416 en 2004 est passé à prés de 1500 à fin 2011. 51 % de  ses effectifs sont des femmes avec une moyenne d’âge de 32 ans.

« Il y a de la place pour tout le monde »

Interrogé sur la concurrence avec les banques des pays du Golf, Pierre Boursot estime que le marché algérien est « suffisamment large » et tous les acteurs peuvent disposer d’un « espace vital pour croitre ». Les besoins de l’Algérie en services financiers pour les 20 prochaines années sont « immenses ». Parlant de la législation algérienne, Pierre Boursot s’est montré des plus bienveillants. « Je ne suis pas choqué par le fait que l’Etat algérien cherche à protéger les épargnants et les banques du secteur public », dit-il, précisant que les législations de certains pays de l’ancien bloc soviétique sont beaucoup plus rigide et complexe que la législation algérienne ».
Le seul reproche formulé, à demi-mot, par le responsable de la banque est lié au commerce extérieur. « La réglementation relative à l’importation est plus stricte qu’ailleurs mais dans d’autres domaines elle est plutôt plus souple », dit-il. En somme, le président du directoire de SGA considère que le « climat des affaires en Algérie « n’est pas mauvais ».MAGHREB EMERGENT 
ÉCRIT PAR FAROUK DJOUADI
 

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