BOUALEM M’RAKCHI, PRÉSIDENT DE LA CAP À LIBERTÉ
“Le marché algérien est ouvert”
Par : Ameur OUALIÀ la fin d'un séminaire, organisé la semaine dernière par le consul d'Algérie à Nanterre avec des opérateurs du département des Hauts-de-Seine, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a répondu à nos questions.
Liberté : Dans quel cadre se tient cette rencontre ?
Boualem M’rakchi : Nous avons été sollicités par nos amis français et par l'association ACFA (coopération France/Algérie). Nous avons voulu que ce soit le prolongement de l'importante rencontre que nous avons eue à Alger avec nos amis français et à laquelle la CAP a participé de manière forte puisqu'elle a été le principal organisateur.
Quelle était la composition de la délégation venue d'Alger ?
Elle était composée d'une cinquantaine de personnes. Il y avait des opérateurs économiques de tous les secteurs d'activité. Nous avons eu un échange franc et sincère et nous avons présenté la démarche de l'opérateur algérien dans le cadre du développement économique et social et dans le cadre du développement de son entreprise.
Quelle était l'attente de vos interlocuteurs français ?
D'abord, il y avait des questionnements. Ce qui était normal. Au bout d'une journée harassante, nous avons pu présenter une vision commune. Moi, je ne m'attends pas toujours à une finalisation immédiate. Les opérateurs algériens sont venus avec, dans leur besace, des projets ficelés. Ce n'étaient pas des paroles en l'air, un cadre abstrait.
Nous avons discuté de projets concrets. Mais il n'y a pas eu des résultats probants. Il y avait des sourires. J'étais déjà là il y a un mois. J'avais rencontré Ségolène Royal, alors candidate à la primaire socialiste. C'était dans sa région du Poitou-Charente. Nous avons discuté. Aujourd'hui, nous ne ménageons aucun effort dans le cadre de l'approfondissement des relations algéro-françaises. Mais, de grâce, il faudrait que tout le monde comprenne que le marché est ouvert. À chacun de se libérer de ses contraintes.
N'avez-vous pas l'optimisme de l'homme d'affaires qui oublie les contraintes politiques ?
Il y a des contraintes politiques et on nous l'a dit. Mais je pense qu'il ne doit pas y avoir d'a priori dans la démarche économique. Aujourd'hui, nous disons qu'il y a un certain nombre de conditions pour un opérateur économique sans rentrer dans les détails politiques.
Est-ce qu'un opérateur algérien est en mesure de présenter des garanties à un partenaire étranger, des garanties sur la sécurité juridique de son investissement ?
Cette crainte est connue, nous y avons déjà répondu dans le cadre du partage 51/49%. Ce qui compte c'est le résultat, en dépit des obstacles et de la bureaucratie. Les garanties existent. Moi, en tant qu'opérateur, on m'offre 10% d'un milliard, je dis oui. Mais on m'offre 0% de 10 000 milliards, je dis non. Je préfère 10% dans une action fiable et viable que 60%, voire 90%, dans une affaire qui ne l'est pas. Ce que nous disons aujourd'hui à nos collègues français, c'est que nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin d'accompagnement, nous avons besoin d'échanger dans un cadre libre. Nous avons besoin d'accompagnement dans les domaines des NTIC, de l'habitat (grands gabarits), dans l'industrialisation, dans la santé. Nous avons de bonnes perspectives, nous souhaitons que les choses s'accélèrent.
Y aurait-il un prolongement de cette rencontre ?
Oui, il y aura des actions concrètes en vue de l'aboutissement des projets.
A. O.QUOTIDIEN LIBERTE
Liberté : Dans quel cadre se tient cette rencontre ?
Boualem M’rakchi : Nous avons été sollicités par nos amis français et par l'association ACFA (coopération France/Algérie). Nous avons voulu que ce soit le prolongement de l'importante rencontre que nous avons eue à Alger avec nos amis français et à laquelle la CAP a participé de manière forte puisqu'elle a été le principal organisateur.
Quelle était la composition de la délégation venue d'Alger ?
Elle était composée d'une cinquantaine de personnes. Il y avait des opérateurs économiques de tous les secteurs d'activité. Nous avons eu un échange franc et sincère et nous avons présenté la démarche de l'opérateur algérien dans le cadre du développement économique et social et dans le cadre du développement de son entreprise.
Quelle était l'attente de vos interlocuteurs français ?
D'abord, il y avait des questionnements. Ce qui était normal. Au bout d'une journée harassante, nous avons pu présenter une vision commune. Moi, je ne m'attends pas toujours à une finalisation immédiate. Les opérateurs algériens sont venus avec, dans leur besace, des projets ficelés. Ce n'étaient pas des paroles en l'air, un cadre abstrait.
Nous avons discuté de projets concrets. Mais il n'y a pas eu des résultats probants. Il y avait des sourires. J'étais déjà là il y a un mois. J'avais rencontré Ségolène Royal, alors candidate à la primaire socialiste. C'était dans sa région du Poitou-Charente. Nous avons discuté. Aujourd'hui, nous ne ménageons aucun effort dans le cadre de l'approfondissement des relations algéro-françaises. Mais, de grâce, il faudrait que tout le monde comprenne que le marché est ouvert. À chacun de se libérer de ses contraintes.
N'avez-vous pas l'optimisme de l'homme d'affaires qui oublie les contraintes politiques ?
Il y a des contraintes politiques et on nous l'a dit. Mais je pense qu'il ne doit pas y avoir d'a priori dans la démarche économique. Aujourd'hui, nous disons qu'il y a un certain nombre de conditions pour un opérateur économique sans rentrer dans les détails politiques.
Est-ce qu'un opérateur algérien est en mesure de présenter des garanties à un partenaire étranger, des garanties sur la sécurité juridique de son investissement ?
Cette crainte est connue, nous y avons déjà répondu dans le cadre du partage 51/49%. Ce qui compte c'est le résultat, en dépit des obstacles et de la bureaucratie. Les garanties existent. Moi, en tant qu'opérateur, on m'offre 10% d'un milliard, je dis oui. Mais on m'offre 0% de 10 000 milliards, je dis non. Je préfère 10% dans une action fiable et viable que 60%, voire 90%, dans une affaire qui ne l'est pas. Ce que nous disons aujourd'hui à nos collègues français, c'est que nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin d'accompagnement, nous avons besoin d'échanger dans un cadre libre. Nous avons besoin d'accompagnement dans les domaines des NTIC, de l'habitat (grands gabarits), dans l'industrialisation, dans la santé. Nous avons de bonnes perspectives, nous souhaitons que les choses s'accélèrent.
Y aurait-il un prolongement de cette rencontre ?
Oui, il y aura des actions concrètes en vue de l'aboutissement des projets.
A. O.QUOTIDIEN LIBERTE
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