Le projet numérique de documentation des biens
culturels algériens présenté à Venise
culturels algériens présenté à Venise
ROME - Le projet numérique de documentation des biens culturels algériens a fait l’objet d’une conférence donnée vendredi au 15e salon du patrimoine culturel à Venise (Italie) par le directeur de la conservation et la restauration du patrimoine culturel au ministère de la Culture, Mourad Bouteflika.
"La connaissance du patrimoine culturel d’un territoire donné permet à un ensemble de partenaires institutionnels de dépasser les actions d’urgence pour s’inscrire dans un projet de conservation et de valorisation qui suive des critères homogènes et des constantes de qualité et de méthode", a souligné le conférencier.
Le spécialiste algérien a estimé que la réalisation d’un projet de documentation d’une carte raisonnée du patrimoine culturel "permet de rédiger des programmes de restauration, d’entretien et de valorisation des biens culturels qui, tout en étant compatibles avec un usage soutenable des ressources naturelles et des produits manufacturés d’un territoire".
Evoquant les objectifs de ce projet, il a expliqué que le premier d’entre eux est de "produire un catalogue des biens culturels qui se caractérisent par un intérêt particulier, qui sont sauvegardés au titre de la loi algérienne sur le patrimoine culturel ou insérés dans les planifications urbanistiques et territoriales". Il a indiqué que ce catalogue "a besoin cependant d’être pensé et structuré selon un système d’information de catalogage (SIC), qui doit intégrer des technologies numériques".
L’expert a souligné, en outre, qu’"au-delà de sa validité comme moyen d’acquisition, de connaissance et de gestion intégrée du patrimoine culturel", un tel système permet, notamment, de " rendre opérationnel un réseau de relations parmi différent sujets institutionnels" et d’"harmoniser, entre ces derniers, les recherches conjuguées, études et chaque activité qui vise à mieux connaître le patrimoine culturel".
Il permet également, a-t-il dit, d’"optimiser les processus de catalogage (...), en assurant la qualité des données et leur harmonie avec un ensemble de standards nationaux, grâce à des procédures spécifiques" et d’"assurer l’homogénéité des informations".
Par ailleurs, le conférencier a précisé que le catalogue "utilise en définitive un ensemble de fiches codifiées, en incluant notamment le géo-référencement des biens architecturaux". "A travers le géo-référencement, la localisation physique de chaque bien architectural sur le territoire permet de mettre en évidence les relations entre plusieurs éléments d’intérêt culturel et les composantes environnementales et humaines qui se présentent dans le même milieu territorial et, par conséquent, de contextualiser les biens dans l’espace et dans le temps", a-t-il indiqué.APS
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