Ban Ki-moon appelle le Conseil de sécurité à "agir pour faire
cesser les violences en Syrie"
PEKIN - Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé le Conseil de sécurité à "agir pour faire cesser les violences" en Syrie, après les entretiens avec les dirigeants chinois à Pékin, et quelques heures avant un vote sur un nouveau projet de résolution menaçant le régime syrien de nouvelles sanctions.
"Nous ne pouvons pas aller de l’avant de cette façon", a déclaré à la presse le chef de l’ONU, déplorant que "plusieurs milliers de personnes ont perdu leur vie pendant cette longue période" de crise en Syrie.
Et à l’issue d’une rencontre à Pékin avec le président chinois Hu Jintao et avec le ministre des Affaires étrangères Jiang Jiechi, le responsable onusien a indiqué avoir "expliqué l’ampleur de la gravité de la situation actuelle en Syrie".
"Les dirigeants chinois ont soutenu ma vision et mon constat et ont eux aussi relevé que la situation est extrêmement dangereuse", a-t-il dit. "J’espère que les membres du Conseil de sécurité de mener des discussions sur cette gravité et de travailler de façon collective afin de montrer l’unité du rang du conseil", a-t-il souhaité, quelques heures avant un vote sur un projet de résolution occidentale menaçant le régime syrien de sévères sanctions.
Le chef de l’ONU a aussi fait part de son souhait de voir le Conseil de sécurité agir de façon à mettre fin aux violences en Syrie "et de permettre aux Syriens d’entamer un dialogue politique" censé mener à une transition pacifique.
Le secrétaire général de l’ONU a entamé deux visites séparées, une à Moscou et l’autre à Pékin, dans un seul objectif de convaincre la Russie et la Chine de s’aligner avec les autres membres du Conseil de sécurité afin de prendre des décisions collectives contre la Syrie.
Mais Moscou et Pékin rejettent toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Syrie, insistant que le règlement de la crise "ne revient qu’aux Syriens eux-mêmes".
La Russie accuse l’opposition syrienne d’intransigeance en raison de son refus de dialoguer avec le gouvernement, dénonçant les pressions étrangères exercées sur Damas.APS
Mr Ban Ki-moon Secretary General of the UN act to stop the violence Syria
السيد بان كي مون الأمين العام للقانون الامم المتحدة لوقف العنف في سوريا
radio web europe
patrick le berrigaud
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