Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

samedi 16 février 2013

Mr Abdelkader Touzi ENERGIES RENOUVELABLES 2013



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Portail Algérien des ENERGIES RENOUVELABLES  

La diversification du mix 

énergétique algérien est une nécessité



Un chercheur algérien, Abdelkader Touzi, est formel ; L’Algérie "maîtrise la technologie nucléaire", elle "mérite" un programme dans ce domaine. Ce choix est nécessaire pour aller vers une "efficacité énergétique" qui inclurait également le solaire, l’éolien et le gaz de schiste. Le nœud de tout cela, c’est la ressource humaine, dit-il.
Le savoir existe mais il est éparpillé, dispersé entre des cercles sans communication entre eux, sans lien avec l’entreprise et l’industrie. M. Abdelkader Touzi, directeur d’études à la direction de la recherche scientifique, est catégorique : ce qui fait le plus mal à la recherche scientifique en Algérie actuellement, c’est son incapacité à concrétiser les travaux de ses laboratoires.
La recherche scientifique est "cloisonnée". Elle est "confinée aux laboratoires, sans passerelles avec le monde de l’économie et de l’entreprise", a-t-il dit jeudi au cours d’une émission de radio. Ceci est aggravé par un manque de communication et d’échange entre chercheurs. Ce qui l’a amené à lancer "un appel aux chercheurs", leur demandant de "travailler en synergie, pas en compétition".
Pour M. Touzi, le premier volet dans le domaine de la recherche concerne "la ressource humaine". L’Algérie doit avoir "une masse critique" de chercheurs, essentiellement les doctorants. Il a estimé qu’à l’horizon 2020, le pays devrait avoir 40.000 à 60.000 chercheurs pour espérer une place sur ce terrain.
Dans le domaine de l’énergie, la géographie de l’Algérie et la nature de son territoire imposent naturellement le solaire comme un secteur privilégié. C’est une évidence, selon ce chercheur. Toutes les installations et infrastructures isolées, les villages du Sud, devraient être alimentés en énergie solaire, avec le développement du stockage électro-chimique, a-t-il préconisé, ajoutant que ceci ne doit pas occulter les autres créneaux, comme le nucléaire et l’éolien. Pour lui, le Sud-ouest algérien est l’une des régions du monde où les vents sont les plus favorables au développement de l’énergie éolienne. Couplée au solaire, elle permettrait de mettre en place un système efficace et complémentaire.
Dans la même logique, M. Touzi a plaidé pour le développement du nucléaire civil, qui pourrait produire de l’électricité et permettre de dessaler l’eau de mer. Selon lui, les techniques nucléaires sont connues et "la technologie nucléaire est maîtrisées en Algérie". "Les procédés sont connus, il n’y a qu’à mettre en place les installations", a-t-il déclaré. En plus des installations expérimentales, un irradiateur industriel devait être construit dès les années 1980, pour être installé à Mascara, mais le projet a été abandonné pour des raisons qu’il n’a pas détaillées.
Rechercher l’efficacité énergétique
Par contre, l’Algérie ne maîtrise pas encore la maîtrise d’ouvrage ; c’est là que la coopération s’avère nécessaire. Mais à terme, la plus grande inquiétude concerne "la ressource humaine locale". "C’est ma seule crainte", a dit M. Touzi à ce sujet. Un grand effort de formation doit être lancé pour répondre à ces besoins, a-t-il déclaré. Il a affirmé que le problème de la sismicité est réel mais que des solutions existent. On peut aussi construire des installations dans le Sud, région à faible sismicité, a-t-il ajouté.
"L’Algérie mérite un programme nucléaire à des fins pacifiques pour répondre aux besoins de beaucoup de secteurs, mais aussi pour produire de l’énergie", a-t-il déclaré, soulignant qu’elle maîtrise les techniques et possède la matière première nécessaire. Il a également rappelé les retombées du nucléaire dans tous les domaines, rappelant que les besoins de l’Algérie en énergie vont exploser. "Le développement économique provoque des besoins accrus en énergie", qu’il faudra satisfaire, a-t-il dit.
Pour M. Touzi, considérer que les énergies renouvelables, c’est l’après-pétrole relève d’une vision erronée. "Il faut parler d’efficacité énergétique", a-t-il dit, plaidant pour un système où les sources d’énergie pourraient se compléter. En ce sens, le gaz de schiste ne doit pas être négligé. "Pourquoi pas ?", a-t-il dit, affirmant que dans ce domaine, "ce qui est nécessaire, c’est de s’engager dans la recherche, de l’approfondir et de la maîtriser".
Radionet & Aïssa Bouziane, Maghreb Emergent
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