ALGER - La nécessité d’un système national fiable de la prospective comme outil d’aide à la prise de décision publique a été soulignée par des spécialistes mercredi à Alger au cours d’une conférence organisée au siège de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP).
La constitution d’une base de données globale et constamment mise à jour représente un élément essentiel de ce système et permettra une meilleure définition des objectifs contenus dans les politiques publiques, ont relevé les participants à cette conférence organisée par leet animée par un expert français, Jean-Michel Charpin, inspecteur général des finances en France.
Dans une communication technique axée sur les conditions de réussite de la prospective, et la relation entre la prospective et la planification stratégique, M. Charpin a, à cet effet, insisté sur "la nécessité de la précision des données statistiques globales ainsi qu’une bonne combinaison des aléas politiques, économiques et sociaux pour une meilleure résilience des dispositifs publics face aux différents risques internes et externes".
Evoquant les principales expériences internationales en matière de prévision et de prospective, il a fait remarquer que le "prospectiviste", c’est-à-dire le chargé de prospective, est considéré comme un agent d’aide à la prise de la bonne décision politique et bénéficie d’une libre circulation des informations ainsi qu’une disponibilité totale de toutes les données statistiques globales et sectoriels.
La France, la Suède, l’Italie et l’Espagne sont les principaux pays européens qui excellent dans le domaine de la prospective sectoriel qui devient un nouvel enjeux pour une meilleure réponse aux attentes des populations, explique M. Charpin, qui collaborait avec l’Union européenne dans ce domaine.
Pour le cas de l’Algérie, il a constaté que la libre circulation de données statistiques "continue de faire défaut aussi bien de la part des autorités que les opérateurs privés".
L’élaboration d’une loi sur les statistiques demeure la solution idéale à cette problématique, ont, par ailleurs, souligné plusieurs intervenants au cours d’un débat général sur cette problématique.
Sur le plan académique, le directeur général adjoint de l’ISGP, Mohamed Chihab Aissat, a indiqué à l’APS, en marge de la conférence, qu’une deuxième promotion Master en prospective stratégique est prévue pour l’exercice 2011-2012, ajoutant que la première promotion (2010-2011) avait touché 24 étudiants.
Deux autres filières, également liées au domaine de la prospective, devraient être lancées à partir de cette rentrée. Il s’agit de Masters en évaluation des politiques publiques et en intelligence économique, a-t-il précisé.
Dans une communication technique axée sur les conditions de réussite de la prospective, et la relation entre la prospective et la planification stratégique, M. Charpin a, à cet effet, insisté sur "la nécessité de la précision des données statistiques globales ainsi qu’une bonne combinaison des aléas politiques, économiques et sociaux pour une meilleure résilience des dispositifs publics face aux différents risques internes et externes".
Evoquant les principales expériences internationales en matière de prévision et de prospective, il a fait remarquer que le "prospectiviste", c’est-à-dire le chargé de prospective, est considéré comme un agent d’aide à la prise de la bonne décision politique et bénéficie d’une libre circulation des informations ainsi qu’une disponibilité totale de toutes les données statistiques globales et sectoriels.
La France, la Suède, l’Italie et l’Espagne sont les principaux pays européens qui excellent dans le domaine de la prospective sectoriel qui devient un nouvel enjeux pour une meilleure réponse aux attentes des populations, explique M. Charpin, qui collaborait avec l’Union européenne dans ce domaine.
Pour le cas de l’Algérie, il a constaté que la libre circulation de données statistiques "continue de faire défaut aussi bien de la part des autorités que les opérateurs privés".
L’élaboration d’une loi sur les statistiques demeure la solution idéale à cette problématique, ont, par ailleurs, souligné plusieurs intervenants au cours d’un débat général sur cette problématique.
Sur le plan académique, le directeur général adjoint de l’ISGP, Mohamed Chihab Aissat, a indiqué à l’APS, en marge de la conférence, qu’une deuxième promotion Master en prospective stratégique est prévue pour l’exercice 2011-2012, ajoutant que la première promotion (2010-2011) avait touché 24 étudiants.
Deux autres filières, également liées au domaine de la prospective, devraient être lancées à partir de cette rentrée. Il s’agit de Masters en évaluation des politiques publiques et en intelligence économique, a-t-il précisé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire