Algerie énergies renouvelables moteur de création d’emplois et d’économie

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Les énergies renouvelables moteur de création d’emplois et d’économie des matières premières
Le développement des énergies renouvelables et la performance énergétique en Algérie constituent des vecteurs d’emplois et d’économie des matières premières, créateurs de richesse et une base solide pour la protection du climat, a indiqué hier à Tlemcen le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, MonsieurAourag Hafid.
Intervenant à l’ouverture des travaux des 15es Journées internationales de thermique, auxquels prennent part des chercheurs de Tunisie, du Maroc, du Togo, du Soudan, en plus de nombreux doctorants algériens, MonsieurAourag a ajouté que "le thermique est un domaine vaste et complexe qui va de la dynamique des fluides à la conversion des énergies passant par les lois fondamentales de la physique".
Il a indiqué en outre que ces journées initient cette année une série d’actions qui seront mises en œuvre en matière d’accompagnement, de sensibilisation, de formation, d’organisation de la recherche scientifique et du développement technologique autour des énergies renouvelables, notamment autour du rayonnement solaire tant du point de vue photonique que thermique.
Il a énuméré dans ce sens un nombre de projets qui devront développer ce secteur comme la mise en place de la plus grande tour solaire au monde en partenariat avec l’Allemagne, qui sera une opportunité d’expérimentation pour tous les chercheurs du monde, en plus de l’implantation de l’Institut africain de l’énergie et de l’eau en Algérie, ainsi que la concrétisation d’une plateforme technologique sur la fabrication des éoliennes en partenariat avec des universités finlandaises.
De son côté, le Pr Benyoucef, directeur de l’unité de recherche matériaux et énergies renouvelables à l’université de Tlemcen, a rappelé, dans son intervention, les principaux objectifs de ces 15es Journées internationales de thermique (JITH 2011) qui devront non seulement permettre aux jeunes chercheurs d’exposer leurs travaux, mais aussi de renforcer la relation entre l’université et son environnement et faire le point sur l’état d’avancement des travaux de recherche dans le domaine des transferts thermiques.
Le président de l’université d’Aix-Marseille, Roger Martin, qui a fait de son côté une rétrospective des activités des premières JITH organisées en 1983 en Tunisie et les différentes étapes qui les ont marquées à ce jour, a plaidé notamment en faveur des énergies renouvelables, exhortant les jeunes chercheurs à persévérer dans le domaine.
Les travaux de cette rencontre scientifique de trois jours ont pour but de favoriser la coopération entre les équipes scientifiques des deux rives de la Méditerranée, de donner l’occasion aux jeunes chercheurs d’exposer leurs travaux de recherche et de faire fructifier les échanges entre l’université et son environnement.
El Moudjahid