Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Le second Forum germano-arabe sera organisé, les 20 et 21 octobre à Berlin, par la Chambre arabo-allemande de commerce et d’industrie en collaboration avec la Deutsche Gesellschaft für Zusammenarbeit Internationale (GIZ), la Ligue des États arabes, l’Union générale des Chambres de commerce, d’industrie et agriculture des pays arabes, Desertec Industrial Initiative (DII) et l’Association allemande des ingénieurs conseils (VBI).Ce Forum, qui aura lieu le 20 octobre prochain à Berlin, sera la suite du celui organisé, il y a une année, à Berlin et qui a été "un succès" dit-on puisqu’il a réussi à réunir environ 300 participants du monde des affaires. Pour les industriels allemands, ce sera une plate-forme idéale pour l’échange, une fois de plus, d’informations sur "les projets actuels, les plans et les perspectives de coopération dans le secteur de l’énergie".
On estime qu’il y a nécessité, aujourd’hui, de relancer de tout projet capable de "répondre à la demande croissante d’énergie pour les années à venir", notamment les "régimes d’énergie intelligente et efficace", sous-entendu le projet Desertec qui englobe déjà une partie du monde arabe, du Moyen-Orient à la région d’Afrique du Nord dont l’Algérie. Les responsables allemands ne cachent pas leur ambition, à travers leurs entreprises, de "présenter d’excellentes opportunités de coopération" disent-ils, au profit de nombre de pays arabes.
Ainsi, il a été retenu dans le cadre des différentes sessions du Forum, un large éventail de thèmes plus particulièrement les perspectives de "nouveaux partenariats dans les énergies renouvelables, le dessalement d’eau, l’efficacité énergétique, le développement des centrales, la formation et le savoir-faire en matière de transfert, ainsi que la sécurité des approvisionnements en énergie fossile".
La Chambre de commerce et d’industrie arabe, qui regroupe 21 pays dont l’Algérie, a signé lors du 1er Forum, tenu à Berlin les 14 et 15 octobre 2010 avec les partenaires allemands, un mémorandum dans le but d’intensifier la coopération avec les industriels de ce pays dans le domaine des énergies renouvelables, à l’instar des projets de dessalement, mais aussi de la production de l’énergie solaire grâce au leur grand projet Desertec qui implique aussi bien les pays arables que ceux de l’Europe en tant que futur marché d’exportation de l’électricité ainsi produite.
Pour rappel, le projet Desertec dont on parle depuis quelques années, intéresse l’Algérie puisque un privé, Cevital en l’occurrence, est déjà partie prenante, mais l’Algérie a émis plusieurs conditions dont la négociation du prix de cession de l’électricité, la fabrication des équipements ou leur intégration. Mais il semble bien parti puisque deux banques italiennes viennent, il y a quelques mois seulement, de le soutenir. Rappelons que Desertec a, pour objectif essentiel, de créer, d’ici 40 ans, un vaste réseau d’installations de stations éoliennes et solaires en Afrique du Nord, notamment en Algérie, au Sud du Sahara et au Moyen-Orient, qui fourniront à terme plus de 15% de la consommation d’électricité à l’Europe. L’investissement nécessaire est, soulignons le, évalué à plus de 400 milliards d’euros.
Horizons
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire