Par Samira Imadalou la tribune
Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-Union européenne (P3A), dans sa deuxième phase, quinze nouveaux jumelages institutionnels sont prévus. Cette étape démarrera en janvier 2012, soit juste après la première phase lancée en décembre 2007 et dotée d’une enveloppe financière de 10 millions d’euros pour cinq projets de jumelage. Pour cette deuxième opération, l’unité de gestion du programme a dégagé 30 millions d’euros dont 1 million représente une contribution volontaire de l’Algérie. L’accord portant financement de cette phase de P3A a été signé en mars dernier. C’est ce qu’a indiqué hier le nouveau directeur de l’unité de gestion du P3A (UGP3A), M. Abdelaziz Guend, lors d’une rencontre avec la presse.
Nouvellement installé à la tête de l’UGP3A, en remplacement de M. Aïssa Zelamti, actuellement secrétaire général du ministère du Commerce, M. Guend aura à mener ces projets avec une équipe d’experts algériens et européens, pour une période de trois ans.
Même si le démarrage de l’opération n’est prévu que pour janvier 2012, l’identification des nouveaux jumelages a commencé. A ce titre, quatre projets sont connus et les appels à propositions déjà lancés sur les sites web de la Commission européenne et du P3A. Ces projets concernent l’énergie, la pêche, l’agriculture et la justice. Au premier chapitre, c’est l’autorité de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) qui bénéficiera d’un programme de renforcement de ses structures, de ses pouvoirs et de ses compétences. Et ce, en tant qu’autorité nationale de régulation.Il y a lieu, par ailleurs, d’appuyer les capacités du Centre national de recherche pour le développement de la pêche et de l’aquaculture (CRDPA).Dans le secteur de l’agriculture, l’objectif assigné au jumelage est le développement de l’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires. Enfin, le Centre de recherche juridique et judiciaire (CRJJ) verra, au terme de ce programme, ses structures de fonctionnement renforcées. Une manière d’optimiser ses misions de recherche et d’expertise pour mieux légiférer. Parallèlement aux projets de jumelage, des missions d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) sont prévues. Elles viendront s’ajouter à celles ayant déjà eu lieu entre 2007 et 2011, au nombre de 29 (commerce, énergie, statistiques, justice, tourisme, aménagement du territoire...).Dans un proche avenir, le P3A compte introduire, selon M. Guend, un troisième instrument de coopération (en plus des jumelages et des TAIEX). Il s’agit de SIGMA, dont l’objectif est de multiplier les opportunités de rapprochement et d’échanges entre les institutions algériennes et celles des Etats membres de l’UE. Cet instrument concerne aussi bien les questions de gouvernance que celles liées à la gestion administrative. Il reste à savoir si le programme lancé en trois phases, en vue de préparer les entreprises algériennes à l’horizon 2017 (zone de libre-échange Algérie-UE), dans le cadre de l’accord d’association Algérie-UE, apportera les résultats escomptés en matière d’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes.
Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-Union européenne (P3A), dans sa deuxième phase, quinze nouveaux jumelages institutionnels sont prévus. Cette étape démarrera en janvier 2012, soit juste après la première phase lancée en décembre 2007 et dotée d’une enveloppe financière de 10 millions d’euros pour cinq projets de jumelage. Pour cette deuxième opération, l’unité de gestion du programme a dégagé 30 millions d’euros dont 1 million représente une contribution volontaire de l’Algérie. L’accord portant financement de cette phase de P3A a été signé en mars dernier. C’est ce qu’a indiqué hier le nouveau directeur de l’unité de gestion du P3A (UGP3A), M. Abdelaziz Guend, lors d’une rencontre avec la presse.
Nouvellement installé à la tête de l’UGP3A, en remplacement de M. Aïssa Zelamti, actuellement secrétaire général du ministère du Commerce, M. Guend aura à mener ces projets avec une équipe d’experts algériens et européens, pour une période de trois ans.
Même si le démarrage de l’opération n’est prévu que pour janvier 2012, l’identification des nouveaux jumelages a commencé. A ce titre, quatre projets sont connus et les appels à propositions déjà lancés sur les sites web de la Commission européenne et du P3A. Ces projets concernent l’énergie, la pêche, l’agriculture et la justice. Au premier chapitre, c’est l’autorité de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) qui bénéficiera d’un programme de renforcement de ses structures, de ses pouvoirs et de ses compétences. Et ce, en tant qu’autorité nationale de régulation.Il y a lieu, par ailleurs, d’appuyer les capacités du Centre national de recherche pour le développement de la pêche et de l’aquaculture (CRDPA).Dans le secteur de l’agriculture, l’objectif assigné au jumelage est le développement de l’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires. Enfin, le Centre de recherche juridique et judiciaire (CRJJ) verra, au terme de ce programme, ses structures de fonctionnement renforcées. Une manière d’optimiser ses misions de recherche et d’expertise pour mieux légiférer. Parallèlement aux projets de jumelage, des missions d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) sont prévues. Elles viendront s’ajouter à celles ayant déjà eu lieu entre 2007 et 2011, au nombre de 29 (commerce, énergie, statistiques, justice, tourisme, aménagement du territoire...).Dans un proche avenir, le P3A compte introduire, selon M. Guend, un troisième instrument de coopération (en plus des jumelages et des TAIEX). Il s’agit de SIGMA, dont l’objectif est de multiplier les opportunités de rapprochement et d’échanges entre les institutions algériennes et celles des Etats membres de l’UE. Cet instrument concerne aussi bien les questions de gouvernance que celles liées à la gestion administrative. Il reste à savoir si le programme lancé en trois phases, en vue de préparer les entreprises algériennes à l’horizon 2017 (zone de libre-échange Algérie-UE), dans le cadre de l’accord d’association Algérie-UE, apportera les résultats escomptés en matière d’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes.
S. I.
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