La représentation au Canada de la compagnie aérienne nationale vient d’obtenir le feu vert pour lancer le système de paiement par carte de crédit Visa et Mastercard.
Depuis deux jours, les passagers qui veulent acheter leurs billets de Montréal à Alger, destination ou en correspondance, peuvent utiliser leurs cartes de crédit Visa ou Mastercard pour payer leur voyage.
L’opération a déjà profité à quelques passagers qui se sont déplacés à l’agence de la rue Sherbrooke au centre ville de Montréal. Ils étaient surpris de voir les logos de ces deux modes de paiement affichés à l’entrée de la représentation montréalaise d’Air Algérie.
Auparavant, les clients d’Air Algérie devaient payer un surplus de 3% s’ils voulaient utiliser leur carte de crédit. « Maintenant, le client
paie son billet tel qu’annoncé et aucun sou de plus. Nous prenons sur nous les frais d’utilisation de la carte de crédit », a expliqué à El Watan, Abdelaziz Laouar, représentant général d'Air Algérie à Montréal.
Il a rappelé aussi que ce mode de paiement permet aux passagers de bénéficier des assurances qui viennent avec l’achat par Visa et Mastercard.
Pour Djawad Mimouni, directeur général de l’agence Rawda Voyages, « l’arrivée de Visa et Mastercard nous permettra d’éviter la circulation de cash et la perte des réservations ». En effet, la durée des réservations peut, parfois, ne pas excéder les deux heures !
Si pour les autres compagnies aériennes, ce mode de paiement relève de la routine et ne mérite même pas d’être mentionné, il est en tout autrement pour le cas d’Air Algérie. Ca pourrait relever de la saga financière.
Depuis son arrivée en juin 2007 dans la métropole canadienne, la compagnie nationale n’a cessé de solliciter, en vain, les banques canadiennes et les fournisseurs de ce service. La raison invoquée par ces derniers est que la compagnie n’est pas connue en Amérique du nord, et donc n’a pas un historique de crédit. Une garantie de plusieurs millions de dollars était exigée. Celle-ci n’est plus nécessaire, selon Abdelaziz Laouar. « Les comptes d’exploitation d’Air Algérie Canada et de la compagnie mère prouvent notre crédibilité », a-t-il ajouté.
Pour arriver à ce changement d’appréciation, Air Algérie n’a pas fait appel à des consultants ou autres intermédiaires qui auraient coûté les yeux de la tête, apprend-on après de la compagnie.
C’est plutôt l’expérience canadienne d’employés de la compagnie à Montréal et leur réseau de contact qui ont permis de débloquer la situation.
Par ailleurs, Air Algérie va inaugurer la saison d’hiver ce 30 octobre avec un programme de 3 vols hebdomadaires (mardi, vendredi et samedi).
L’accord aérien entre l’Algérie et le Canada lui permet 4 vols par semaines, mais elle compte atteindre une fréquence d’un vol par jour.
L’ambition est claire : passer du statut d’une compagnie ethnique à commerciale avec toutes les connexions offertes à partir d’Alger sur
l’Afrique, le Maghreb, le Moyen-Orient et le sud de l’Europe. On peut même prévoir qu’à terme, Air Algérie Canada pourra offrir ses propres services d’agence virtuelle sur Internet.
L’opération a déjà profité à quelques passagers qui se sont déplacés à l’agence de la rue Sherbrooke au centre ville de Montréal. Ils étaient surpris de voir les logos de ces deux modes de paiement affichés à l’entrée de la représentation montréalaise d’Air Algérie.
Auparavant, les clients d’Air Algérie devaient payer un surplus de 3% s’ils voulaient utiliser leur carte de crédit. « Maintenant, le client
paie son billet tel qu’annoncé et aucun sou de plus. Nous prenons sur nous les frais d’utilisation de la carte de crédit », a expliqué à El Watan, Abdelaziz Laouar, représentant général d'Air Algérie à Montréal.
Il a rappelé aussi que ce mode de paiement permet aux passagers de bénéficier des assurances qui viennent avec l’achat par Visa et Mastercard.
Pour Djawad Mimouni, directeur général de l’agence Rawda Voyages, « l’arrivée de Visa et Mastercard nous permettra d’éviter la circulation de cash et la perte des réservations ». En effet, la durée des réservations peut, parfois, ne pas excéder les deux heures !
Si pour les autres compagnies aériennes, ce mode de paiement relève de la routine et ne mérite même pas d’être mentionné, il est en tout autrement pour le cas d’Air Algérie. Ca pourrait relever de la saga financière.
Depuis son arrivée en juin 2007 dans la métropole canadienne, la compagnie nationale n’a cessé de solliciter, en vain, les banques canadiennes et les fournisseurs de ce service. La raison invoquée par ces derniers est que la compagnie n’est pas connue en Amérique du nord, et donc n’a pas un historique de crédit. Une garantie de plusieurs millions de dollars était exigée. Celle-ci n’est plus nécessaire, selon Abdelaziz Laouar. « Les comptes d’exploitation d’Air Algérie Canada et de la compagnie mère prouvent notre crédibilité », a-t-il ajouté.
Pour arriver à ce changement d’appréciation, Air Algérie n’a pas fait appel à des consultants ou autres intermédiaires qui auraient coûté les yeux de la tête, apprend-on après de la compagnie.
C’est plutôt l’expérience canadienne d’employés de la compagnie à Montréal et leur réseau de contact qui ont permis de débloquer la situation.
Par ailleurs, Air Algérie va inaugurer la saison d’hiver ce 30 octobre avec un programme de 3 vols hebdomadaires (mardi, vendredi et samedi).
L’accord aérien entre l’Algérie et le Canada lui permet 4 vols par semaines, mais elle compte atteindre une fréquence d’un vol par jour.
L’ambition est claire : passer du statut d’une compagnie ethnique à commerciale avec toutes les connexions offertes à partir d’Alger sur
l’Afrique, le Maghreb, le Moyen-Orient et le sud de l’Europe. On peut même prévoir qu’à terme, Air Algérie Canada pourra offrir ses propres services d’agence virtuelle sur Internet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire