Le secteur privé doit prendre le relais des investissements publics en Algérie selon le FMI.
Joël Toujas-Bernaté, chef de division du département Moyen Orient – Asie centrale au Fonds monétaire internaitonal (FMI), appelle la Banque d’Algérie à être « vigilante » quant aux pressions inflationnistes qui pourraient se manifester suite aux hausses des rémunérations dans la Fonction publique. Mais aussi d’appeler les autorités nationales à rationaliser les dépenses courantes, d’autant que les dépenses de fonctionnement qui revêtent un caractère d’« incompressibles » et visent à répondre aux besoins sociaux et de « rattrapage » salarial, réduisent néanmoins la marge de manœuvre en matière d’investissements. Soit améliorer la maîtrise et le ciblage des dépenses, y compris les salaires et les transferts sociaux. Mais aussi le FMI de prévenir quant aux risques d’effondrement des prix pétroliers, en raison du ralentissement possible de l’économie mondiale qui pourrait se traduire par la fragilité des équilibres budgétaires de l’Algérie. La mission du FMI observe que « le PIP ne plus jouer un rôle dynamique », d’autant qu’il atteint, selon Joël Toujas-Bernaté, son « plafond ».
Joël Toujas-Bernaté, chef de division du département Moyen Orient – Asie centrale au Fonds monétaire internaitonal (FMI), appelle la Banque d’Algérie à être « vigilante » quant aux pressions inflationnistes qui pourraient se manifester suite aux hausses des rémunérations dans la Fonction publique. Mais aussi d’appeler les autorités nationales à rationaliser les dépenses courantes, d’autant que les dépenses de fonctionnement qui revêtent un caractère d’« incompressibles » et visent à répondre aux besoins sociaux et de « rattrapage » salarial, réduisent néanmoins la marge de manœuvre en matière d’investissements. Soit améliorer la maîtrise et le ciblage des dépenses, y compris les salaires et les transferts sociaux. Mais aussi le FMI de prévenir quant aux risques d’effondrement des prix pétroliers, en raison du ralentissement possible de l’économie mondiale qui pourrait se traduire par la fragilité des équilibres budgétaires de l’Algérie. La mission du FMI observe que « le PIP ne plus jouer un rôle dynamique », d’autant qu’il atteint, selon Joël Toujas-Bernaté, son « plafond ».
D’où la nécessité de développer « d’autres moteurs de croissance », selon le FMI qui estime que le secteur privé doit prendre le relais, jouer « un rôle plus dynamique et créateur d’emplois ». En d’autres termes, l’instance internationale appelle l’Algérie à relever le « défi » de la diversification de l’économie à même d’être moins dépendante des hydrocarbures, en développant l’investissement privé. Soit œuvrer à améliorer davantage le climat des affaires en Algérie dont la perception reste « assez peu favorable » et même si la mission du FMI a salué les initiatives gouvernementales prises lors des récentes rencontres tripartites en faveur de la PME et de l’amélioration de de l’environnement de l’entreprise et qui reflètent une « prise de conscience ». Comme il s’agit de poursuivre le processus de modernisation du système financier et bancaire, notamment en matière d’évaluation des risques et de lancement de nouveaux crédits. Dans cet ordre d’idées, le représentant du FMI trouve « normal » que la Banque d’Algérie maintienne les placements des réserves de change en bons du Trésor américain. Dans la mesure où les fondamentaux économiques des Etats-unis restent solides et que les investisseurs étrangers aient gardé leurs titres du Trésor américain dans leurs portefeuilles.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie
D’après le Soir d’Algérie
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