L'Algérie a investi 25 milliards de dollars en 10 ans pour la distribution de l'eau potable et de l'eau pour l'irrigation "sans augmenter le prix de l'eau", a annoncé jeudi à Oran (400 km à l'ouest d'Alger) le ministre des Ressources en Eau, Abdelmalek Sellal .
"L'eau est rare en Algérie et sa distribution se fait de manière inégale (...) pour la rendre disponible, l'Algérie a investi durant les dix dernières années 25 milliards de dollars", a déclaré M. Sellal lors de l'inauguration d'une rencontre sur la gestion de l'eau en Algérie qui s'est tenue à Oran.
Le ministre a rappelé que la disponibilité de l'eau n'était pas le seul défi de l'Algérie puisque la distribution posait problème, "30% de l'eau distribuée était perdue à cause de l'état défectueux des réseaux et de la mauvaise gestion".
Durant la sécheresse qui a touché l'Algérie en 2000-2001 "le gouvernement a pensé à importer de l'eau d'Europe pour faire face à la crise", a indiqué le ministre à la presse en marge de la rencontre.
En 2011, le gouvernement a décidé de reconduire pour une durée de cinq ans le contrat du français Suez Environnement pour la gestion des eaux d'Alger. L'opérateur ayant ramené le taux de déperdition de l'eau de 30% à 17%, a ajouté M. Sellal.
La distribution de l'eau à Oran se fait par l'espagnol Agbar (détenue à 75% par Suez) et celle de Constantine (400 km à l'est d'Alger), est gérée par la Marseillaise des eaux.
Le ministre a affirmé être satisfait du travail des trois entreprises. Il a toutefois reconnu l'échec de l'opérateur allemand Gelssen-Wasser dont le contrat pour la gestion déléguée de l'eau d'Annaba (600 km à l'est d'Alger) a été résilié.
Le directeur général de Suez Jean-Louis Chaussade a exprimé sa satisfaction de travailler avec le gouvernement algérien après avoir résolu le problème de de la distribution de l'eau à Alger où vivent quelques 3 millions de personnes.
Il a déclaré à l'AFP que "la feuille de route mise en place par le gouvernement algérien implique le transfert de technologie pour maintenir le même niveau d'expertise à l'avenir".
L'Algérie a prévu d'investir plus de 15 milliards de dollars dans l'eau entre 2010 et 2014, notamment pour construire 19 nouveaux barrages, des stations de dessalement et des réseaux de transfert, selon un programme d'investissements publics.
Le gouvernement algérien soutient le prix de l'eau qui est vendu à 11 dinars (1,1 centime d'euro) l'unité alors que son coût réel est de 32 dinars (3,2 centimes d'euro).AFP
"L'eau est rare en Algérie et sa distribution se fait de manière inégale (...) pour la rendre disponible, l'Algérie a investi durant les dix dernières années 25 milliards de dollars", a déclaré M. Sellal lors de l'inauguration d'une rencontre sur la gestion de l'eau en Algérie qui s'est tenue à Oran.
Le ministre a rappelé que la disponibilité de l'eau n'était pas le seul défi de l'Algérie puisque la distribution posait problème, "30% de l'eau distribuée était perdue à cause de l'état défectueux des réseaux et de la mauvaise gestion".
Durant la sécheresse qui a touché l'Algérie en 2000-2001 "le gouvernement a pensé à importer de l'eau d'Europe pour faire face à la crise", a indiqué le ministre à la presse en marge de la rencontre.
En 2011, le gouvernement a décidé de reconduire pour une durée de cinq ans le contrat du français Suez Environnement pour la gestion des eaux d'Alger. L'opérateur ayant ramené le taux de déperdition de l'eau de 30% à 17%, a ajouté M. Sellal.
La distribution de l'eau à Oran se fait par l'espagnol Agbar (détenue à 75% par Suez) et celle de Constantine (400 km à l'est d'Alger), est gérée par la Marseillaise des eaux.
Le ministre a affirmé être satisfait du travail des trois entreprises. Il a toutefois reconnu l'échec de l'opérateur allemand Gelssen-Wasser dont le contrat pour la gestion déléguée de l'eau d'Annaba (600 km à l'est d'Alger) a été résilié.
Le directeur général de Suez Jean-Louis Chaussade a exprimé sa satisfaction de travailler avec le gouvernement algérien après avoir résolu le problème de de la distribution de l'eau à Alger où vivent quelques 3 millions de personnes.
Il a déclaré à l'AFP que "la feuille de route mise en place par le gouvernement algérien implique le transfert de technologie pour maintenir le même niveau d'expertise à l'avenir".
L'Algérie a prévu d'investir plus de 15 milliards de dollars dans l'eau entre 2010 et 2014, notamment pour construire 19 nouveaux barrages, des stations de dessalement et des réseaux de transfert, selon un programme d'investissements publics.
Le gouvernement algérien soutient le prix de l'eau qui est vendu à 11 dinars (1,1 centime d'euro) l'unité alors que son coût réel est de 32 dinars (3,2 centimes d'euro).AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire