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La lutte contre les changements climatiques inscrite dans les programmes de développementLe ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a indiqué mardi que l’’Algérie a inscrit la lutte contre les changements climatiques dans ses programmes de développement à travers la mise à niveau de son cadre institutionnel et législatif et le lancement de projets pilotes et d’ambitieux investissements,.
"Elle (l’Algérie) fait partie des rares pays qui ont réalisé un projet de capture et de stockage du carbone dans les formations géologiques à Ain-Salah dans le grand sud algérien", a précisé M. Medelci à l’ouverture de l’atelier d’Alger sur les changements climatiques.
M. Medelci a cité également le programme sur les énergies renouvelables que vient de lancer le gouvernement algérien, soulignant que cet "ambitieux programme va faire entrer l’Algérie, d’ici 2030, dans le club des pays produisant 40% de leur électricité de l’énergie solaire".
Il a rappelé, à cet égard, que l’Algérie a toujours appelé, au niveau international, à une "répartition équitable des efforts entrepris entre l’atténuation et l’adaptation qui demeure la priorité pour les pays en développement".
L’Algérie qui assurera la présidence du groupe des 77+la Chine, dès janvier 2012, "est pleinement consciente des défis à relever dans le domaine des changements climatiques et en matière de développement durable. Elle compte user de tous les atouts dont elle dispose pour marquer de son empreinte l’émergence d’un monde respectueux de l’environnement alliant, de manière judicieuse, progrès économique et social et protection de la nature", a ajouté M. Medelci.
Evoquant la tenue à Alger de l’atelier préparatoire à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, le chef de la diplomatie algérienne a estimé que cette rencontre constitue une opportunité pour les participants afin d’"approfondir leurs connaissances dans des domaines cruciaux pour l’avenir de notre planète".
Cet atelier "est également l’aboutissement naturel de l’initiative arabe de résilience contre les changements climatiques, finalisé à Rabat en novembre 2010, et une contribution substantielle au plan d’action arabe sur les changements climatiques, qui sera discuté dans les prochains jours au niveau de la Ligue des Etats arabes au Caire", a-t-il précisé.
Pour M. Medelci, la conférence de Durban (Afrique du Sud) sur les changements climatiques, en décembre prochain, revêt une "importance somme toute particulière" et constitue "la première du genre qui se tiendra en terre africaine".
Cette conférence intervient à l’orée d’une échéance "capitale" pour toute la planète, celle de l’expiration du protocole de Kyoto en 2012, a-t-il mentionné.
Dans ce contexte, M. Medelci a mis en évidence la responsabilité des pays industrialisés aussi bien pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, que pour la problématique du développement durable. Il a exhorté, à cet effet, l’ensemble des pays concernés à "faire preuve de réalisme et réitérer leur volonté politique à Durban", afin de "sauvegarder le processus de négociation et préserver le multilatéralisme, qui demeure le cadre idéal de négociation au plan international".
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