L’opération de rééchelonnement des dettes des petites et moyennes entreprises sera suivie de très près par la Banque d’Algérie.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, a annoncé hier que le Conseil de la monnaie et du crédit a pris les dispositions nécessaires pour le suivi d’une telle opération, au lendemain de la tripartite de mai dernier.
L’autorité monétaire a ainsi édicté, en juin dernier, un règlement spécifique qui précise que «les créances classées objet du rééchelonnement, dans le cadre du soutien consenti par l’Etat, sont celles constatées à fin avril 2011». Et d’ajouter que le texte de la BA fixe un cadre de traitement des intérêts non recouvrés et qui ont été récemment estimés par le ministre des Finances à 80 milliards de dinars. Un cadre qui est, selon M. Laksaci, en phase avec les règles prudentielles en vigueur.
Car, comprenons-le bien, il ne s’agit nullement d’un effacement des dettes des PME, estimées actuellement à quelque 200 milliards de dinars. C’est ainsi que la Banque d’Algérie exige, des banques et établissements financiers engagés dans des opérations de rééchelonnement, un état trimestriel des créances rééchelonnées bénéficiant du soutien de l’Etat. Les banques sont également sommées d’examiner les capacités des PME éligibles au rééchelonnement de se mettre à niveau et d’améliorer leurs performances. Elles sont aussi appelées à assurer une meilleure gestion du risque bancaire.
L’autorité monétaire a ainsi édicté, en juin dernier, un règlement spécifique qui précise que «les créances classées objet du rééchelonnement, dans le cadre du soutien consenti par l’Etat, sont celles constatées à fin avril 2011». Et d’ajouter que le texte de la BA fixe un cadre de traitement des intérêts non recouvrés et qui ont été récemment estimés par le ministre des Finances à 80 milliards de dinars. Un cadre qui est, selon M. Laksaci, en phase avec les règles prudentielles en vigueur.
Car, comprenons-le bien, il ne s’agit nullement d’un effacement des dettes des PME, estimées actuellement à quelque 200 milliards de dinars. C’est ainsi que la Banque d’Algérie exige, des banques et établissements financiers engagés dans des opérations de rééchelonnement, un état trimestriel des créances rééchelonnées bénéficiant du soutien de l’Etat. Les banques sont également sommées d’examiner les capacités des PME éligibles au rééchelonnement de se mettre à niveau et d’améliorer leurs performances. Elles sont aussi appelées à assurer une meilleure gestion du risque bancaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire