Responsabilité sociétale des entreprises
12 sociétés algériennes bénéficieront en 2012
d’un accompagnement ISO
12 sociétés algériennes bénéficieront en 2012
d’un accompagnement ISO
ALGER - Une douzaine de sociétés algériennes publiques et privées bénéficieront à partir de 2012 d’un programme d’accompagnement de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour se conformer à sa norme 26000 relative à la responsabilité sociétale d’entreprises (RSE), a affirmé mardi à l’APS un cadre de cette organisation.
Ce programme de "coaching" qui s’étalera sur trois ans (2012-2014) et touchera quatre entreprises par an, a pour objectif de doter les entreprises qui en bénéficieront d’outils leur permettant d’améliorer leurs performances en matière de RSE, a indiqué Ali Harbi, consultant et cadre formateur auprès de l’Organisation ISO, en marge d’une conférence sur la RSE et le développement durable.
Il sera financé dans le cadre d’une collaboration entre l’Algérie, l’Organisation ISO et le programme de coopération économique algéro-allemand (GIZ), précise M. Harbi.
Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé prochainement pour sélectionner les entreprises algériennes éligibles à ce dispositif, a-t-il ajouté. A l’issue du programme, les entreprises bénéficiaires pourraient obtenir une certification de leurs comptes conformément aux exigences de la norme ISO 26000, explique le même cadre.
Ce programme est le deuxième du genre après une opération similaire mais moins importante lancée en mai dernier. Il s’agit d’un projet pilote qui vient de s’achever et dont ont bénéficié deux établissements : le premier était le laboratoire public de contrôle des constructions CETIM de Boumerdes, alors que le second était le groupe privé d’agroalimentaire NCA (nouvelles conserveries algériennes).
Instituée en novembre 2010, la norme ISO 26000, qui demeure valable pour les quatre prochaines années sur le plan international, est une norme d’application volontaire qui définit les lignes directives relatives à la responsabilité sociétale.
Elle constitue une première étape visant à inciter tous types d’organismes du secteur public ou privé à la mettre en oeuvre, explique-t-on lors de la conférence.
Au total, 7 questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s’y conformer, à savoir la gouvernance de l’organisation de l’entité, le respect des droits de l’homme, les relations et conditions de travail, le respect de l’environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local.
Par ailleurs, les pouvoirs publics envisagent d’inciter les opérateurs économiques à adhérer à cette norme à travers notamment la prise en charge de l’incidence financière du diagnostic de la situation de l’entreprise et la formation de cadres et managers pour l’acquisition de bonnes pratiques, affirme de son côté le directeur général de l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME), Rachid Moussaoui, lors d’un point de presse en marge de la rencontre.APS
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