Energie, industrie pharmaceutique, agroalimentaire et éducation
Intense coopération entre l’Algérie et les USA
Dans un récent article basé sur les propos de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, le cabinet international d’analyse et de conseil Oxford Business Group analyse l’évolution des relations entre les deux pays en relevant, notamment, la volonté nettement affichée aux plus hauts sommets des Etats concernés d’œuvrer à la consolidation de leurs liens bilatéraux.
Une volonté dont témoignent les nombreuses visites diplomatiques effectuées ces derniers mois par la Secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, à Alger, et le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, à Washington. Au-delà des concertations sur les questions de réformes politiques et de sécurité régionale et internationale, les rapports bilatéraux ont également porté sur divers axes possibles de coopération dans toute une panoplie de domaines : énergie, technologies de pointe, industrie pharmaceutique et médicale, agroalimentaire et éducation. S’appuyant sur les propos de l’ambassadeur américain, Oxford Business Group rapporte que les échanges commerciaux de l’Algérie et des Etats-Unis sont aujourd’hui largement dominés par les hydrocarbures. L’Algérie, qui avait exporté vers les USA pas moins de 250 000 barils de brut par jour en 2011 est ainsi devenue le septième fournisseur du pays en pétrole brut. Ce volume représente 5,4 % des importations américaines globales, ce qui confère à l’Algérie la place de deuxième fournisseur des Américains à l’échelle du continent africain.
Mais, les échanges dans le domaine énergétique ne se réduisent pas aux seules exportations d’hydrocarbures, relève Oxford Busines Group qui fait état d’une coopération de plus en plus forte dans le domaine du nucléaire avec, à la clé, un accord prévoyant le partage des connaissances et la mise en place de programmes conjoints, notamment une coopération entre des laboratoires américains et des centres de recherche algériens. La coopération dans les domaines de la pétrochimie et des énergies renouvelables est également à l’ordre du jour avec la possible implication de grandes firmes américaines.
Réduire la lourde facture des médicaments
Au-delà de l’importance des échanges en matière d’énergie qu’il faut conserver, les produits pharmaceutiques et la biotechnologie sont au centre des pourparlers de coopération engagés entre les deux pays. L’Algérie et les groupes pharmaceutiques américains de PhRMA ont conclu un partenariat visant à développer l’industrie pharmaceutique algérienne. Dans ce cadre, le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah qui deviendrait fonctionnel en 2020 selon la feuille de route, permettra à l’Algérie de réduire sa facture d’importations de médicaments. Le pôle permettrait à l’Algérie d’atteindre une couverture de 70% environ (contre 38% actuellement) de ses besoins en médicaments.
Ce pôle industriel de produits pharmaceutiques rayonnerait à terme sur le Moyen-Orient et l’Afrique.
Il attirerait à lui seul plus de 30 000 chercheurs, a déclaré le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, et deviendrait le troisième laboratoire de recherche médicale du genre dans le monde. Le domaine agro-alimentaire n’est pas en reste, puisqu’il occupe une place de choix dans le programme de coopération entre les deux pays. Lors de l’entretien avec le cabinet international d’analyse et de conseil, l’ambassadeur des USA à Alger a mis en évidence l’énorme potentiel de l’industrie agro-alimentaire en Algérie et les larges possibilités de coopération saisir, d’autant plus que le gouvernement algérien a clairement affiché son intention de soutenir ce secteur à travers les programmes du plan quinquennal 2010-2014, visant notamment à stimuler la compétitivité des produits agricoles et alimentaires.
Il attirerait à lui seul plus de 30 000 chercheurs, a déclaré le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, et deviendrait le troisième laboratoire de recherche médicale du genre dans le monde. Le domaine agro-alimentaire n’est pas en reste, puisqu’il occupe une place de choix dans le programme de coopération entre les deux pays. Lors de l’entretien avec le cabinet international d’analyse et de conseil, l’ambassadeur des USA à Alger a mis en évidence l’énorme potentiel de l’industrie agro-alimentaire en Algérie et les larges possibilités de coopération saisir, d’autant plus que le gouvernement algérien a clairement affiché son intention de soutenir ce secteur à travers les programmes du plan quinquennal 2010-2014, visant notamment à stimuler la compétitivité des produits agricoles et alimentaires.
S’agissant de l’important volet de l’éducation, un protocole d’entente a été signé entre l’ambassadeur des Etats-Unis, Henry S. Ensher et le secrétaire général algérien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Mohammed Gherres, le mardi 10 janvier 2012. Ce mémorandum d’entente qui s’inscrit dans le cadre du programme University Linkages illustre l’engagement commun à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en Algérie, y compris celle de l’enseignement de la langue anglaise dans les universités algériennes.
Nordine Grim EL WATAN
Algeria USA U.S. cooperation in July 2012
الجزائر الولايات المتحدة الأمريكية الولايات المتحدة التعاون فى يوليو 2012
radio Web Europe
patrick le berrigaud
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