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Patrick le Berrigaud

vendredi 21 septembre 2012

Anvredet création de start-up diaspora scientifique algérienne en France septembre 2012



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Accompagnement de six porteurs de projets de recherche pour la création de start-up

Le directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet), M. Mohamed Taïbi, a déclaré, Mercredi à Alger, lors d’une journée d’affaires et de partenariat initiée en faveur de la diaspora scientifique algérienne en France pour la création d’entreprises innovantes en Algérie, que pas moins de six porteurs de projets novateurs qui vont être accompagnés pendant 15 mois dans leurs projets de création de start-up. M. Taïbi a expliqué qu’"au titre d’un accord qui sera signé aujourd’hui, jeudi, entre ces six chercheurs et l’Anvredet et le Programme d’accompagnement à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée (PACEIM), un budget de 25.000 euros sera dégagé par le PACEIM pour accompagner les projets sélectionnés." Selon lui "l’Algérie représentée par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DRST) va y contribuer avec un montant de 10.000 euros." Il s’agit d’accompagner pendant 15 mois, pour incubation, les projets de ces universitaires vers des start-up.
L’Anvredet a pour objectif également d’offrir les conditions favorables aux universitaires pour passer de la phase recherche à la phase entreprise. Le directeur général de la recherche scientifique et du développement, le Pr. Hafid AOurag, a estimé pour sa part que "le ministère a mis en place tout un dispositif afin de prendre en charge des projets sélectionnés pour être incubés, avec l’objectif de faire émerger quelques entreprises." Et d’ajouter "aujourd’hui nous devons gagner la bataille du développement technologique.
A savoir, comment transférer les produits de la recherche scientifique en une valeur ajoutée pour le secteur économique." A ce sujet, il a souligné que "plusieurs dispositifs seront mis en place dans les mois à venir, parmi lesquels la troisième loi sur la recherche scientifique qui est en cours d’élaboration et qui sera essentiellement consacrée à l’innovation et au développement technologique." L’ex-délégué général de l’Association des banques et établissements financiers en Algérie (ABEF) et consultant économique indépendant, M. Abderrahmane Benkhalfa, a déclaré de son côté que "ce programme, qui est en période d’amorçage, est un programme conjoint entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les instances européennes." Selon lui, il s’agit de ramener progressivement nos doctorants qui sont à l’étranger vers le pays. "On est en train de développer le concept d’entreprise innovante par rapport à une entreprise normale car elle apporte un nouveau procédé dans tous les domaines d’activité".
Dans ce cadre, M. Benkhalfa a annoncé qu’il y a également une troisième loi en chantier sur la recherche qui va passer prochainement devant le Parlement.
"Une loi qui met en relief l’esprit d’innovation et les assises de la PME/PMI sur les innovations." Pour réussir dans les objectifs tracés, M. Benkhalfa a estimé qu’"il faut que nous puissions ensemble travailler sur les entreprises innovantes car elle apportent une valeur ajoutée, et permettent à notre diaspora de retourner au pays et d’installer dans les tissus des entreprises une haute valeur technologique." Il a souligné que "par rapport au mécanisme actuel, il y a des difficultés à placer l’entreprise innovante car elle exige du temps pour maturer le produit.
Le porteur de l’idée est souvent un étudiant qui n’a pas de fonds propre et il n’est pas suffisamment intégré dans les réseaux, ajoutant à cela que le temps de maturation de l’entreprise et de viabilisation du produit est souvent long." Dans ce sens, M. Benkhalfa a indiqué qu’il est prévu de " proposer avec les institutions d’enseignement supérieur un aménagement des conditions de financement pour que le pays puisse mettre un dispositif spécifique et préférentiel de création d’entreprises innovantes." Il y a lieu de rappeler que le PACEIM, dont l’ANVREDET est membre, est l’œuvre d’une collaboration entre l’Union européenne, l’Institut de Recherche pour le développement (IRD France) et Marseille innovation ainsi que les acteurs de l’innovation et de la création d’entreprises au sud de la Méditerrannée.
Le programme PACEIM vise à mobiliser l’expertise des diasporas scientifiques et techniques en France et plus largement en Europe, au bénéfice des pays de la rive sud de la Méditerranée. Il s’adresse aux ressortissants universitaires désireux de créer une entreprise à vocation technologique dans leurs pays d’origine.
Wassila Benhamed, El Moudjahid
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patrick le berrigaud
Anvredet Start-up Algerian scientific diaspora in France September 2012
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