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Patrick le Berrigaud

samedi 5 janvier 2013

In Salah-Tamanrasset transfert Algerie Youtube 2013




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Les énergies renouvelables pour améliorer la gestion du mégaprojet de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset


Afin diminuer la salinité de l’eau à In Salah, une station de déminéralisation y sera installée. L’agriculture aura sa part dans ce mégaprojet.
"Le projet de réhabilitation du réseau d’Alimentation en eau potable (AEP) de la ville de Tamanrasset devrait être terminé dans 16 mois." Voilà le cadeau du Nouvel An que vient de faire le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, aux habitants de Tam lors de la visite de deux jours qu’il a effectuée jeudi et vendredi derniers dans la wilaya. "Cosider, l’entreprise nationale qui s’occupe de ce projet de réhabilitation, a débuté les travaux en octobre dernier et les délais de réalisation sont fixés à 18 mois ; cela fait que la totalité des travaux devraient être terminés en mars 2014", a t-il ajouté. Il a souligné, toutefois, que "l’un des objectifs de cette visite est la réduction des délais. Nous avons demandé à Cosider d’augmenter la cadence pour que l’ADE soit réhabilitée le plus tôt possible".
M.Necib a ajouté que "la totalité du projet doit être livrée dans 16 mois.". Comme le cas du projet de l’autoroute Est-Ouest livrée par tranches. Les travaux d’avancement de ce projet de réhabilitation sont de l’ordre de 15%. L’ordre de services de ce projet a été signé en avril 2012. Il comprend la réhabilitation d’un linéaire de 377 km de réseau de distribution, de 11 km de conduites d’adduction, la réhabilitation des équipements électromécaniques des stations de pompage et de forage et la réalisation des ouvrages de génie civil (réservoirs et ouvrages annexes).
L’agriculture aura sa part du gâteau
L’eau coule, par contre, à flots à In Salah depuis hier. En effet, la mise en service du raccordement de cette ville au grand réseau de transfert permet à In Salah de se mettre à l’abri du stress hydrique. "On ne peut pas dire que l’eau coulera 24h/24 à In Salah à cause de l’état du réseau qui sera amélioré au fur et à mesure. Néanmoins, ce raccordement permettra de fournir une quantité d’eau nécessaire pour atteindre l’objectif", a soutenu le ministre des Ressources en eau qui, juste après cette mise en service, a visité le poumon du projet, le champ captant.
Hocine Necib promet donc de l’eau 24h/24 à In Salah dès que la distribution de l’eau dans la ville sera optimisée. M.Necib est donc venu au secours du mégaprojet de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset. "Nous sommes là pour améliorer la gestion de ce projet", a-t-il annoncé dès son arrivée dans la capitale de l’Ahaggar. Parmi les conseils qu’a prodigués le ministre figure celui de l’utilisation des énergies renouvelables dans l’alimentation en énergie du projet. "Plus de 50% des dépenses du projet vont à Sonelgaz, c’est-à-dire la consommation électrique", a-t-il rappelé.
"Tamanrasset est une région propice à l’énergie solaire, il faut lancer une étude dans ce sens pour voir les possibilités de substitution de cette énergie à l’électricité", a conseillé le ministre qui s’est rappelé aux bons souvenirs de sa formation d’ingénieur. "Le gaz pourrait également être une énergie de substitution", a-t-il rétorqué, insistant sur les études préalables. Pour diminuer la salinité de l’eau, "une station de déminéralisation sera bientôt construite à In Salah", a-t-il annoncé. Aussi, il a suggéré la mise en place d’un système adéquat pour la gestion de ce transfert. "Je veux délocaliser la gestion vers l’ADE de Tam afin qu’on ne soit pas obligés de faire venir des spécialistes d’Alger à chaque fois qu’il y a un problème", a-t-il précisé, soulignant qu’il devait réserver les garanties nécessaire de la part des responsables de l’ADE de Tam quant à leur capacité à gérer de ce projet. "Pour ce que j’ai vu aujourd’hui, je suis réellement satisfait", a-t-il indiqué. Autre proposition faite par le ministre pour augmenter l’utilité de ce projet est l’utilisation d’une partie de son eau pour l’irrigation des terres agricoles de la ville d’In Salah. "Mais cela doit être juste un projet complémentaire à la fonction initiale qui est, je le dis et je le répète, l’alimentation des populations en eau potable", a-t-il insisté.
Des propositions pour optimiser le projet
En citant l’irrigation des terres, c’est la même proposition qu’a faite M.Necib pour la station d’épuration des eaux usées de la ville de Tam qui était également au programme du ministre. D’une capacité de 15.000 m3/jour, cette station de lagunage à ciel ouvert vise en premier lieu à protéger l’environnement de la pollution et à préserver la santé publique en luttant contre les maladies à transmission hydrique. "Mais l’eau épurée pourrait aussi servir à l’irrigation des terres agricoles comme cela ce fait dans le reste du pays", a-t-il proposé comme idée afin de développer l’agriculture dans la région. Ainsi, Hocine Necib inscrit ce projet dans le cadre d’une complémentarité avec d’autres secteurs. Un projet titanesque avec d’autres retombées positives que celle prévue au début. L’immensité du projet a été constatée de visu par les membres de la presse nationale qui ont accompagné le ministre des Ressources en eau tout au long de la visite. Le projet qui s’étale sur 750 km a été parcouru en totalité par route, par les membres de la délégation.
Le ministre a, lors de ce "périple" saharien, inspecté le réservoir terminal qui se trouve à Tam. Il a fait de même avec quelques stations de pompage qui s’étalent tout au long de ces 750 km. La beauté du dessert de l’Ahgart ajouté à l’immensité du projet, a donné du charme à cette visite de plus de 700 km qui a duré près de 12h. Mais elle a surtout montré l’immensité du projet et la difficulté de sa réalisation.
Pistes, roches volcaniques, monts de l’Ahaggar qui s’élèvent à une altitude de zéro à plus de 1300 m, ont fait de ce projet un exploit unique dans son genre. "L’eau pompée à In Salah met un mois pour arriver jusqu’à Tamanrasset malgré les moyens techniques sophistiqués dont nous disposons, ce qui démontre la difficulté du projet", a rapporté M.Necib.
"Wache italaâ el ma fi aâgba" (comment faire monter l’eau dans une côte, ndlr), proverbe populaire, a-t-il dit avec humour. Le projet In Salah-Tamanrasset est le miracle... algérien. Mais la difficulté et les gros moyens qui sont déployés pour le pompage de cette eau ont été l’occasion pour Hocine Necib de réitérer son appel national à l’économie de l’eau. "Comme pour ce projet, l’eau qui est dans nos robinets est produite et distribuée à l’aide de gros moyens, que ce soit le dessalement de l’eau de mer, les barrages, l’épuration ou les grands transferts. Nous ne payons pas l’eau à son véritable prix. Alors je demande aux citoyens de ne pas la gaspiller", a lancé le ministre pour sensibiliser les présents. "L’eau est la source de la vie, conservez-la", a-t-il conclu.
Walid Ait Said, L’Expression

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