Christoph Partsch, DG de la chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande “AHK’’ : “Nous tablons sur des investissements durables’’
Sollicité par nos soins pour faire le point sur la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne, M. Christoph Partsch note d’emblée qu’en réalité les relations de coopération économique entre les deux pays sont excellentes.
Sollicité par nos soins pour faire le point sur la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne, M. Christoph Partsch note d’emblée qu’en réalité les relations de coopération économique entre les deux pays sont excellentes.Les contacts avec les institutions et les opérateurs économiques algériens, au cours de ces derniers temps, tendent à renforcer davantage cette étroite coopération. Il s’agit, entre autres, du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement (MIPI), de celui du Commerce, de la SAFEX, de la CACI et de l’ANDI. A dire vrai, il existe encore des domaines de coopération qu’il y a lieu d’explorer et d’exploiter ensemble. Les visites du président allemand, Christian Wulff et de la chancelière Angela Merkel ont également impulsé de façon déterminante cette dynamique de coopération. Une commission mixte présidée par les ministères de l’Industrie algérien et allemand a été installée afin d’examiner les questions de partenariat. Il est à retenir que les sociétés allemandes, la plupart étant des PME familiales, comptent parmi celles qui s’engagent dans des investissements durables, en s’efforçant d’apporter de la formation aux entreprises algériennes qui en expriment le besoin. “Bien sûr, ils veulent réaliser des profits en Algérie, mais ils veulent s’assurer de la pérennité de cet investissement et du partenaire algérien, détenteur de la majorité du capital dans le temps et avoir la garantie sur la protection de ce placement’’, souligne Christoph Partsch. Citant à titre d’exemple, la règle 51- 49%, il se demande si en cas d’augmentation de capital pour les investisseurs qui sont là plusieurs années avant cette fameuse loi, il faudra prendre un partenaire algérien pour des investissements 100% allemands ou en changer avec l’option de 51% du capital octroyé à celui-ci. “Les investisseurs allemands appréhendent la rétroactivité de cette mesure’’, a-t-il souligné, ajoutant qu’il serait judicieux d’organiser un débat autour de la question avec les autorités algériennes et les opérateurs économiques. Quant aux domaines de coopération qui représentent un intérêt majeur pour les Allemands, il confirme la puissante volonté d’investir massivement dans les énergies renouvelables, qui font que l’Algérie soit parmi les pays les plus riches en la matière, rappelant l’opportunité de l’initiative Desertec, d’essence non gouvernementale, c’est-à-dire privée.
Une très bonne initiative qui pourrait servir d’exemple. “Au départ, à juste titre, le gouvernement algérien a demandé à en savoir plus sur cette initiative. A mon avis, la partie allemande a mal initié le projet en ne demandant pas l’avis des autorités algériennes. Aujourd’hui, les déclarations des officiels algériens donnent confiance de voir se réaliser cette initiative. Le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement considère que c’est une bonne initiative. En tant que chambre de commerce et d’industrie, nous sommes un point focal de cette initiative. L’AHK représente l’initiative Desertec en Algérie. Nous avons reçu auprès du ministère de l’Industrie le soutien à cette initiative’’, a-t-il expliqué. Voulant assurer de l’énergie pour sa population, l’Algérie pourrait, après, l’exporter si elle arrive à produire de l’électricité. Cela sera examiné dans le cadre de la deuxième conférence prévue au Caire et à laquelle sera conviée l’Algérie, précise Christoph Partsch. Par ailleurs, le commerce constitue un domaine de coopération privilégié pour les deux pays. Domaine dans lequel les deux parties pourraient faire mieux, en facilitant davantage les procédures et autres formalités douanières, par l’application du régime préférentiel de part et d’autre. Pour ce qui est des visas, le dossier est pris très au sérieux, en vue d’aboutir à des solutions qui donneront satisfaction pour tous, a-t-il affirmé. Enfin, il faut savoir que la majorité des entreprises dans l’industrie pharmaceutique sont allemandes. Aujourd’hui, les sociétés dans ce domaine sont internationales. A titre d’exemple, le groupe Bayer a acheté plusieurs entreprises présentes en Algérie. Beaucoup de secteurs hors hydrocarbures intéressent les Allemands, notamment celui du tourisme.
Makhlouf Aït Ziane
EL MOUDJAHID
Une très bonne initiative qui pourrait servir d’exemple. “Au départ, à juste titre, le gouvernement algérien a demandé à en savoir plus sur cette initiative. A mon avis, la partie allemande a mal initié le projet en ne demandant pas l’avis des autorités algériennes. Aujourd’hui, les déclarations des officiels algériens donnent confiance de voir se réaliser cette initiative. Le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement considère que c’est une bonne initiative. En tant que chambre de commerce et d’industrie, nous sommes un point focal de cette initiative. L’AHK représente l’initiative Desertec en Algérie. Nous avons reçu auprès du ministère de l’Industrie le soutien à cette initiative’’, a-t-il expliqué. Voulant assurer de l’énergie pour sa population, l’Algérie pourrait, après, l’exporter si elle arrive à produire de l’électricité. Cela sera examiné dans le cadre de la deuxième conférence prévue au Caire et à laquelle sera conviée l’Algérie, précise Christoph Partsch. Par ailleurs, le commerce constitue un domaine de coopération privilégié pour les deux pays. Domaine dans lequel les deux parties pourraient faire mieux, en facilitant davantage les procédures et autres formalités douanières, par l’application du régime préférentiel de part et d’autre. Pour ce qui est des visas, le dossier est pris très au sérieux, en vue d’aboutir à des solutions qui donneront satisfaction pour tous, a-t-il affirmé. Enfin, il faut savoir que la majorité des entreprises dans l’industrie pharmaceutique sont allemandes. Aujourd’hui, les sociétés dans ce domaine sont internationales. A titre d’exemple, le groupe Bayer a acheté plusieurs entreprises présentes en Algérie. Beaucoup de secteurs hors hydrocarbures intéressent les Allemands, notamment celui du tourisme.
Makhlouf Aït Ziane
EL MOUDJAHID
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