Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 19 janvier 2012

Algerie Maroc l’UMA 2012

Le nouveau ministre marocain des AE la semaine prochaine à Alger

Relancer l’UMA, nouvelle priorité de la diplomatie algérienne

Saâd-Eddine El Othmani, le nouveau ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération, est attendu en début de semaine prochaine à Alger pour une visite officielle, a apprisTSA de sources diplomatiques. Cette visite du diplomate marocain confirme le réchauffement des relations entre Alger et Rabat, amorcé avec le précédent gouvernement marocain. Depuis quelques mois, les deux pays se sont engagés sur la voie de la réconciliation après des années de brouille qui ont suivi la fermeture de la frontière terrestre en août 1993.

La visite de M. El Othmani interviendra quelques jours avant celle de Moncef Marzouki. Le nouveau président tunisien effectue en effet à partir du 6 février une visite qui le conduira en Algérie et au Maroc. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, rencontrera également ses homologues de Mauritanie et de Libye, en marge du sommet de l’Union africaine et de la réunion des « pays du champ » prévus en février. Ces rencontres seront suivies d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union des Maghreb (UMA), prévue à la mi-février à Rabat. Enfin, une réunion des 5+5, le 20 février à Naples en Italie devrait être l’occasion de rencontres entre Medelci et ses homologues maghrébins.

Ces visites et rencontres interviennent au moment où l'Union du Maghreb arabe (UMA) tente de prendre un nouvel essor après les bouleversements dans la région au lendemain du printemps arabe. La Tunisie, la Libye et, à un degré moindre, le Maroc viennent de connaître de grands changements. « La diplomatie algérienne accorde une place prépondérante à la relance et a la refondation de l'UMA », confirme une source diplomatique algérienne. C’est également dans ce cadre qu’on pourrait interpréter le déplacement effectué le 14 janvier par le président Bouteflika à Tunis où il a pris part aux célébrations du premier anniversaire de la révolution tunisienne. Comprendre : l’Algérie, même si elle n’a pas été touchée par le printemps arabe, veut faire partie du nouveau Maghreb démocratique. TSA 
 

 

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