La 1ère station solaire thermique algérienne sera mise en service en 2016 (PDG Sonelgaz)
ALGER - La première station solaire thermique algérienne sera mise en service en 2016 dans la wilaya d’El Oued, a annoncé lundi le PDG du groupe Sonelgaz, Nourredine Boutarfa qui a précisé que les premières stations de ce genre seront construites dans le sud du pays.
"Nous comptons mettre en service les premières stations solaires thermiques en 2016-2017, la première station sera opérationnelle à El Oued avec une capacité de 150 MW", a déclaré M. Boutarfa à la Radio nationale.
Le dirigeant de Sonelgaz précise que l’Algérie a misé essentiellement sur le solaire thermique dans son programme de développement des énergies renouvelables vu l’avantage qu’il offre en matière de stockage de cette énergie.
Dans ce programme, Sonelgaz prévoit la réalisation de 67 projets de production d’électricité à partir des renouvelables, dont 27 centrales photovoltaïques, 27 centrales hybrides, 6 centrales solaires thermiques et 7 centrales éoliennes, selon des détails déjà dévoilés juin 2011 par la commission de régulation de l’électricité et du Gaz (Creg).
Les plus grandes centrales que l’Algérie va réaliser seront de type solaire thermique qu’elle compte notamment installer dans les régions du sud, dans les wilayas d’El Oued et de Bechar. La plus puissante centrale de ce type aura une capacité de 400 MW pour la partie solaire seulement.
L’Algérie compte investir 60 milliards de dollars pour produire à partir des renouvelables 12.000 MW d’électricité à l’horizon 2030, soit 40% de ses besoins à cette date, rappelle à ce propos M. Boutarfa.
Il note que le projet Desertec auquel l’Algérie a adhéré va permettre à Sonelgaz d’identifier les projets de partenariat avec les entreprises initiatrices de cette initiative industrielle pour produire et exporter de l’électricité solaire vers l’Europe.
Mais l’Algérie conditionne l’exportation vers ce continent par la mobilisation d’importants financements que le groupe Sonelgaz n’est pas en mesure de mobiliser à lui seul, et aussi par la réalisation des interconnexions nécessaires au transport de l’électricité.
Actuellement, l’Espagne et l’Italie par lesquels vont transiter les lignes de transport d’électricité, ne sont pas entièrement interconnectées au réseau électrique européen, précise M. Boutarfa.
Le projet d’intégration des réseaux électriques de la Méditerranée (Med-Ring) devra, selon lui, aider à réaliser l’interconnexion entre les pays des deux rives de la Méditerranée.APS
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