Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mercredi 18 janvier 2012

Algerie FCE atelier de travail 2012


Le FCE organise aujourd’hui un atelier de travail

Les experts évaluent le dispositif de soutien à l’investissement

Dans le cadre du cycle des rencontres économiques qu’il organise de manière régulière, le Forum des chefs d'entreprise anime, aujourd’hui à l’hôtel Sofitel d’Alger, un atelier d’évaluation et de propositions du dispositif national de régulation et de soutien à l’investissement.

Cet atelier permettra de présenter une évaluation, par des experts nationaux, du dispositif en vigueur de soutien public au développement de l'investissement, du point de vue de sa cohérence juridique et institutionnelle et sous l’angle de son efficacité économique. À partir de cette évaluation par des experts et des entrepreneurs nationaux et à l’issue du large débat qui sera organisé à cette occasion, le Forum des chefs d'entreprise enrichira la palette de ses recommandations et de ses propositions en vue d'une relance durable de l’investissement économique dans notre pays. Cette manifestation économique, qui se tiendra sous la forme d’un atelier de travail d’une demi-journée, est ouverte aux chefs d'entreprise et aux décideurs institutionnels. Malgré tous les progrès introduits depuis quelques années dans l’environnement de l’économie nationale, les conditions générales dans lesquelles l’entreprise algérienne, publique ou privée, évolue au quotidien demeurent toujours aussi complexes et fortement marquées par des pesanteurs bureaucratiques et des anachronismes rédhibitoires.  C’est là un sentiment général qui est, du reste, corroboré par l’ensemble des observateurs. Selon le think tank libéral américain Heritage Foundation et le Wall Street Journal qui ont publié, jeudi dernier, ensemble, l’indice de la liberté économique pour l’année 2012, l’Algérie est arrivée à la 140e place parmi les 179 économies passées en revue. L’Algérie progresse de 1,4 point, par rapport à l’année dernière, à 51,0 points sur une échelle de 100. L'Algérie est classée 15e parmi les 17 pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et son score reste inférieur à la fois à la moyenne régionale et mondiale.  Faut-il également rappeler la position peu envieuse de notre pays dans le “Doing Business” de la Banque mondiale ? Sur le classement de183 pays, l’Algérie a rétrogradé de 14 positions en trois années.
De la 136e place, en 2010, notre pays a reculé à la 143e position en 2011 et au 148e rang en 2012. C’est pourquoi, la transformation de l’environnement économique de l’entreprise a toujours figuré comme une des préoccupations essentielles du FCE. Sa conviction est que la mise en place d’un cadre économique harmonieux pour le développement des entreprises ne sert pas seulement les intérêts de ces dernières mais, in fine, ceux de la collectivité nationale tout entière. Il est reconnu que ce sont les entreprises qui sont à la base de la création de richesses et de revenus au sein de l’économie nationale. Si les institutions administratives ont un rôle éminent à jouer en matière de développement économique et social, il n’en demeure pas moins que ce sont, concrètement, les entreprises qui, à travers leurs productions et leurs investissements, sont les acteurs directs de la croissance économique. Un bon climat des affaires et un environnement économique harmonieux pour le développement des activités des entreprises ne sont, en aucune façon (bien au contraire), incompatibles avec les orientations et préférences que les pouvoirs publics souhaiteraient imprimer à la politique économique nationale. Bien au contraire, un climat des affaires simplifié est de nature à faciliter grandement la réalisation des objectifs de la politique économique et sociale nationale. Il est devenu patent aujourd’hui que les blocages dont souffre l’économie algérienne sont dus à un défaut de gouvernance : absence de vision économique, rôle non défini de la place de l’État dans la sphère économique, une administration démotivée et forcée à naviguer à vue et participation quasi inexistante des autres parties prenantes (entreprises, société civile…) dans les choix de politique économique.

 Par : Meziane Rabhi LIBERTE

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