Khaoula, quand la volonté triomphe de l’handicap
ALGER- Il ne s’agit pas d’un titre sensationnel, tant s’en faut ! Mais bien d’une réalité, celle d’une jeune fille privée de l’usage de ses bras et qui a relevé le défi d’écrire avec la bouche.
Khaoula Drif puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est ce qu’on appelle une enfant miracle. Très jeune, Khaoula fut atteinte d’une paralysie des membres à laquelle les médecins ne trouvaient aucune cause clinique. Khaoula sera alors condamnée à vivre privée de l’usage de ses membres.
Sa mère accablée par ce coup du sort ne baissera pas les bras et donnera à sa fille les moyens de se créer une existence au sein d’une société impitoyable.
Se confiant à l’APS, Mme Drif dira qu’elle a même partagé la chambre universitaire de sa fille qui a décroché brillamment son baccalauréat et rejoint cette année la faculté de Droit de Azzaba.
Au début, raconte Mme Khrif, Khaoula subissait des regards pitoyables à l’école comme dans son entourage familial. Au fil des années, l’"handicapée" mue d’une volonté tenace qui mettra du baume aux blessures profondes qui ont accablées son âme, deviendra un "exemple de réussite et de défi", en témoignent ses brillantes notes tout au long de son parcours scolaire.
Le rêve de Khaoula est évidemment de guérir de son mal d’autant que les médecins lui ont annoncé récemment que sa guérison était possible avec des soins à l’étranger. "C’est notre espoir", dira la mère non sans une note d’amertume car, a-t-elle expliqué, "comment subvenir à tous les frais que ces soins entraîneraient avec un aussi faible revenu que celui que perçoit le père de Khaoula".
Khaoula s’accroche à l’espoir que son appel trouvera écho auprès des âmes charitables qui lui permettront de retrouver une vie normale.APS
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