LES RÉSERVES DE CHANGE SE CHIFFRENT À 182,22 MILLARDS DE DOLLARS
Laksaci dissipe les craintes
La Banque d'Algérie écarte tout risque de décote des réserves placées à l'étranger.Les réserves de change de l'Algérie ont atteint 182,22 milliards de dollars en 2011 contre 162,22 milliards de dollars en 2010. L'annonce a été faite jeudi dernier à Alger par le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
L'or n'est pas compris dans ces statistiques. Laksaci, qui a présenté un rapport sur les tendances monétaires et financières au deuxième semestre 2011, a dit que ce niveau des réserves consolide la position financière de l'Algérie. Il ajoute que la dette extérieure s'est contractée à 4,40 milliards de dollars en 2011 contre 5,68 milliards de dollars l'année précédente.
Laksaci n'a pas précisé la composition de ce matelas en devises. Le gouverneur a démenti les informations selon lesquelles les placements de l'Algérie en devises ont subi une importante décote en 2009 du fait de la crise financière internationale.
Selon lui, les titres souverains sont devenus plus rémunérateurs à partir du quatrième trimestre de 2007, citant en cela la Réserve fédérale américaine qui a relevé son taux rémunérateur à partir de 2008. Il pense que les placements dans les banques commerciales sont à court terme et ne dépassent pas trois mois.
Le taux des dépôts de l'Algérie au niveau des banques commerciales avait été considérablement réduit, et ne représentait vers la fin 2010 que 2% du total des réserves de change.
Cette politique a été adoptée par les banques centrales à travers le monde et celles-ci ont réduit leurs dépôts au niveau des banques commerciales de 20 à 10% afin d'éviter tout risque. Laksaci a écarté une éventuelle exposition des placements algériens dans les banques européennes aux risques de la dette souveraine dans la zone euro. Les réserves de l'Algérie en Europe ne courent aucun préjudice puisqu'elles sont placées dans des titres souverains les moins risqués.
Laksaci a aussi explique que le calcul du taux de change de la monnaie nationale est transparent et obéit aux normes retenues à cet effet par le Fonds monétaire international. L'Algérie est classée par le FMI comme pays dont le taux de change est flottant depuis 1996. Le gouverneur est également revenu sur la gestion du taux de change du dinar pour lever les équivoques d'une polémique née sur la dévaluation du dinar. La presse a affirmé que la Banque d'Algérie avait recouru à une dévaluation de la monnaie nationale pour freiner les importations. Laksaci a rappelé que la Banque d'Algérie avait à deux reprises publié une note détaillée sur le modèle de calcul du taux de change effectif réel du dinar.
Ce modèle est le même utilisé par le FMI dans le cadre de la surveillance des taux de change des monnaies de ses pays membres, a-t-il ajouté. D'ailleurs, a-t-il précisé, l'évaluation faite par cette institution financière internationale a démontré que la gestion du taux de change du dinar servait l'économie algérienne. «Il n'y a pas de tabous», a-t-il dit.
«Nous faisons des calculs tous les mois, et qui sont confortés par les experts du FMI. Sans me vanter, la Banque d'Algérie est très à l'aise» sur les outils de calcul du taux de change ou de la conduite au jour le jour de la politique du taux de change.
Ces assurances ne suffisent pas pour calmer les craintes sur la faiblesse des exportations hors hydrocarbures. Les réserves de change suffisent pour trois années d'importation.
L'or n'est pas compris dans ces statistiques. Laksaci, qui a présenté un rapport sur les tendances monétaires et financières au deuxième semestre 2011, a dit que ce niveau des réserves consolide la position financière de l'Algérie. Il ajoute que la dette extérieure s'est contractée à 4,40 milliards de dollars en 2011 contre 5,68 milliards de dollars l'année précédente.
Laksaci n'a pas précisé la composition de ce matelas en devises. Le gouverneur a démenti les informations selon lesquelles les placements de l'Algérie en devises ont subi une importante décote en 2009 du fait de la crise financière internationale.
Selon lui, les titres souverains sont devenus plus rémunérateurs à partir du quatrième trimestre de 2007, citant en cela la Réserve fédérale américaine qui a relevé son taux rémunérateur à partir de 2008. Il pense que les placements dans les banques commerciales sont à court terme et ne dépassent pas trois mois.
Le taux des dépôts de l'Algérie au niveau des banques commerciales avait été considérablement réduit, et ne représentait vers la fin 2010 que 2% du total des réserves de change.
Cette politique a été adoptée par les banques centrales à travers le monde et celles-ci ont réduit leurs dépôts au niveau des banques commerciales de 20 à 10% afin d'éviter tout risque. Laksaci a écarté une éventuelle exposition des placements algériens dans les banques européennes aux risques de la dette souveraine dans la zone euro. Les réserves de l'Algérie en Europe ne courent aucun préjudice puisqu'elles sont placées dans des titres souverains les moins risqués.
Laksaci a aussi explique que le calcul du taux de change de la monnaie nationale est transparent et obéit aux normes retenues à cet effet par le Fonds monétaire international. L'Algérie est classée par le FMI comme pays dont le taux de change est flottant depuis 1996. Le gouverneur est également revenu sur la gestion du taux de change du dinar pour lever les équivoques d'une polémique née sur la dévaluation du dinar. La presse a affirmé que la Banque d'Algérie avait recouru à une dévaluation de la monnaie nationale pour freiner les importations. Laksaci a rappelé que la Banque d'Algérie avait à deux reprises publié une note détaillée sur le modèle de calcul du taux de change effectif réel du dinar.
Ce modèle est le même utilisé par le FMI dans le cadre de la surveillance des taux de change des monnaies de ses pays membres, a-t-il ajouté. D'ailleurs, a-t-il précisé, l'évaluation faite par cette institution financière internationale a démontré que la gestion du taux de change du dinar servait l'économie algérienne. «Il n'y a pas de tabous», a-t-il dit.
«Nous faisons des calculs tous les mois, et qui sont confortés par les experts du FMI. Sans me vanter, la Banque d'Algérie est très à l'aise» sur les outils de calcul du taux de change ou de la conduite au jour le jour de la politique du taux de change.
Ces assurances ne suffisent pas pour calmer les craintes sur la faiblesse des exportations hors hydrocarbures. Les réserves de change suffisent pour trois années d'importation.
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