Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

samedi 25 février 2012

Mr An-Nyong mes amis algériens 2012


Presque trois années se sont écoulées depuis mon arrivée dans ce beau pays méditerranéen et il faut bien se rendre à l’évidence, encore une fois, le temps est passé comme une flèche.
Depuis mon arrivée en Algérie en mars 2009, j'ai fait mes efforts pour mieux connaître son paysage et sa culture. Pour cela, j'ai sillonné ses différentes wilayas dès que le temps me le permettait. Lors de mes visites dans les wilayas d’Algérie, une trentaine environ, j’ai d’abord été impressionné par le dynamisme et l’abnégation de messieurs les walis et leurs collaborateurs, ensuite par l’hospitalité des gens, et enfin par les potentialités de ces régions. Je saisis cette occasion pour les remercier et leur dire que je garderai des souvenir mémorables.
En 2010, l’année de la célébration du 20e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques algéro-coréennes, j’ai organisé plusieurs évènements commémorant cette occasion. J’ai eu de la chance d'assumer le poste d'ambassadeur à ce moment phare.
De plus, l'année dernière, nos deux pays ont célébré le 5e anniversaire du partenariat stratégique, marqué par des échanges de visites intenses de hautes personnalités, telles que les deux présidents de l’Assemblée nationale de nos deux pays. J’aimerais aussi souligner la visite officielle en Algérie du ministre coréen des Affaires étrangères, ainsi que celle de quatre ministres algériens en Corée.
L'année 2012 sera une année très importante pour nos deux pays. L’Algérie se prépare à célébrer son 50e anniversaire de l'indépendance, et à organiser les élections législatives et régionales. En Corée également, deux élections majeures sont prévues, à savoir les élections législatives et présidentielle.
Je souhaite que cette 50e année de l'indépendance algérienne serve de tremplin pour renforcer encore la coopération bilatérale dans tous les domaines substantiels. En particulier, pour atteindre une meilleure compréhension entre nos deux peuples, il faut élargir les échanges en matière de culture, d’art et de sport entre nos deux pays.
Le mois de mars approche et avec lui la fin de ma mission de trois ans en Algérie. C'est avec  nostalgie et tristesse que je quitterai bientôt ce grand pays, pour lequel j'éprouve beaucoup d'affection.
Certains donnent aux diplomates le surnom “les nomades du monde” (“global nomads”).
En effet, quand nous commençons à nous habituer à un pays, il faut partir aussitôt, et c'est en quelque sorte le destin des diplomates. Depuis 1980, l’année où j'ai entamé ma carrière de diplomate, j'ai fait plusieurs “au revoir” dans différents continents, tels que l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et l'Asie.
Bien que je quitte l'Algérie sur instruction de mon gouvernement, je ne peux pas oublier l'amitié et la gentillesse des amis algériens, et le climat confortable, ainsi que les lueurs flamboyantes du coucher du soleil saharien, etc.
C'est mon souhait sincère que l'Algérie fasse un grand bond en avant et surmonte toutes les souffrances du passé. J'espère vivement que le peuple algérien relèvera les divers défis, tout en regardant l'avenir avec la fierté et la volonté déterminée. Merci !

An-nyong (Au revoir) ! LIBERTE

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