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Réhabilitation du vieux bâti
10 milliards de dinars débloqués par l’Etat
Pas moins de 10 milliards de dinars ont été débloqués par l'Etat pour la restauration du vieux bâti dans des grandes villes du pays ". C’est ce qu’a affirmé mardi dernier, M. Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.Selon le premier responsable de l’habitat et de l’urbanisme, la capitale a bénéficié d’une enveloppe de 5 milliards de dinars, alors qu’une autre enveloppe de 2,5 milliards de dinars a été allouée à la ville d’Oran, pour entamer les travaux pour la restauration du vieux bâti de ces deux grandes villes.
" Les travaux ont déjà commencé dans la capitale et à Oran ", a-t-il dit. S’agissant en outre, des villes de Constantine, Annaba et Skikda, ces dernières, dont les travaux vont être entamés, selon le ministre, dans les semaines à venir, ont bénéficié d’un montant de 1,5 milliard de dinars chacune.
En effet, " 67 000 habitations nécessitent une intervention pour des travaux de réhabilitation, ou de démolition, selon le diagnostic effectué au niveau des vieilles constructions, au niveau d’Alger ", a indiqué le ministre. " Sur l’ensemble du territoire national, elles sont pas moins de deux millions d'habitations vétustes parmi les 7 millions qui constituent le parc urbain national. Ce vieux bâti date dans sa grande majorité d'avant 1962 ", a ajouté la même source.
S’exprimant en marge d’une cérémonie d’installation du comité chargé de fixer les modalités d’intervention et de traitement du vieux bâti, le ministre a souligné " la nécessité d’impliquer l’intervention de bureaux d’études et d’entreprises spécialisés ". Ces deux instruments font actuellement défaut, explique le ministre de tutelle, précisant que " le comité installé aura pour mission la prise en charge de la formation d’ingénieurs spécialisés dans les techniques de restauration et de réhabilitation et à encourager la création d’entreprises spécialisées dans ce créneau. Le ministre a précisé dans ce contexte, que " plusieurs départements sont inclus dans cette opération, notamment l’Enseignement supérieur et la Formation professionnelle ".
M. Noureddine Moussa a insisté en outre, sur la nécessité de l’adhésion de la population à cette opération, notant que "l’entretien, la maintenance et la réhabilitation du bâti, qui sont des opérations permanentes, relèvent de la responsabilité des propriétaires et des habitants", indiquant qu’" un programme national de réhabilitation du vieux bâti est inconcevable sans la participation des propriétaires et de l’Etat ".
LE QUOTIDIEN DE KABYLIE L.O.CH
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