Hommage à Ali Ali Khodja à la galerie d’art Mohamed Racim
Vie et œuvres revisitées
A l’occasion de la deuxième année de la disparition du talentueux artiste peintre Ali Ali Khodja, un hommage posthume lui a été rendu, samedi dernier, à la galerie d’art Mohamed Racim à Alger.
Malgré la pluie battante de samedi après-midi, ils étaient nombreux à venir à ce rendez-vous, dédié à la mémoire de cet illustre artiste peintre, décédé le 7 janvier 2010, à l’âge de 87 ans, suite à une longue maladie. Après un recueillement dans la matinée sur la tombe de l’artiste au mausolée de Sidi Abderrahmane, le programme s’est poursuivi dans l’après-midi à la galerie Mohamed Racim, avec la présentation de deux conférences, suivie du vernissage d’une exposition de Ali Ali Khodja. Le président de l’Union nationale des arts culturels (UNAC), Abdelhamid Arroussi, estime que cet hommage consacré à Ali Ali Khodja lui tenait à cœur. Il n’a pas manqué dans son discours inaugural de relever le grand talent du défunt. « Ali Ali Khodja était un personnage discret, correct et détenteur d’un grand savoir.
C’était un grand érudit. Il était à lui seul une mémoire. C’était quelqu’un de très disponible, toujours présent sur la scène artistique», témoignera-t-il d’une voix émue. Prenant le relais, Abderrahmane Ali Khodja, le fils du défunt artiste, reviendra sur la vie et l’œuvre de l’artiste, aidés en cela par la projection sur écran géant d’une sélection de diaporamas. L’orateur remercie d’abord l’assistance d’être venue aussi nombreuse, avant d’affirmer que c’est un devoir de rendre cet hommage à son père. Ainsi, c’est avec beaucoup d’intérêt que les présents ont suivi ce riche exposé, riche en dates et en consécrations. Abderrahmane Ali Khodja révélera que la dernière exposition de son défunt père remonte à 2009. Sa dernière sortie publique remonte au courant de la même année, à l’occasion d’un hommage rendu à Bachir Yelles. Il ne sortait jamais de son domicile à El Biar, si ce n’est pour monter dans son atelier pour peindre et pianoter sur son ordinateur.
«Il laissera une œuvre inachevée, orpheline de son créateur», dira-t-il. Une œuvre qui sera exposée l’année prochaine lors de la rétrospective qui sera consacrée à ce géant de la peinture algérienne. De son côté, Mustapha Ourif, directeur de l’Agence de rayonnement culturel, qui a connu le défunt dès 1975, a abordé dans sa communication le parcours artistique de Ali Ali Khodja. Il abordera la vie et l’œuvre du grand artiste. Il dira à ce propos que le regretté miniaturiste était une mine d’informations, curieux de tous les arts. Il est à noter que les intéressés pourront aller visiter jusqu’au 21 février à la galerie Mohamed Racim la collection privée de Ali Ali Khodja, une collection riche de 35 œuvres. Chacune des œuvres raconte une époque précise de la vie du défunt.
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