Selon le gouvernement algérien, les réserves de gaz non conventionnel sont aussi importantes que celles des États-Unis. Problème, l'eau pourrait faire défaut dans ce pays semi-aride.
Alger ne souhaite pas laisser passer une telle opportunité énergétique. Le gouvernement algérien veut exploiter ses gisements de gaz de schiste. Et ce d'autant que, selon le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, les réserves de gaz non conventionnel sont aussi importantes que celles des Etats-Unis. "Les résultats préliminaires de notre évaluation du potentiel de gaz non conventionnels et notamment de gaz de schistes indiquent que le potentiel est au moins comparable aux plus importants gisements américains", a déclaré ce lundi Youcef Yousfi.
Il a annoncé que la révision de la loi sur les hydrocarbures visait notamment à introduire la réglementation nécessaire pour exploiter le gaz non conventionnel, devenu une nécessité pour permettre à l’Algérie de satisfaire la demande locale et d’assurer son indépendance énergétique à l’horizon 2050. D’autant que la production des gisements de gaz conventionnels devrait commencer à décliner à partir de 2030, selon les experts. L’Algérie pourrait commencer à importer du pétrole à partir de 2020 et du gaz à partir de 2030 pour satisfaire la demande locale. Mais aussi pour assurer une rente suffisante pour continuer à financer le développement du pays, a-t-il expliqué.
Rareté de l'eau
Pour...
Le reste de l'article est protégé, utilisez Cleeng pour le lire.
Si vous etes abonné, identifiez-vous.Mr Hamid Guemache La Tribune
Si vous etes abonné, identifiez-vous.Mr Hamid Guemache La Tribune
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire