Anges Casbah Casbah Business Angels
- Casbah Business Angels (ABC) est de l'Algérie première organisation investisseur providentiel. ABC a lancé par la Silicon Valley et PDG d'Algérie est un groupe d'entrepreneurs et d'investisseurs providentiels qui sont intéressés à investir leur temps et leur financement dans les nouveaux et existants entreprises en démarrage.ABC est également une plate-forme de réseautage où les investisseurs providentiels et les entrepreneurs peuvent se rencontrer pour échanger des idées, de mentorat et des possibilités d'investissement.
- Sur l’initiative d’un groupe d’hommes d’affaires algériens établi aux États-Unis : Création d’un fonds privé pour financer les start-up algériennesBaptisé "Casbah Business Angel", ce futur fonds sera doté au démarrage d’un budgetsupérieur à 100 millions de DA. Le fonds sera ouvert à tous les investisseurs privés désirant ycontribuer.Des opérateurs algériens établis aux Etats-Unis ont décidé de créer un fonds privéd’investissements destiné à financer la création de start-up en Algérie, a-t-on appris hierauprès du président du Conseil d’affaires algéro-américain, M. Smaïl Chikhoun.La création de ce fonds d'investissement a été annoncée au cours des travaux du Forum sur lacontribution de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis au développement de l’économienationale.La création de ce premier fonds algérien privé ''est une initiative d’un groupe d’hommesd’affaires et d’opérateurs économiques algériens'' établis aux Etats-Unis, a précisé à l'APS M.Smaïl Chikhoun. Une réunion sera tenue la semaine prochaine pour déterminer les secteurs àaider en priorité, outre ceux des technologies de l’information et de la communication (TIC)et des énergies renouvelables qui ont été ciblés dès le départ par les initiateurs du fonds, a-t-ilexpliqué.Des universitaires, des chercheurs, des managers, des hommes d’affaires et d’autrescompétences algéro-américaines envisagent, selon lui, de créer un fonds privé pour financer laréalisation de projets en Algérie par des jeunes universitaires dans des secteurs comme lestechnologies de l’information et de la communication (TIC) ou les énergies renouvelables."Nous ne financerons pas n’importe quel projet. Il faut vraiment que la start-up (petiteentreprise à fort potentiel de développement) à qui nous accorderons une aide financière soitcapable de grandir pour devenir une PME compétitive", a-t-il expliqué.Baptisé "Casbah Business Angel", ce futur fonds sera doté au démarrage d’un budgetsupérieur à 100 millions de DA, a-t-il indiqué. Le fonds est ouvert à tous les investisseursprivés désirant y contribuer. "Nous allons aider au développement économique de l’Algérieen finançant la création de nouvelles start-up, notamment dans le secteur des high-tech(hautes technologies) et en assurant le coaching nécessaire à leurs jeunes managers pour lesaider à réussir leurs projets", a-t-il encore ajouté.Soutenir et orienter les jeunes entrepreneursEn outre, des membres de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis ont présenté hier àAlger les modalités de création de start-up en Algérie dans différents secteurs à haute valeurajoutée. Pour M. Mohamed Bedrouni, spécialiste en finance et en développementéconomique, avant de lancer la création d’une entreprise, il est nécessaire d’établir un planpréliminaire et des études de faisabilité du projet pour assurer sa pérennité. Il a insistéégalement sur la qualité de la formation des ressources humaines et la collaboration avec deschefs d’entreprise qui ont déjà réussi à monter leurs projets sur le terrain, ce qui permettrait detirer profit de leurs expériences, de gagner du temps et des étapes. Pour sa part, M. FewziFardeheb, architecte de formation, s’est dit prêt à partager son savoir- faire et son expérienceavec les jeunes entrepreneurs algériens désirant se lancer dans la création d’entreprises dans lesecteur du BTPH. ''Ces jeunes pourraient également tirer profit de mon expérience en termesde techniques de construction utilisées dans les communautés du Sahara pour adoucir etalléger les conditions climatiques'', a-t-il ajouté. ''On a des puits de pétrole qui s’épuiseront,mais les puits du savoir-faire ne s’épuiseront jamais'', estime M. Fardeheb, chef de projet dansun bureau d’architecture américain, traînant derrière lui une expérience d’une trentained’années.De son côté, M. Belaïd Karim, consultant international dans le monde des affaires, s’est ditimpressionné par la volonté des jeunes algériens, venus lui demander des conseils pourassurer la réussite du montage de leurs projets. Le premier forum de partenariat avec lacommunauté algérienne établie aux Etats-Unis prendra fin aujourd’hui avec une série derecommandations portant notamment sur l’émergence de start-up dans les TIC en Algérie.Développement de l'économie nationaleM. Smaïl Chikhoune : “La diaspora algérienne déterminée à y contribuer”La diaspora algérienne établie aux Etats-Unis est déterminée à contribuer au développementéconomique de l’Algérie, notamment par le financement et l’accompagnement des start-up,créées par de jeunes talents, a affirmé hier à Alger le président du Conseil d’affaires algéroaméricain,M. Smaïl Chikhoune. "Nous allons aider au développement économique del’Algérie en finançant la création de nouvelles start-up, notamment dans le secteur des hightech(hautes technologies) et en assurant le coaching nécessaire à leurs jeunes managers pourles aider à réussir leurs projets", a-t-il expliqué en marge d’un forum sur le rôle de la diasporadans le développement de l’économie nationale, ouvert mardi à Alger. "Nous allons tout fairepour que notre diaspora contribue avec succès dans le développement du pays comme cela aété fait en Inde ou en Chine, deux pays qui avaient compris très vite l’intérêt de faireparticiper tous leurs enfants à travers le monde pour se développer", a-t-il soutenu. L’élitealgéro-américaine propose, par ailleurs, de mettre à contribution son savoir-faire et son capitalexpérience pour encadrer les jeunes opérateurs durant les différentes étapes du lancement etde la concrétisation de leurs projets. Comme cela est le cas dans les pays développés etémergents, il faut que les jeunes Algériens pensent, a-t-il dit, à créer leurs entreprises dèsqu’ils achèvent leurs études universitaires.Mais il ne suffit pas de leur donner de l’argent pour le faire, il est nécessaire surtout de lescoacher pour qu’ils réussissent leurs démarches. Dans le domaine de l’encadrement des jeunesporteurs de projets, les représentants de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unissigneront prochainement une série de conventions avec des universités, des incubateurs etcertaines entreprises nationales, pour transférer leur savoir-faire aux futures générationsd’entrepreneurs en Algérie. "Des sommes importantes sont données à des jeunes pour monterdes affaires, mais ces derniers trouvent en général beaucoup de difficultés pour faire aboutirleur projet, et c’est là où peuvent intervenir les compétences de la diaspora à travers uncoaching continu", a-t-il ajouté. M. Chikhoune a souligné que le forum d'Alger s'inscrit dansle cadre des démarches engagées par une trentaine de membres de cette communauté dans lebut d’aider à la création d’emplois et de richesses, notamment au profit des jeunes. Selon lui,ce forum constitue un espace de rencontres et d’échanges entre les représentants de ladiaspora algérienne établie aux Etats-Unis et ceux de l’ensemble des institutions publiqueschargées de la promotion de l’emploi et de l’investissement, afin d’établir un programme ouune feuille de route permettant une contribution "très concrète" de cette communauté dansl’édification d’une économie nationale productive. Interrogé sur l’opinion des investisseursaméricains sur le marché algérien, M. Chikhoune a affirmé qu’ils sont "très intéressés" devenir travailler en Algérie, notamment dans les secteurs du BTPH, des TIC et des services."Contrairement à certains préjugés, les Américains n’ont jamais été réellement dérangés par larègle 51/49 (régissant l'investissement étranger en Algérie), car elle est appliquée égalementdans d’autres pays au Moyen -Orient ou en Asie où ils ont des projets et des marchés", a-t-ilprécisé. Les investisseurs étrangers dont les Américains "craignent par contre l’instabilité dela réglementation qui les empêche d’avoir une visibilité à moyen et long termes", a-t-il estimé.A une question sur la concrétisation du projet relatif à la réalisation d’un pôlebiotechnologique en Algérie en partenariat avec des firmes américaines, il a affirmé qu’il est"en bonne voie" et que le pays a de "fortes chances" de devenir un fournisseur régional denouvelles molécules et de médicaments à l’orée 2020. "L’Algérie a de fortes chances dedevenir un pôle régionale de recherche et développement, et de fabrication de médicaments, àl’image de Singapour pour une partie de l’Asie et de Dublin pour l’Europe", a relevé M.Chikhoune, ajoutant que "si tout marche bien, les résultats des premières recherches sontprévus pour 2020". Il est question d’abord de monter un pôle de Recherche et développementpour la création de nouvelles molécules en partenariat avec une douzaine des plus grandesentreprises américaines de l’industrie pharmaceutique avant de passer à la fabrication demédicaments.Ce futur pôle permettra, a-t-il dit, la création de milliers d’emplois et offrira aux universitairesalgériens de faire de la recherche scientifique très poussée dans leur pays. "Ce projetpermettra la création de milliers d’emplois. A Singapour, chacun de la dizaine de laboratoiresqui sont là-bas emploie quelque 5.000 travailleurs", a-t-il fait savoir. Créé en 2002, le Conseild’affaires algéro-américain regroupe des hommes d’affaires algériens et américains dans lebut de promouvoir les échanges commerciaux et la coopération économique entre l’Algérie etles Etats-Unis.ElMoudjahid
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