INVESTISSEMENT ÉTRANGER ET DÉMANTÈLEMENT TARIFAIRE
Medelci interpelle l'Union européenne
Le ministre des Affaires étrangères italien a annoncé la suppression du cachet imposé sur le passeport des Algériens.Alger réitère son appel sur l'investissement étranger. «L'Algérie n'est pas seulement un fournisseur d'énergie, c'est aussi une terre d'accueil pour les investissements», a déclaré en préambule, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. S'exprimant lors d'une conférence qu'il a animée conjointement avec son homologue italien, M.Giulio Terzi Di Sant'Agata, jeudi dernier à Alger, M.Medelci n'a pas été par quatre chemins.
Il a demandé à son homologue italien de «faire passer le message (à l'Union européenne) que l'Algérie n'est pas seulement un fournisseur d'énergie c'est aussi une terre d'accueil pour les investissements européens et italiens». M.Medelci a saisi la venue du ministre italien pour interpeller la Commission européenne sur les questions qui restent en suspens. «Il s'agit de permettre à l'Algérie de boucler la question du démantèlement tarifaire dans les prochaines semaines et de s'imprégner davantage de la politique européenne rénovée de voisinage et pourquoi pas en faire partie un jour», a-t-il expliqué.
Sur ce point, M.Medelci affirme avoir trouvé en M.Di Sant'Agata la «compréhension pour les messages de soutien qu'il a pu passer en direction de l'UE concernant les questions qui restent en suspens, notamment le démantèlement tarifaire. Il faut reconnaître que plusieurs rounds de négociations sur le démantèlement tarifaire ont été tenus à Bruxelles et Alger. Durant le dernier round, tenu le 16 février 2012 à Alger, les deux parties avaient convenu de se rencontrer pour un nouveau round ce mois de mars en Belgique. L'Algérie défend une liste de produits industriels qu'elle veut épargner du démantèlement tarifaire, notamment ceux de la sidérurgie, du textile, de l'électronique, et des produits de l'industrie de l'automobile.» Interrogé sur l'apposition du cachet sur les visas, imposé aux Algériens, le ministre des Affaires étrangères italien a annoncé que des révisions sont en cours.
«Le cachet n'est plus imposé sur le passeport, mais un contrôle informel qui se fait par nos bureaux d'immigration à la sortie afin de vérifier les délais des séjours», a précisé le MAE italien, annonçant que son gouvernement a constaté qu'il y a «des améliorations» dans ce sens. La décision de l'Italie intervient suite à la réaction du gouvernement algérien, lequel a vivement contesté cette mesure. La visite du chef de la diplomatie italienne a également permis de faire le point sur les relations entre les deux pays. Le sommet intergouvernemental algéro-italien était au centre des discussions.
Le chef de la diplomatie algérienne a annoncé que le sommet se tiendra en octobre, au plus tard en novembre prochain. M.Medelci a fait savoir que dix-sept projets dans différents domaines seront signés lors du 2ème sommet algéro-italien.
M.Medelci a félicité son homologue italien qui a dirigé une délégation des chefs d'entreprise. Selon notre diplomate, «ces opérateurs ont exprimé leur volonté non seulement de rester en Algérie mais aussi de renforcer leur présence à travers la participation aux projets qui s'inscrivent dans le cadre du plan quinquennal et l'investissement de manière permanente» en Algérie. Il a en outre relevé que l'une de ces sociétés activant dans le domaine de la sidérurgie est venue avec un «projet important» dans la région de Bellara (Jijel). De son côté, M.Terzi Di Sant'Agata a salué les relations «excellentes» liant l'Algérie et l'Italie affirmant «l'engagement de son pays à consolider la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE)». Il a assuré que cette coopération «stratégique» entre l'Algérie et l'Italie sera renforcée lors du prochain sommet bilatéral dans plusieurs domaines dont l'énergie, l'agriculture et les transports. Interrogé sur le paiement de la rançon, le ministre italien a affirmé que son pays est fermement opposé aux paiements des rançons aux groupes terroristes.
Revenant sur les deux ressortissantes italiennes kidnappées dans le Sahel, le diplomate italien a demandé l'aide du gouvernement algérien dans ce sens.L'EXPRESSION Par
Il a demandé à son homologue italien de «faire passer le message (à l'Union européenne) que l'Algérie n'est pas seulement un fournisseur d'énergie c'est aussi une terre d'accueil pour les investissements européens et italiens». M.Medelci a saisi la venue du ministre italien pour interpeller la Commission européenne sur les questions qui restent en suspens. «Il s'agit de permettre à l'Algérie de boucler la question du démantèlement tarifaire dans les prochaines semaines et de s'imprégner davantage de la politique européenne rénovée de voisinage et pourquoi pas en faire partie un jour», a-t-il expliqué.
Sur ce point, M.Medelci affirme avoir trouvé en M.Di Sant'Agata la «compréhension pour les messages de soutien qu'il a pu passer en direction de l'UE concernant les questions qui restent en suspens, notamment le démantèlement tarifaire. Il faut reconnaître que plusieurs rounds de négociations sur le démantèlement tarifaire ont été tenus à Bruxelles et Alger. Durant le dernier round, tenu le 16 février 2012 à Alger, les deux parties avaient convenu de se rencontrer pour un nouveau round ce mois de mars en Belgique. L'Algérie défend une liste de produits industriels qu'elle veut épargner du démantèlement tarifaire, notamment ceux de la sidérurgie, du textile, de l'électronique, et des produits de l'industrie de l'automobile.» Interrogé sur l'apposition du cachet sur les visas, imposé aux Algériens, le ministre des Affaires étrangères italien a annoncé que des révisions sont en cours.
«Le cachet n'est plus imposé sur le passeport, mais un contrôle informel qui se fait par nos bureaux d'immigration à la sortie afin de vérifier les délais des séjours», a précisé le MAE italien, annonçant que son gouvernement a constaté qu'il y a «des améliorations» dans ce sens. La décision de l'Italie intervient suite à la réaction du gouvernement algérien, lequel a vivement contesté cette mesure. La visite du chef de la diplomatie italienne a également permis de faire le point sur les relations entre les deux pays. Le sommet intergouvernemental algéro-italien était au centre des discussions.
Le chef de la diplomatie algérienne a annoncé que le sommet se tiendra en octobre, au plus tard en novembre prochain. M.Medelci a fait savoir que dix-sept projets dans différents domaines seront signés lors du 2ème sommet algéro-italien.
M.Medelci a félicité son homologue italien qui a dirigé une délégation des chefs d'entreprise. Selon notre diplomate, «ces opérateurs ont exprimé leur volonté non seulement de rester en Algérie mais aussi de renforcer leur présence à travers la participation aux projets qui s'inscrivent dans le cadre du plan quinquennal et l'investissement de manière permanente» en Algérie. Il a en outre relevé que l'une de ces sociétés activant dans le domaine de la sidérurgie est venue avec un «projet important» dans la région de Bellara (Jijel). De son côté, M.Terzi Di Sant'Agata a salué les relations «excellentes» liant l'Algérie et l'Italie affirmant «l'engagement de son pays à consolider la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE)». Il a assuré que cette coopération «stratégique» entre l'Algérie et l'Italie sera renforcée lors du prochain sommet bilatéral dans plusieurs domaines dont l'énergie, l'agriculture et les transports. Interrogé sur le paiement de la rançon, le ministre italien a affirmé que son pays est fermement opposé aux paiements des rançons aux groupes terroristes.
Revenant sur les deux ressortissantes italiennes kidnappées dans le Sahel, le diplomate italien a demandé l'aide du gouvernement algérien dans ce sens.L'EXPRESSION Par
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