LE MINISTRE ITALIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES L’A ANNONCÉ
Plusieurs PME seront créées prochainement en Algérie
Le deuxième sommet algéro-italien se tiendra au mois d'octobre prochain en Algérie. Il y sera question des relations bilatérales entre les deux pays en vue de développer les coopérations politiques et économiques et renforcer la sécurité au Sahel, a annoncé jeudi dernier le ministre des Affaires étrangères (AE), Mourad Medelci.
Lors d'une conférence de presse donnée après une audience tenue au siège du ministère entre le ministre des AE algérien Mourad Medelci et son homologue italien, Giulio Terzi Di Sant' Agata, en visite en Algérie avec une délégation d'hommes d'affaires,
les deux diplomates ont énuméré les différents accords qui seront signés lors du sommet dans les domaines du transport, des infrastructures et des nouvelles technologies. Cette rencontre intervient 20 jours après le round des 5 plus 5 qui s'est tenu en Italie et auquel a participé M. Medelci, lors duquel a été abordée la visite du ministre italien avec des entrepreneurs. «Les relations diplomatiques entre les deux pays sont excellentes et nous préparerons un sommet digne de ce nom qui consolidera davantage les rapports entre les deux pays méditerranéens»,
dira M. Medelci. Au cours de la réunion entre les deux homologues, plusieurs points ont été abordés, notamment les réformes qui s'opèrent en Algérie, les élections législatives prochaines, la participation de l'Italie à la mission d'observation internationale du scrutin prochain et la crise économique auquel a brillement fait face l'Italie.
«Une crise d'une rive ou l'autre de la Méditerranée n'est jamais profitable aux pays voisins, d'où la nécessité de trouver des solutions au déclin, et l'Italie est un exemple en la matière, vu la manière remarquable dont elle s'en est sortie», dira le chef de la diplomatie algérienne à ce sujet. Les perturbations qu'ont connues certains pays maghrébins et arabes ont été aussi à l'ordre du jour et les deux intervenants ont salué le «retour au calme» dans les pays concernés par les conflits du printemps maghrébin : Egypte, Maroc, Libye, etc.
Renforcer le dispositif sécuritaire au Sahel
Par ailleurs, les deux ministres ont lancé un appel au régime syrien à ouvrir le dialogue avec l'opposition et permettre l'acheminement des aides humanitaires pour venir en aide aux sinistrés. «Nous sommes en relation directe avec les services onusiens pour organiser le transfert des aides humanitaires en direction de la Syrie dans des conditions acceptables», a précisé M. Medelci. Pour les deux ministres, la solution est entre les mains des Syriens, d'où la nécessité de relancer le dialogue.
D'autres problèmes ont été soulevés, tels que la relation de voisinage entre l'Algérie et l'Union européenne et l'utilité du démantèlement tarifaire pour faciliter les transactions financières entre les deux rives de la Méditerranée. A ce propos, le ministre algérien fera une précision pour signifier que l'Algérie n'est pas qu'un fournisseur d'énergie mais une «terre d'accueil» pour les investisseurs. De son côté, le ministre italien a présenté la délégation qui l'a accompagné en Algérie.
Elle est formée de dix entrepreneurs des plus grandes entreprises italiennes qui prévoient de s'implanter prochainement en Algérie. Il a tenu à préciser d'ailleurs que l'Italie est le plus grand investisseur étranger en Algérie, avec 180 entreprises installées dans le pays et qui comptent «s'enraciner» davantage. «Le but de notre visite est de développer davantage les relations bilatérales en signant un ensemble de contrats dans divers domaines stratégiques tels que l'énergie, la sécurité aux frontières et les TIC»,
a noté le ministre italien. Les entrepreneurs italiens comptent prospecter le terrain et créer des petites et moyennes entreprises pour booster l'économie algérienne et créer des emplois. Au sujet de la situation sécuritaire, du terrorisme et du crime organisé, M. Giulio Terzi a déclaré :
«Nous condamnons fortement l'attentat qui a eu lieu à Tamanrasset au siège de la gendarmerie et revendiqué par le MUJA». Pour ce qui est des deux otages italiens toujours aux mains des terroristes en Afrique, il dira : «Les négociations se poursuivent pour libérer les otages et assurer leur sécurité».
Concernant les rançons, il dira qu'il est contre leur paiement car ce processus favorise le financement des groupes armés. Dans un autre volet et pour ce qui est des appositions sur les passeports des ressortissants algériens en Italie sous prétexte de contrôler l'immigration clandestine, le ministre italien précisera que les cachets ont été supprimés et que la procédure de surveillance a été améliorée.
Cylia Lateb LE TEMPS D'ALGERIE
dira M. Medelci. Au cours de la réunion entre les deux homologues, plusieurs points ont été abordés, notamment les réformes qui s'opèrent en Algérie, les élections législatives prochaines, la participation de l'Italie à la mission d'observation internationale du scrutin prochain et la crise économique auquel a brillement fait face l'Italie.
«Une crise d'une rive ou l'autre de la Méditerranée n'est jamais profitable aux pays voisins, d'où la nécessité de trouver des solutions au déclin, et l'Italie est un exemple en la matière, vu la manière remarquable dont elle s'en est sortie», dira le chef de la diplomatie algérienne à ce sujet. Les perturbations qu'ont connues certains pays maghrébins et arabes ont été aussi à l'ordre du jour et les deux intervenants ont salué le «retour au calme» dans les pays concernés par les conflits du printemps maghrébin : Egypte, Maroc, Libye, etc.
Renforcer le dispositif sécuritaire au Sahel
Par ailleurs, les deux ministres ont lancé un appel au régime syrien à ouvrir le dialogue avec l'opposition et permettre l'acheminement des aides humanitaires pour venir en aide aux sinistrés. «Nous sommes en relation directe avec les services onusiens pour organiser le transfert des aides humanitaires en direction de la Syrie dans des conditions acceptables», a précisé M. Medelci. Pour les deux ministres, la solution est entre les mains des Syriens, d'où la nécessité de relancer le dialogue.
D'autres problèmes ont été soulevés, tels que la relation de voisinage entre l'Algérie et l'Union européenne et l'utilité du démantèlement tarifaire pour faciliter les transactions financières entre les deux rives de la Méditerranée. A ce propos, le ministre algérien fera une précision pour signifier que l'Algérie n'est pas qu'un fournisseur d'énergie mais une «terre d'accueil» pour les investisseurs. De son côté, le ministre italien a présenté la délégation qui l'a accompagné en Algérie.
Elle est formée de dix entrepreneurs des plus grandes entreprises italiennes qui prévoient de s'implanter prochainement en Algérie. Il a tenu à préciser d'ailleurs que l'Italie est le plus grand investisseur étranger en Algérie, avec 180 entreprises installées dans le pays et qui comptent «s'enraciner» davantage. «Le but de notre visite est de développer davantage les relations bilatérales en signant un ensemble de contrats dans divers domaines stratégiques tels que l'énergie, la sécurité aux frontières et les TIC»,
a noté le ministre italien. Les entrepreneurs italiens comptent prospecter le terrain et créer des petites et moyennes entreprises pour booster l'économie algérienne et créer des emplois. Au sujet de la situation sécuritaire, du terrorisme et du crime organisé, M. Giulio Terzi a déclaré :
«Nous condamnons fortement l'attentat qui a eu lieu à Tamanrasset au siège de la gendarmerie et revendiqué par le MUJA». Pour ce qui est des deux otages italiens toujours aux mains des terroristes en Afrique, il dira : «Les négociations se poursuivent pour libérer les otages et assurer leur sécurité».
Concernant les rançons, il dira qu'il est contre leur paiement car ce processus favorise le financement des groupes armés. Dans un autre volet et pour ce qui est des appositions sur les passeports des ressortissants algériens en Italie sous prétexte de contrôler l'immigration clandestine, le ministre italien précisera que les cachets ont été supprimés et que la procédure de surveillance a été améliorée.
Cylia Lateb LE TEMPS D'ALGERIE
Bon article, merci
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