L’Europe mobilise 5 millions d’euros pour aider les agriculteurs des pays en développement
ROME - La Commission européenne contribuera à hauteur de cinq millions d’euros (6,5 millions de dollars) au Fonds de partage des avantages du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, a annoncé la FAO lors de la réunion de haut niveau sur le traité qui se tient jeudi dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20).
"Le Fonds de partage des avantages aide les agriculteurs des pays en développement à gérer la diversité de leurs cultures pour la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique", a précisé la FAO dans un communiqué. "Il s’agit-là de la plus importante contribution faite au Fonds depuis sa création en 2008. Elle permettra d’accroître la capacité des petits exploitants à gérer les cultures traditionnelles telles que la pomme de terre, le riz, le manioc, le blé et le sorgho", selon la même source.
"La diversité phytogénétique est un facteur-clé de l’agriculture durable", a indiqué à cet égard, José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. "Nous nous devons de veiller à ce que les écosystèmes mondiaux, et dans le cas particulier de la FAO, des écosysèmes agricoles, soient sains et durables", a-t-il ajouté.
"La réunion a mis l’accent sur les bénéfices potentiels du traité pour la biodiversité, l’atténuation des effets du changement climatique et la durabilité", selon la FAO qui a affirmé qu’elle accueillait "le Secrétariat du Traité international qui est entré en vigueur en 2001".
"Le Fonds de partage des avantages est administré par 127 pays et porte sur la sécurité alimentaire, à une époque où le changement climatique et d’autres menaces sont responsables de pertes massives de diversité phytogénétique", a précisé la FAO.
La contribution de la Commission européenne "permettra de déployer une série d’activités", dont "l’évaluation, la sélection et la gestion à la ferme des variétés de semences locales et introduites " et "la conservation des variétés locales et menacées dans les banques de gènes nationales ou internationales ou la création de banques de gènes locales et communautaires".
Elle permettra également "la documentation et le partage des savoirs locaux et autochtones donnant une valeur ajoutée aux cultures et variétés locales" et "le transfert de technologies pour la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques en faveur des agriculteurs et d’institutions des pays en développement", selon la FAO.APS
Commission européenne agriculteurs des pays en développement 2012
المفوضية الأوروبية المزارعين في البلدان النامية 2012
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patrick le berrigaud
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