Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 26 avril 2013

Madame Irina Bokova drectrice générale de l’Unesco culture un besoin criant de dialogue et de compréhension Paris France Europe 2013



Il y a dans le monde un besoin criant de dialogue et de compréhension
 entre les cultures (Unesco)
PARIS - La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a estimé que le dialogue "authentique" entre les cultures continue de faire défaut en ce XXI siècle et que l’incompréhension demeurera tant que les outils d’amorcer ce dialogue ne sont pas encore identifiés.
"Il y a dans le monde un besoin criant de mieux se comprendre, de vivre non plus seulement côte à côte, mais véritablement ensemble, dans un monde globalisé, à la fois connecté et fragmenté", a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de remise de la 11e édition du Prix Unesco-Sharjah, jeudi soir, au siège de l’organisation onusienne à Paris à l’universitaire algérien Mustapha Chérif et à l’Arab British Centre.
Pour la directrice de l’Unesco, le dialogue est un mot que l’on répète partout, à tel point que "sa valeur et sa signification s’émoussent parfois".
"La question centrale que nous posons ce soir, celle à laquelle nous voulons aider à répondre, ce n’est pas tellement "qu’est-ce que le dialogue" ? C’est plutôt : "comment le dialogue ?", a-t-elle souligné.
Tout en se félicitant d’honorer un lauréat "exceptionnel", Mme Bokova a reconnu en le lauréat algérien celui qui a été "toujours au lieu où les cultures se rencontrent, mu par la volonté de jeter des passerelles entre les peuples pour une compréhension et un enrichissement mutuels".
"Il propose, dans ses ouvres dont les titres perlent d’eux-mêmes, des outils pour comprendre ce monde, pour faire revivre ce qu’il appelle +l’esprit de l’Andalousie+", a-t-elle ajouté.
Le président du Jury international du Prix Unesco-Sharjah, Stephen Humphreys, s’est dit, de son côté, "frappé par le travail extrêmement impressionnant" du lauréat algérien.
"Ce dernier a dû cesser de manger et de dormir pour pouvoir réaliser un tel travail", a-t-il dit, précisant que dans son choix, le Jury a arrêté deux critères fondamentaux : "l’excellence et l’inattendu".
"En toute impartialité, nous avions cherché, dans les candidatures reçues, les personnes ayant des contributions dans la diffusion de la culture arabe, mais aussi celles qui seront à même de continuer à véhiculer cette culture", a-t-il affirmé.
La consécration d’un parcours de 30 ans
En recevant son prix des mains de la directrice générale de l’Unesco, Mustapha Chérif a remercié l’organisation onusienne et l’Emirat de Shariqa pour cette haute distinction qui, a-t-il dit, "l’honore et, à travers sa personne, honore son pays, l’Algérie".
"Ce prestigieux prix (à) récompense, aujourd’hui, mon inlassable parcours des trente dernières années et ma vocation d’intellectuel passeur entre les deux rives", a indiqué l’intellectuel algérien pour qui cette reconnaissance internationale témoigne de l’expression des "nobles principes fondamentaux" de paix de l’Unesco en "harmonie" avec les valeurs de la culture arabe et du patrimoine de son pays.
Il a affirmé que ce sont ces valeurs qui inspirent son action, estimant que "toute culture d’avenir qui touche les c£urs et la raison est une culture du dialogue, de l’interconnaissance et de la coexistence".
Esquissant une réponse au thème de la 11éeme édition du Prix "Quel avenir pour la culture arabe en ce XXIe siècle ?", M. Chérif a souligné que la culture arabe "résiste au temps et représente une chance pour faire reculer l’uniformisation (...) elle se veut une culture de l’éthique et de la transversalité, qui puise dans le monothéisme, l’humanisme et l’ancestral".
Proposé par la délégation permanente algérienne à l’Unesco, M. Chérif a été désigné lauréat par un jury international et distingué ex-aequo avec l’Arab British Centre du Royaume-Uni. Il a été choisi parmi 35 candidatures -14 non arabes et 21 arabes-, de 17 pays dont plusieurs participaient au Prix pour la première fois.
Le récipiendaire algérien est présentement professeur à l’Université d’Alger et directeur de Master en civilisation musulmane à l’université de Catalogne, en Espagne. Il est aussi l’auteur d’ouvrages sur les thèmes de la culture, de l’éducation et du dialogue interculturel dont "L’Islam à l’épreuve du temps", "Islam tolérant ou intolérant" et "Rencontre avec le pape".
Récemment, la Fondation italienne Ducci lui avait attribué le "Prix Ducci pour la culture de la paix" 2013, en considération de son engagement dans la valorisation du dialogue interculturel et inter-religieux, et en récompense de son "œuvre concrète de promotion de connaissance réciproque" et ses "efforts pour la recherche d’une culture de la paix durable entre les cultures".
Doté de 60.000 dollars US, à répartir à parts égales entre les deux lauréats, le prix Unesco-Sharjah a été créé en 1988 pour marquer la désignation de la ville émiratie de Sharjah Capitale culturelle de la région arabe.
Et c’est sur proposition du gouvernement de l’Emirat de Sharjah et du roi Cheikh Sultan bin Mohammed Al-Qassimi, que l’Unesco a créé en 2001 ce prix récompensant chaque année deux lauréats, personnalités, groupes ou institutions, ayant œuvré, par leur travail et leurs réalisations exceptionnelles, à la diffusion d’une meilleure connaissance de l’art et de la culture arabes.
C’est la deuxième fois qu’un intellectuel algérien se voit décerner une telle distinction. Le regretté romancier et journaliste Tahar Ouettar l’avait reçue en 2005.APS
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