Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 5 avril 2013

PME françaises le bon moment d’aller prospecter le marché algérien avril 2013



Algérie : un climat plus favorable aux projets d’implantation des PME françaises


Le nombre de PME françaises présentes en Algérie a fortement baissé en quelques années. Est-ce enfin le bon moment d’aller prospecter le marché algérien ?


Pour la Ministre française du commerce extérieur, Nicole Bricq, la restauration d’une « vraie relation de confiance » entre l'Algérie et la France est l’occasion pour les PME de « réinvestir » en Algérie. La Ministre s'exprimait cette semaine en ouverture d'une journée « Algérie, développer vos partenariats » au siège parisien d’Ubifrance, structure d'aide à l'export. Pays de 37,1 millions d’habitants, l'Algérie possède trois secteurs particulièrement prometteurs pour les entreprises françaises : la « ville durable », la santé et l’agro-alimentaire.

Les projets de villes nouvelles, de barrages, de stations de désalinisation, d’équipement scolaires et de sites industriels représentent des opportunités pour des entreprises spécialisées dans les biens d’équipement. La PME lyonnaise Vincent Industrie (12,5 millions d’euros de CA) va par exemple participer à la création d’une unité de production de panneaux photovoltaïques.
Dans l’agroalimentaire, le potentiel est également très important au regard des besoins de ce vaste territoire. Biaugeaud, une société de machinisme agricole (10 millions d’euros de CA), a signé fin 2012 un accord commercial pour la construction d’une unité de production dans la région de Constantine. La création de la future usine Renault d’Oran (2014) pourrait également générer des partenariats entre sous-traitants algériens et PME françaises. Mais tous ces exemples ne balaieront pas facilement les réticences dans l’Hexagone.


La Chine prête à détrôner la France au rang de premier fournisseur de l'Algérie
Entre 2005 et 2011, le nombre de PME françaises opérant en Algérie a chuté de près de 40% laissant un peu plus le champ libre aux investisseurs chinois. Avec 5,8 milliards de dollars d’importation, la Chine est d’ailleurs tout près de détrôner la France au premier rang des pays fournisseurs de l’Algérie.


L’un des freins souvent évoqués en France : la loi dite « 51/49» obligeant toute nouvelle entreprise étrangère à laisser la majorité des parts à un ou plusieurs partenaires algériens. « Ce n’est pas parce que vous êtes à 49 % qu’on vous exclu du processus décisionnel, tempère Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise algériens (FCE). Par ailleurs, il est courant que l’investisseur étranger s’associe à plusieurs acteurs locaux. Dans ce cas, il garde une majorité relative lui donnant une marge de manœuvre ».
Deuxième obstacle important, lié au premier : la difficulté d’identifier son futur partenaire industriel ou commercial. Samir Karoum, directeur général d’Alstom Algérie, reconnaît le problème et lance un appel. « Nous sommes présents en Algérie depuis 30 ans. Que des Pme françaises dans les domaines automobile ou ferroviaire viennent nous rencontrer. Nous pouvons les mettre en relation avec des entreprises algériennes ! »
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