Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

vendredi 2 septembre 2011

Algerie ÉNERGIES RENOUVELABLES

Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES  

La formation et la recherche au service du développement des énergies renouvelables
C’est Abdelhafidh Aourag, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a fait cette annonce lors de sa dernière intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction au mois de juillet.
Le DG de la recherche a fait observer que s’il n’y avait pas de problèmes pour la phase composants des panneaux photovoltaïques dans la mesure où la ressource humaine (ingénieurs et techniciens) dans ce domaine est formée en nombre en Algérie, il faut par contre s’occuper de la partie développement une fois les systèmes mis en place et former les personnes appelées à gérer ces systèmes.
Dans ce sens, l’unité de développement des technologies du solaire, en partenariat avec Sonelgaz, s’est intégrée au processus installé avec l’usine de Rouiba qui va fabriquer les panneaux photovoltaïques. La plateforme technologique a été installée à l’UDTS, elle représente le processus lui-même à l’échelle réelle, c’est le prototype.
Nous faisons appel aux chercheurs de notre diaspora, ajoute-t-il, pour les technologies de pointe, en particulier pour les nanotechnologies. Il y a un fichier de toutes les compétences dans les énergies renouvelables, dans tous les domaines, et elles sont mises en réseau, fait-il savoir. Il annonce le lancement d’une formation avec l’université de Dallas, au Texas, aux Etats-Unis, pour une douzaine de masters et docteurs, avec l’aide d’Algériens qui sont directeurs de recherche dans cette université.
Plus de 300 masters en énergies renouvelables ont été formés en Algérie, rappelle-t-il. M. Aourag fait observer que le programme national de recherche en énergies renouvelables est parmi les priorités que sont les secteurs de l’eau, de l’alimentation, des énergies renouvelables et de la santé. 4 800 projets de recherche dans ce créneau ont été expertisés et 60% ont été retenus, c’est-à-dire pour plus de 2000, les contrats ont été signés et les financements débloqués. Ces projets seront concrétisés dans deux ans. A la rentrée deux autres types de PNR seront mis en place : PNR innovants et PNR industriels.
Des laboratoires seront mis en place dans le milieu industriel. A propos de l’université d’été de Tlemcen destinée aux chercheurs, il souligne qu’elle a été assurée par 80 chercheurs algériens dans différentes disciplines basés à l’étranger qui sont venus à leurs propres frais pour dispenser des cours accélérés. Il y avait plus de 1 800 inscrits mais seuls 400 masters 2 ont suivi ces cours durant une semaine. L’école d’été et l’Ecole d’hiver, correspondant aux périodes de vacances des chercheurs à l’étranger, ont été mises en place, pour faire venir ces chercheurs.
LNR
Une formation spécialisée en énergies renouvelables en vue des diplômes de masters et de licences sera lancée par l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene de Bab Ezzouar afin d’appuyer le programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l’efficacité énergétique. L’université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen contribuera également à la formation de la ressource humaine indispensable à la concrétisation de ce programme qui permettra aux sources d’énergie d’avoir une part de 40% dans le bilan énergétique du pays. Les fruits de cette démarche de formation seront cueillis dans 4 ou 5 ans.

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