Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 5 janvier 2012

Algerie forte croissance des crédits à l’économie,


Crédits à l’économie : forte croissance durant les neuf premiers mois de 2011
ALGER- L’Algérie a connu durant les neuf premiers mois de 2011, une forte croissance des crédits à l’économie, un dynamisme qui lui permet d’accéder au groupe de pays émergents à croissance rapide du crédit, a affirmé mardi à Alger, le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci.
"Les crédits à l’économie y compris les rachats de crédits non performants par le Trésor, progressent à un rythme bien élevé, à 16, 52%, contribuant significativement à la création monétaire", a-t-il fait savoir lors de la présentation d’une communication sur les principales tendances monétaires et financières au cours des neuf premiers mois de 2011.
Selon M. Laksaci, cette dynamique des crédits concerne aussi bien les banques publiques (15, 84%) que les banques privées (21%), pendant que son rythme est inégal entre les banques.
Cependant, l’évolution des crédits directs distribués par les banques est contrastée, selon lui.
"Une forte hausse des crédits au secteur public (27,27%) s’est accompagnée d’une hausse modérée des crédits aux ménages (5,63%) et des crédits aux entreprises privées (10,78%). Néanmoins, les crédits immobiliers aux ménages se sont accrus de 16,38% et ont atteint 74% du total des crédits aux ménages", a-t-il relevé.
En outre, la part des crédits au secteur privé (entreprises privées et ménages) dans le total des crédits distribués net des rachats qui s’est relativement stabilisée au premier semestre 2011 (55,18% contre 55,28% à fin décembre 2010), a reculé de plus de deux points au 3ème trimestre de l’année 2011, a-t-il relevé.
Parallèlement, la part des crédits à court terme est en baisse au profit des crédits à moyen et long termes, soit 61,1% à fin septembre 2011 contre 59,89% à fin décembre 2010, a-t-il ajouté.
Le dynamisme du financement à moyen et long termes de projets d’investissement est appuyé au second semestre 2011, selon M. Laksaci, par un rallongement des maturités de financement bancaire, sous l’effet du soutien financier apporté par l’Etat.
Il a rappelé, à ce propos, que le Conseil de la monnaie et du crédit a édicté en juin dernier un règlement portant cadre de traitement des intérêts non recouvrés comptabilisés au titre des créances bancaires éligibles au rééchelonnement au profit des petites et moyennes entreprises en difficulté, bénéficiant du soutien de l’Etat.
Il a précisé, à cet égard, que les créances classées, objets de rééchelonnement dans le cadre du soutien financier consenti par l’Etat, sont celles constatées à fin avril 2011.APS

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